OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Septembre > En cas de violation des données personnelles et de la vie privée : Les (…)

En cas de violation des données personnelles et de la vie privée : Les Sénégalais peuvent désormais porter plainte devant la Commission de protection

mardi 20 septembre 2011

Données personnelles

La protection des données personnelles et de la vie privée semble être une réalité au Sénégal. La Commission nationale de protection des données personnelles, créée il y a deux ans, a pris du service. Elle invite les Sénégalais à se plaindre devant elle pour un total respect de leurs droits.

Chaque Sénégalais, confronté à une violation de sa vie privée sur le Net, peut maintenant saisir directement la Commission de protection des données personnelles et de la vie privée par une plainte. Cette structure, mise en place depuis le 11 juin 2009, va démarrer ses activités dans quelques jours. Sans donner la date précise, son président Mouhamadou Lô indique que ‘la commission s’occupera de la sauvegarde de la vie privée sur les Nouvelles technologies de l’information et de la communication’.

Il a profité, hier, de la rencontre régionale de l’Association francophone des autorités de protection des données personnelles pour sensibiliser ses compatriotes sur l’existence de sa commission. Les services publics et privés sont obligés de déclarer leurs fichiers à la commission de protection des données personnelles.
Par données personnelles ou à caractère personnel ou encore renseignements personnels, qui signifient tous la même chose, il faut entendre toutes informations permettant d’identifier une personne. Les renseignements peuvent être par écrit, par le son, l’image, la voix, etc. Une loi permettant de protéger ces données personnelles au Sénégal a été votée en 2008. Mais elle n’est pas encore appliquée. Selon le président de la commission de protection, elle le sera sous peu.

En attendant, les Sénégalais listent déjà leurs complaintes. Le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), Momar Ndao, interpelle la commission pour qu’elle prenne en charge des problèmes existants. Pour lui, il est anormal que des opérateurs de téléphonie privés puissent accéder aux fichiers du ministère de l’Intérieur pour valider une inscription sur une carte Sim. ‘La commission doit arrêter l’identification sur les cartes Sim lors des abonnements qui se sont déroulés avant sa mise en place, comme cela se fait en France, au Canada, etc.’, note Momar Ndao.

Selon lui, il faut aussi interdire aux hommes politiques l’accès aux données personnelles. ’Il faut mettre un terme à l’envoi des Sms non sollicités des hommes politiques ou à tous autres courriels non désirés’, prévient le président de l’Ascosen. Pour Me Abdoulaye Babou, l’Etat doit aussi respecter les données personnelles et de la vie privée. Le parlementaire relève un paradoxe sur ce qui se passe au Sénégal. ‘Les textes et la Constitution garantissent la protection de la vie privée des gens. Mais lorsqu’il y a des manifestations ou des opérations d’identification, la police par exemple possède des données sur les citoyens qui peuvent être utilisées à d’autres fins’, regrette-t-il. Me Babou estime que ce qui s’est passé en France avec l’espionnage des journalistes du quotidien Le Monde dans l’affaire Betancourt peut bien se passer au Sénégal si l’on n’y prend pas garde.

Les chantiers de la Commission de protection des données personnelles restent ainsi vastes. Pour le président de la commission, Mouhamadou Lô, les candidats, qui utilisent les données personnelles, doivent respecter le principe à l’information. Car la loi sur la protection des données prévoit l’obligation d’informer la personne sur l’utilisation future des renseignements la concernant. La commission peut interpeller les particuliers et l’Etat qui ne respecteraient pas ces dispositions.

La commission de protection des données personnelles compte onze membres dont deux magistrats de la Cour suprême, deux parlementaires, des membres de la société civile et des droits de l’homme.
Fatou K. Sène

(Source : Wal Fadjri, 20 septembre 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2201/2559 Régulation des télécoms
  • 187/2559 Télécentres/Cybercentres
  • 1720/2559 Economie numérique
  • 937/2559 Politique nationale
  • 2527/2559 Fintech
  • 277/2559 Noms de domaine
  • 916/2559 Produits et services
  • 796/2559 Faits divers/Contentieux
  • 402/2559 Nouveau site web
  • 2559/2559 Infrastructures
  • 930/2559 TIC pour l’éducation
  • 101/2559 Recherche
  • 137/2559 Projet
  • 1652/2559 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 993/2559 Sonatel/Orange
  • 844/2559 Licences de télécommunications
  • 217/2559 Sudatel/Expresso
  • 524/2559 Régulation des médias
  • 647/2559 Applications
  • 544/2559 Mouvements sociaux
  • 825/2559 Données personnelles
  • 69/2559 Big Data/Données ouvertes
  • 329/2559 Mouvement consumériste
  • 189/2559 Médias
  • 350/2559 Appels internationaux entrants
  • 938/2559 Formation
  • 51/2559 Logiciel libre
  • 1008/2559 Politiques africaines
  • 520/2559 Fiscalité
  • 94/2559 Art et culture
  • 326/2559 Genre
  • 792/2559 Point de vue
  • 543/2559 Commerce électronique
  • 801/2559 Manifestation
  • 191/2559 Presse en ligne
  • 67/2559 Piratage
  • 112/2559 Téléservices
  • 503/2559 Biométrie/Identité numérique
  • 164/2559 Environnement/Santé
  • 181/2559 Législation/Réglementation
  • 186/2559 Gouvernance
  • 915/2559 Portrait/Entretien
  • 78/2559 Radio
  • 390/2559 TIC pour la santé
  • 146/2559 Propriété intellectuelle
  • 32/2559 Langues/Localisation
  • 574/2559 Médias/Réseaux sociaux
  • 1009/2559 Téléphonie
  • 105/2559 Désengagement de l’Etat
  • 529/2559 Internet
  • 62/2559 Collectivités locales
  • 207/2559 Dédouanement électronique
  • 625/2559 Usages et comportements
  • 560/2559 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 294/2559 Audiovisuel
  • 1608/2559 Transformation digitale
  • 200/2559 Affaire Global Voice
  • 86/2559 Géomatique/Géolocalisation
  • 170/2559 Service universel
  • 351/2559 Sentel/Tigo
  • 103/2559 Vie politique
  • 827/2559 Distinction/Nomination
  • 24/2559 Handicapés
  • 367/2559 Enseignement à distance
  • 364/2559 Contenus numériques
  • 328/2559 Gestion de l’ARTP
  • 94/2559 Radios communautaires
  • 947/2559 Qualité de service
  • 229/2559 Privatisation/Libéralisation
  • 80/2559 SMSI
  • 268/2559 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1405/2559 Innovation/Entreprenariat
  • 754/2559 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2559 Internet des objets
  • 95/2559 Free Sénégal
  • 352/2559 Intelligence artificielle
  • 103/2559 Editorial
  • 11/2559 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous