Environnement juridique et gouvernance de l’économie numérique : ces sentiers de l’Afrique
mercredi 27 septembre 2017
L’Afrique ne doit nullement rater le coche dans le domaine du numérique. Les Etats africains dans le cadre du partenariat public/privé doivent arriver à mettre en place des infrastructures de pointe pour impulser une gouvernance d l’économie numérique. C’est ce qui ressort d’un panel sur les TICS au deuxième jour du 3ème Forum investir en Afrique de trois jours ouvert avant-hier, lundi, à Dakar.
Le développement de l’Afrique ne se fera sans doute avec l’apport du numérique. Un secteur aux potentialités inestimables et porteur de croissance durable. D’où, la nécessité de mettre en place un bon environnement juridique et une bonne gouvernance de l’économie numérique aux fins d’en tirer le meilleur profit de nos économies respectives.
Antoine Ngom président de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication au Sénégal (Optic), intervenant sur le panel « Tic et bond en avant : S’appuyer sur la révolution numérique pour s’attaquer aux défis de l’Afrique », a laissé entendre que « la révolution du digital aura plus d’impact sur l’image et l’économie de l’Afrique de tous les temps ». Pour lui : « Cette révolution du digital offre au continent, l’occasion de s’imposer en tant qu’acteurs pleins et décideurs potentiels sur la scène mondiale ». Et de prévenir : « Si l’Afrique ne prend pas en main sa transformation digitale, le digital va la transformer lui-même et on subira encore, comme lors des révolutions précédentes, un échec. Il faut qu’on se l’approprie avec les partenaires, mais pas seul ».
Abordant l’approche technique, il fera savoir que la transformation pourrait se réaliser en deux phases : « Il s’agit d’abord de savoir comment utiliser aujourd’hui les technologies et booster l’Economie pour améliorer les performances de nos organisations et influer positivement sur la croissance. Mais aussi et surtout de forcer et transformer les usages et expériences des richesses du digital, pour en faire, un atout pour le bond en avant de l’Afrique », a-t-il relevé.
Jean Pierre Malou
(Source : Sud Quotidien, 27 septembre 2017)