L’intégration des technologies de l’information et de la communication dans les collèges et les lycées passe par une maîtrise de cet outil par le corps enseignant. D’où la session de formation organisée à leur profit pour une meilleure vulgarisation de l’enseignement à distance.
Les technologies de l’information et de la communication offrent aux pays qui disposent de faibles moyens financiers et budgétaires de grandes possibilités d’élargissement des contenus et des plateaux de formation grâce à la formation à distance. Forts de cette conviction, l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), le Réseau africain de formation à distance (RESAFAD) et la Commission nationale pour l’Unesco ont ouvert une session de formation, hier à Dakar, à l’intention des enseignants des collèges et lycées intervenant dans les filières scientifiques.
Selon Amadou O. D. Diallo, représentant le docteur Abdulaziz Othman Altwaïjri, directeur général de l’Isesco, « ce type d’enseignement garantit une répartition géographique équilibrée et équitable des établissements scolaires et offre des services pédagogiques pour tous, en fonction des exigences de l’apprenant. » De plus, « l’enseignement à distance figure parmi les méthodes éducatives modernes qui accompagnent les projets scientifiques, technologiques, sociaux et économiques », ajoute-t-il.
Pour le directeur de l’enseignement moyen secondaire général, Léopold Faye, le développement et la mise en œuvre de formations à distance efficaces revêtent une double complexité technico-pédagogique, nécessitant des ressources humaines qualifiées dans de nouveaux métiers de l’éducation. D’où « la stratégie développée par le ministère de l’Education, basée sur la mise en place de structures spécialisées comme le Resafad ainsi que celle de formation pour les personnels de l’éducation. » À cet effet, souligne M. Faye, « les actions de formation réalisées avec l’appui d’Ong et de partenaires au développement ont permis de générer des acteurs de l’éducation capables de mettre en place des formations à distance mais leur nombre reste insuffisant par rapport aux besoins en ressources humaines ».
Le directeur de l’enseignement moyen secondaire général précise que « les dispositifs de formation à distance doivent permettre de compenser la perte de la co-présence physique de celui qui apprend et de celui qui enseigne par la mobilisation de ressources de la médiation technique ». Cette médiation, indique M. Faye, porte tant sur les contenus d’enseignement que sur la relation pédagogique. « La double médiatisation des contenus et de la relation serait une conséquence de la rupture spatio-temporelle propre à l’enseignement et le processus d’apprentissage. » Aussi, est-il nécessaire, selon lui, de faire la distinction entre médias et médium. « Le premier fait référence aux moyens de communication de masse tels que la radio, la télévision alors que le médium est l’intermédiaire obligé entre l’enseignant et les apprenants tels que les documents imprimés, les images, les illustrations etc. », précise-t-il.
Mamadou Guèye
(Source : Le Soleil, 31 octobre 2006)
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