Améliorer la qualité de l’enseignement et la formation des enseignants en science et technologie et la création d’une banque de données, une bibliothèque virtuelle pour les universités ouest-africaines, tel est l’objectif du Campus virtuel africain dont la cérémonie d’installation a été lancé avant-hier à l’Ucad.
Le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, Abdou Salam Sall, a présidé, avant-hier à l’Ucad II, la cérémonie de lancement du Campus virtuel africain (Cva). Ce projet regroupant les universités de 11 pays de l’Afrique de l’Ouest a pour objectif d’améliorer les compétences des enseignants en sciences et technologie par la formation en ligne, le développement d’un réseau régional d’enseignement en science et technologie et la création d’une banque de données pour constituer une bibliothèque virtuelle. L’idée est de mettre en ligne les cours dispensés dans ces universités et de permettre aux enseignants, étudiants et chercheurs d’avoir un outil pédagogique et de recherche en science et technologie. Financé par l’Espagne, le projet, parrainé par l’Unesco, est basé sur le model du Campus virtuel d’Avicenne lancé en 2002 et réunissant 14 pays de la Méditerranée.
Le recteur Abdou Salam Sall s’est félicité du projet qui, selon lui, concrétisera l’Union africaine au niveau des universités. Il a rappelé les efforts importants fournis par l’Ucad pour faciliter à ses enseignants et étudiants l’accès aux Tic et à Internet et son expérience dans l’enseignement à distance avec des écoles telles que l’Ecole des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (Ebad) et la Fastef (Ex-Ens) qui proposent depuis quelques années des Masters à distance. Mais, aussi, le long chemin qui reste à parcourir. « Nous sommes loin de nos objectifs », a-t-il souligné. C’est pourquoi il souhaite que le centre puisse héberger tous les enseignements dispensés à l’Ucad, et permettre une augmentation des enseignements diplômants en ligne afin de permettre « plus de mobilité des étudiants » et « plus de reconnaissance à l’étranger ».
En se fondant sur l’expérience du centre d’Avicenne en Méditerranée, Mouhamed Miloudi, coordonnateur du projet, estime que malgré les différences de langues et de cultures entre les pays membres, ce centre permettra une amélioration de la qualité de l’enseignement scientifique et technologique. « Il n’y a pas de raisons que cela ne marche pas ici », a-t-il déclaré tout en invitant les pays de la sous-région à « s’approprier le projet, à l’enrichir et à le développer ».
Le représentant du Breda, Luc Rukingama, s’est réjoui que ce projet participe à un renforcement des actions déjà entreprises. Mieux, il va constituer un partage d’expériences exigeant « l’impérieux besoin de mutualisation des connaissances ». C’est en cela que l’enseignement des sciences et de la technologie constitue « une priorité pour l’Union africaine », dit Moses Bayingana de l’Ua. Aussi, s’est-elle engagée à mobiliser les ressources pour développer le centre. Il faut rappeler que le projet de Cva a été approuvé par les gouvernements africains dans le cadre du Plan d’action régional sur l’expertise économique (Arapke).
Seydou Ka
(Source : Le Soeli, 6 novembre 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000