Emploi des jeunes : Le Restic persuadé de l’efficacité des Ntic contre le chômage des jeunes
lundi 14 janvier 2013
Le Rassemblement des Entreprises du Secteur des TIC se dit persuadé que les Ntic peuvent contribuer, mieux que tout autre levier, à la couverture sanitaire des populations en zone rurale et aussi à la lutte contre le chômage des jeunes.
Pour la question de l’emploi des jeunes, le Restic s’est dit convaincu, selon ses études menées par un task force en interne, que le Sénagal est obligé de recourir aux travaux et chantiers à haute intensité de main d’œuvre dans les domaines des travaux publics, de l’environnement, de l’énergie et de l’agriculture, en sus du secteur tertiaire avec le commerce, l’informatique, les télécommunications dont les centres d’appel et le off-shoring. Pour ce faire, il suggère un retour à l’Agence des Travaux d’Intérêt Public (Agetip) dont la mission originelle était de financer et faire exécuter des travaux d’intérêt public, source d’emploi et de revenus pour les jeunes, quel que soit le niveau de formation. « L’Agetip doit laisser aux nombreux cabinets -conseil qui existent dans ce pays les mission de maîtrise d’ouvrage (MOA) et d’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO). Notre pays a formé, suffisamment, d’ingénieurs de conception et d’ingénieurs de travaux dans le génie civil, pour prendre en charge, mieux que l’Agetip, les missions d’assistance dans l’exécution en amont et en aval des chantiers, projets et travaux », ont déclaré les membres du réseau.
Concernant la couverture sanitaire des populations en zone rurale, le Restic de noter que l’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré la télémédecine comme composante du 8e Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD), pour favoriser la réalisation d’autres OMD liés à la santé, tels que la lutte contre la mortalité infantile et maternelle, la lutte contre le VIH/Sida et les autres grandes épidémies. Le RESTIC considère ainsi que la généralisation de la télémédecine au Sénégal et la mise en place de plateforme dans le domaine va générer beaucoup d’activités dans le secteur de l’informatique et des systèmes de communication électronique filaire et non filaire. « Aussi, la réactivation des projets de santé électronique ou e-médecine ou télémédecine doit-il aller de pair avec la relance du Fonds de Solidarité Numérique dont notre pays fut porteur, afin de créer des mécanismes de transfert de technologie entre universités et hôpitaux des pays du Nord et ceux du Sud », a déclaré l’organisation. Elle est en effet, convaincue que le Sénégal a les pré-requis, avec ses ingénieurs et techniciens dans tous les secteurs des Ntic, pour tirer profit des avantages, raccourcis et gains de l’électronique appliquée à la santé.
Mamadou Diouf
(Source : Rewmi, 14 janvier 2013)