Enseignement à distance : 22 000 enseignants de 15 pays formés par l’IFEF
mardi 9 janvier 2018
Dans ses prises de contact avec les institutions de l’Oif présentes au Sénégal, Mbagnick Ndiaye s’est rendu hier dans les locaux de l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (Ifef). Cette structure a contribué à la formation de 22 000 enseignants dans le réseau des pays concernés par le programme Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (Ifadem).
22.000 enseignants sont formés dans les 15 pays concernés par le programme Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (Ifadem) de l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (Ifef). Ce nombre suivra une courbe exponentielle d’ici la fin de cette année avec 45.000 enseignants touchés par le programme, selon Papa Youga Dieng, coordonnateur d’Ifadem au niveau de l’Ifef. Il a donné ces informations lors de la visite de Mbagnick Ndiaye, ministre de l’Intégration africaine, du Nepad et de la Francophonie.
Ce dernier, dans le cadre de ses prises de contact avec les institutions de la Francophonie présentes au Sénégal était dans les locaux de l’Ifef. Programme phare de cet institut, l’Ifadem, après la phase pilote au Sénégal, a d’abord touché 500 enseignants qui étaient dans les académies de Fatick et Kaolack. Une phase d’extension est prévue pour 1.500 enseignants et va aussi toucher la région de Kaffrine.
« Le ministère de l’Intégration africaine, du Nepad et de la Francophonie est, aujourd’hui, chargé de tous les problèmes de la Francophonie au niveau national. Ce qui n’était pas le cas auparavant.
Notre volonté est d’accompagner les institutions de la Francophonie présentes au Sénégal et de les mettre dans de bonnes conditions », a estimé Mbagnick Ndiaye à l’endroit du directeur de l’Ifef, Emile Tanawa, et de ses collaborateurs. L’Ifef est le quatrième organe de la Francophonie à faire de Dakar son siège. Ces institutions s’activent autour de la question de l’éducation et de la formation. Après la représentation régionale de l’Agence universitaire de la Francophonie, le secrétariat de la Conférence des ministres en charge de l’Education et celle en charge de la Jeunesse et des Sports, l’Ifef vient encore montrer la place importante qu’occupe Dakar dans l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif).
Le ministre est venu donc s’enquérir des préoccupations de l’Ifef. « Nous sommes à votre disposition pour contribuer à la réalisation de vos objectifs. Nous sommes attentifs à toute collaboration dans les domaines d’activités de l’Ifef et de la Francophonie en général, au bénéfice du développement de nos populations », a-t-il dit.
Décidée par les Chefs d’État et de gouvernement, lors du XVe Sommet de la Francophonie, tenu à Dakar en 2014, la création de l’Ifef vise à fournir aux États et gouvernements membres de l’Oif et à ses partenaires une expertise technique pour l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de leurs politiques éducatives afin d’assurer une éducation inclusive et équitable de qualité et de promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous.
En plus de l’Ifadem, d’autres programmes sont développés par l’Ifef comme l’Initiative « Ecole et langues nationales » en Afrique (Elan-Afrique), la Formation et l’insertion professionnelle des jeunes (Fipj) et l’Appui aux innovations et réformes éducatives (Paire).
Oumar Ndiaye
(Source : Le Soleil, 9 janvier 2018)