OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Batik > Archives des éditoriaux > Année 2005 > Encourager la création, la circulation et le partage du savoir

Encourager la création, la circulation et le partage du savoir

mardi 31 mai 2005

Le 25 mai 2005 à Johannesburg s’est déroulé un évènement important qui est pourtant presque passé inaperçu à savoir le lancement de Creative Commons South Africa (ccSA). Quasiment inconnu en Afrique, Creative Commons est un système alternatif de contrats inventé par Lawrence Lessig, Professeur de Droit à l’Université de Stanford (Etats-Unis), en vue de pallier les inconvénients liés au Copyright et à la législation sur le droit d’auteur. Les contrats Creative Commons assurent la protection du droit d’auteur tout en autorisant à l’avance le public à utiliser, diffuser, réutiliser ou modifier les créations de l’esprit (musique, photos, films, textes, site Web, etc.) selon les conditions spécifiées par l’auteur dans le contrat qui leur est associé. En effet, compte tenu de leur caractère restrictif et de leur complexité, les dispositions relatives au Copyright et aux droits d’auteur constituent aujourd’hui un obstacle à la diffusion des œuvres et à la créativité intellectuelle. De plus, compte tenu du fait q’elles impliquent souvent le paiement de droits élevés pour autoriser la diffusion ou la reproduction des oeuvres, notamment dans le domaine de l’édition, elles renchérissent considérablement les coûts des ouvrages littéraires, éducatifs et scientifiques freinant le développement de la culture, d’une manière générale, et obérant, en particulier, les efforts consentis par les pays en voie de développement en matière d’éducation, de formation et de recherche. A l’heure où certains pays développés souhaitent renforcer les restrictions sur le Copyright et la propriété intellectuelle et imposer la brevetabilité des logiciels et du vivant, via l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l’Organisation mondiale du commerce (OMC) voire dans le cadre des négociations commerciales bilatérales en y incluant des clauses dites « TRIPS plus », la plus grande vigilance est de mise sur ces questions. Des pays comme l’Inde, le Brésil ou encore l’Afrique du Sud montrent cependant que les combats contre les puissances dominantes, qu’il s’agisse des états ou des firmes multinationales, sont loin d’être perdus d’avance si la détermination politique et la mobilisation sociale s’épaulent mutuellement. Afin de renforcer cette dynamique internationale naissante, l’Afrique doit s’atteler à la création de chapitres Créative Commons, à vocation nationale ou régionale, afin d’encourager l’éducation, la créativité, l’innovation et par la même le développement. Il est de la responsabilité de la société civile d’impulser un vaste mouvement social, associant l’ensemble des créateurs intellectuels, et visant notamment à inventer des modèles économiques alternatifs permettant de rétribuer le travail des créateurs sans pour autant que leurs implications financière interdisent aux plus démunis d’accéder à la culture. Cela étant, les états sont également interpellés et devraient définir et mettre en œuvre des politiques visant à élargir les frontières du domaine public de l’information. Le principe selon lequel l’information et les travaux produits sur la base de financements publics devraient, sauf cas exceptionnel, pouvoir être utilisés librement devrait ainsi être érigé en règle intangible afin que les fruits de l’effort public ne puissent avoir des retombées bénéficiant d’abord et avant tout à des intérêts privés. Globalement, il s’agit de mettre en œuvre une stratégie reposant sur le triptyque utilisation des logiciels libres pour le développement d’applications et la production de biens et services d’information, recours aux contrats Creative Commons en vue de favoriser la création, la libre circulation et le partage du savoir et extension du domaine public de l’information dans le but promouvoir l’information comme bien public, afin que l’Afrique puisse bâtir une société de l’information inclusive ayant pour objectif l’épanouissement de ses citoyens dans un monde pacifique, juste et solidaire.

Amadou Top
Président d’OSIRIS

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4451/5161 Régulation des télécoms
  • 374/5161 Télécentres/Cybercentres
  • 3512/5161 Economie numérique
  • 2046/5161 Politique nationale
  • 5161/5161 Fintech
  • 551/5161 Noms de domaine
  • 1804/5161 Produits et services
  • 1547/5161 Faits divers/Contentieux
  • 763/5161 Nouveau site web
  • 4923/5161 Infrastructures
  • 1820/5161 TIC pour l’éducation
  • 230/5161 Recherche
  • 275/5161 Projet
  • 3616/5161 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1876/5161 Sonatel/Orange
  • 1646/5161 Licences de télécommunications
  • 273/5161 Sudatel/Expresso
  • 981/5161 Régulation des médias
  • 1295/5161 Applications
  • 1064/5161 Mouvements sociaux
  • 1664/5161 Données personnelles
  • 138/5161 Big Data/Données ouvertes
  • 622/5161 Mouvement consumériste
  • 372/5161 Médias
  • 674/5161 Appels internationaux entrants
  • 1671/5161 Formation
  • 100/5161 Logiciel libre
  • 2139/5161 Politiques africaines
  • 974/5161 Fiscalité
  • 182/5161 Art et culture
  • 595/5161 Genre
  • 1639/5161 Point de vue
  • 1069/5161 Commerce électronique
  • 1533/5161 Manifestation
  • 342/5161 Presse en ligne
  • 141/5161 Piratage
  • 216/5161 Téléservices
  • 933/5161 Biométrie/Identité numérique
  • 322/5161 Environnement/Santé
  • 354/5161 Législation/Réglementation
  • 357/5161 Gouvernance
  • 1821/5161 Portrait/Entretien
  • 157/5161 Radio
  • 814/5161 TIC pour la santé
  • 308/5161 Propriété intellectuelle
  • 73/5161 Langues/Localisation
  • 1059/5161 Médias/Réseaux sociaux
  • 2011/5161 Téléphonie
  • 194/5161 Désengagement de l’Etat
  • 1090/5161 Internet
  • 120/5161 Collectivités locales
  • 454/5161 Dédouanement électronique
  • 1107/5161 Usages et comportements
  • 1072/5161 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 595/5161 Audiovisuel
  • 3245/5161 Transformation digitale
  • 388/5161 Affaire Global Voice
  • 167/5161 Géomatique/Géolocalisation
  • 343/5161 Service universel
  • 684/5161 Sentel/Tigo
  • 187/5161 Vie politique
  • 1578/5161 Distinction/Nomination
  • 36/5161 Handicapés
  • 778/5161 Enseignement à distance
  • 913/5161 Contenus numériques
  • 593/5161 Gestion de l’ARTP
  • 187/5161 Radios communautaires
  • 1756/5161 Qualité de service
  • 464/5161 Privatisation/Libéralisation
  • 144/5161 SMSI
  • 521/5161 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2876/5161 Innovation/Entreprenariat
  • 1380/5161 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 50/5161 Internet des objets
  • 179/5161 Free Sénégal
  • 608/5161 Intelligence artificielle
  • 211/5161 Editorial
  • 35/5161 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous