OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Janvier 2020 > Espace : la course aux étoiles version africaine

Espace : la course aux étoiles version africaine

jeudi 9 janvier 2020

Infrastructures

Sécurité, Télécommunications, météorologie, navigation, gestion des ressources et des territoires, climat… Les Africains multiplient les envois de satellites dans l’espace. Pourquoi cette soudaine ambition africaine de puissance spatiale ? Explication.C’est la course aux étoiles version africaine. Depuis le lancement par l’Égypte de son premier satellite en 1988, onze pays du continent lui ont suivi le pas et d’autres se préparent à rejoindre le petit club africain des « puissances » de l’espace. Au total, 41 satellites africaine dont trois issus de la coopération multilatérale et le reste appartenant à l’Egypte, l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Algérie, le Ghana, le Maroc, le Kenya, Rwanda, l’Angola, le Soudan et l’Ethiopie se trouvent aujourd’hui en activité, même si aucun de ces engins n’a été lancé à partir des terres africaines.

Mais à quoi servent ces machines aux coûts énormes pour un continent qui abrite les populations les pauvres du monde ?

Comme la majorité des autres satellites américains, européens, russes, chinois, indiens ou émirats, la plupart de ces engins africains ont pour objet de fournir des services aux populations. Ils sont par exemple utilisés pour gérer les ressources naturelles et faciliter les secours en cas de crise. Ils servent aussi à recueillir des données qui aident à prendre des décisions, mais aussi à transmettre des informations. Ces satellites ont donc diverses utilités.

Les satellites de télédétection sont utilisés pour contrôler la surface terrestre, les océans et l’atmosphère, et les changements que ceux-ci subissent. Aujourd’hui, ces outils jouent, au quotidien, un rôle essentiel à l’appui des efforts de protection de l’environnement mondial.

Dans les zones isolées, ils sont par exemple utilisés dans le cadre des services de télémédecine qui compensent l’absence de centres de santé publics. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui ont incité l’Angola, en 2017, à lancer son premier satellite.

Les satellites d’observation sont utiles lors de catastrophes naturelles. En 2013, alors que l’Afrique du Sud était touchée par d’immenses inondations, la South African National Space Agency (l’agence spatiale sud-africaine) a fourni aux autorités des données cruciales qui lui ont permis d’apporter une réponse rapide aux populations.

Au Kenya, le premier satellite, lancé en 2017, fournit au gouvernement, par l’intermédiaire de son agence spatiale, des données météorologiques en continu. Dans sa lutte contre les grandes sécheresses en 2013, le pays les a savamment utilisées et a ainsi découvert un aquifère dans les sols d’une des régions les plus touchées.

Au Nigeria, l’agence spatiale fournit aux forces de sécurité des images satellitaires permettant de traquer les djihadistes de Boko Haram ou les groupes insurrectionnels qui sévissent dans la région pétrolifère du Delta, dans le sud du pays.

Les satellites ont aussi des capacités indispensables pour surveiller et contrôler le territoire. Ils permettent notamment aux forces armées d’opérer avec plus de précision et dans de meilleures conditions de sécurité.

Le Maroc a fait sensation en lançant en novembre 2017 un satellite d’observation baptisé Mohammed VI A. Cet engin est capable de réaliser des clichés d’une résolution de 70 cm. Le satellite a été lancé par Arianespace et construit par Thalès et Airbus. Son usage se veut exclusivement civil, ce qui laisse planer des doutes chez les voisins. Une année après, son binôme, le satellite d’observation de la Terre Mohammed VI B a été lancé depuis Kourou en Guyane française.

Ce dernier servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification ainsi qu’à la surveillance des frontières et du littoral, a indiqué Arianespace. Il rejoindra dans l’espace son binôme le satellite Mohammed VI A.

Les deux satellites Mohammed VI « A » et « B » ont mis à la disposition des ministères et les établissements publics des images satellitaires de haute résolution pendant 2019. Ces images ont couvert une superficie de 250.000 km et ont permis de mettre en place plus de 370 cartes thématiques, indique un rapport officiel.

Les deux engins satellitaires marocains fournissent une base de données de dernière génération aux départements ministériels et aux différents établissements publics. C’est ce qui ressort du premier rapport officiel sur le bilan de ces deux satellites depuis leur mise en orbite.

A ce jour, les deux satellites ont contribué au développement de la cartographie et de plusieurs autres domaines civils. Tout en permettant d’affiner les données et les relevés topographiques, ils ont permis de délimiter avec exactitude les terres agricoles, développer la recherche des sources d’eau et intensifier la lutte contre la désertification.

Sur le plan des infrastructures, les images satellitaires qu’ils ont fournies ont contribué à une meilleure connaissance des périmètres urbains et aident à présent pour lutter contre le rétrécissement des zones agricoles et l’urbanisation anarchique. Dans le domaine de l’environnement, ces données satellitaires permettent une connaissance précise du littoral marocain ainsi qu’une connaissance plus précise des changements de la structure des richesses marines.

Cette ruée vers l’espace pour les Africains paraît aujourd’hui si importante qu’elle est érigée en une ambition continentale. La preuve ? En janvier 2019, l’Union africaine (UA) a entériné la création d’une Agence spatiale africaine (ASA), basée au Caire et dont l’objectif est clairement de faire du continent une puissance mondiale de l’espace. Autant dire que : « L’Afrique regarde aussi vers les étoiles et s’arme pour la conquête de l’espace ».

(Source : APA, 9 janvier 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2068/2230 Régulation des télécoms
  • 180/2230 Télécentres/Cybercentres
  • 1544/2230 Economie numérique
  • 851/2230 Politique nationale
  • 2230/2230 Fintech
  • 262/2230 Noms de domaine
  • 823/2230 Produits et services
  • 703/2230 Faits divers/Contentieux
  • 369/2230 Nouveau site web
  • 2157/2230 Infrastructures
  • 797/2230 TIC pour l’éducation
  • 110/2230 Recherche
  • 130/2230 Projet
  • 1404/2230 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 871/2230 Sonatel/Orange
  • 784/2230 Licences de télécommunications
  • 141/2230 Sudatel/Expresso
  • 462/2230 Régulation des médias
  • 602/2230 Applications
  • 497/2230 Mouvements sociaux
  • 781/2230 Données personnelles
  • 70/2230 Big Data/Données ouvertes
  • 300/2230 Mouvement consumériste
  • 184/2230 Médias
  • 331/2230 Appels internationaux entrants
  • 700/2230 Formation
  • 55/2230 Logiciel libre
  • 843/2230 Politiques africaines
  • 412/2230 Fiscalité
  • 94/2230 Art et culture
  • 287/2230 Genre
  • 714/2230 Point de vue
  • 494/2230 Commerce électronique
  • 699/2230 Manifestation
  • 162/2230 Presse en ligne
  • 73/2230 Piratage
  • 103/2230 Téléservices
  • 425/2230 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2230 Environnement/Santé
  • 159/2230 Législation/Réglementation
  • 169/2230 Gouvernance
  • 822/2230 Portrait/Entretien
  • 82/2230 Radio
  • 342/2230 TIC pour la santé
  • 143/2230 Propriété intellectuelle
  • 33/2230 Langues/Localisation
  • 517/2230 Médias/Réseaux sociaux
  • 917/2230 Téléphonie
  • 95/2230 Désengagement de l’Etat
  • 487/2230 Internet
  • 60/2230 Collectivités locales
  • 192/2230 Dédouanement électronique
  • 506/2230 Usages et comportements
  • 521/2230 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 279/2230 Audiovisuel
  • 1361/2230 Transformation digitale
  • 198/2230 Affaire Global Voice
  • 78/2230 Géomatique/Géolocalisation
  • 155/2230 Service universel
  • 333/2230 Sentel/Tigo
  • 87/2230 Vie politique
  • 738/2230 Distinction/Nomination
  • 27/2230 Handicapés
  • 349/2230 Enseignement à distance
  • 322/2230 Contenus numériques
  • 301/2230 Gestion de l’ARTP
  • 92/2230 Radios communautaires
  • 809/2230 Qualité de service
  • 212/2230 Privatisation/Libéralisation
  • 75/2230 SMSI
  • 226/2230 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1282/2230 Innovation/Entreprenariat
  • 671/2230 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 25/2230 Internet des objets
  • 96/2230 Free Sénégal
  • 176/2230 Intelligence artificielle
  • 107/2230 Editorial
  • 29/2230 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous