En Sierra Leone, la technologie Blockchain pour éviter la fraude électorale
mercredi 14 mars 2018
C’est une grande première au monde. La Sierra Leone a fait usage de la technologie blockchain lors du premier tour de la présidentielle qui s’est déroulé la semaine dernière. A en croire le site businessinsider.fr, c’est la société suisse Agora qui a fourni ce service à la région occidentale du pays, la plus peuplée et qui abrite la capitale Freetown. Comment ça marche ? De la même façon que la Blockchain offre de la transparence aux transactions électroniques des cryto-monnaies, elle apporte également de la transparence dans les opérations électorales.
Après le vote, chaque bulletin a été enregistré en utilisant une technologie Blockchain spécialisée, explique le site businessinsider.fr qui informe que l’entreprise suisse a pu stocker chaque vote dans un réseau de Blockchain privé et commun accessible uniquement aux responsables chargés de veiller sur le scrutin. Ce qui contribue clairement à réduire les cas de fraude puisque le vote est validé sur le réseau en temps réel. Le directeur général d’Agora, Leonardo Grammar, interrogé par la BBC, « pense vraiment que cette élection marque le début d’un mouvement bien plus grand de votes grâce à la Blockchain ».
On devrait s’attendre dans les prochains mois que l’extension de cette technologie en dehors du monde des cryto-monnaies soit étendue à d’autres pays, après la Sierra Leone. « Vous ne vous attendez probablement pas à ce que ce pays soit le premier à utiliser la technologie de vote transparent », a déclaré de son côté le directeur des opérations d’Agora, Jaron Lukasiewicz. Le premier tour de la présidentielle sierra leonaise a vu le leader de l’opposition Julius Maada Bio du parti Sierra Leone’s People arriver en tête avec 43,3 % des voix devant Samura Kamara, le candidat du pouvoir.
(Source : CIO Mag, 14 mars 2018)