C’est comme si le boss de la 2STV confirmait les craintes et préoccupations que j’ai soulevées la semaine dernière. Le passage de l’analogique au numérique tourne au « nightmare » pour les acteurs du secteur de l’audiovisuel.
Même si le Contan ne veut pas le reconnaître et campe sur ses certitudes, la réalité est que les chaines de télévisions se trouvent devant une situation assez floue due essentiellement à un déficit de communication et surtout à une illisibilité sur ce que leur réserve le Contan. Les Sénégalais ont applaudi quand l’équipe drivée par Amadou Top a joué la préférence nationale en attribuant à Excaf le marché de l’opérateur de multiplexage, mais il y a comme une chape de plomb dans les ailes du Contan quant à sa capacité à rassurer les patrons de chaines comme El Hadj Ndiaye qui déplorent, à juste titre, le flou qui entoure leur avenir.
El Hadj Ndiaye a raison de s’interroger sur la lisibilité des actions du Contan mais il a tort aussi de ramener le passage au numérique à la seule question des chaines de télévision. Le passage est beaucoup plus complexe que cela. Le Contan va devoir se bouger et faire face à d’autres questions qui vont au-delà des patrons de chaines. La question des téléviseurs qui continuent à être massivement importés sans aucun encadrement pour voir s’ils sont aux normes ou pas. Contrairement à beaucoup de pays européens ou autres, notre pays, à l’instar de ceux de l’Uemoa, a choisi la norme de diffusion DVB-T2 et la MPEG 4 pour la compression. Cette norme que nos techniciens ont fait adopter entraîne aussi des conséquences sur le choix des téléviseurs qui peuvent supporter la DVB-T2.
En effet, la plupart des téléviseurs vendus ici, même neufs, auront besoin d’un décodeur pour diffuser la norme choisie au Sénégal. Et cela personne n’en parle, alors qu’au finish ce qui importe pour les sénégalais c’est de disposer d’un téléviseur capable de leur faire voir leurs chaines nationales. Comment équiper toutes familles sénégalaises en décodeurs ? À quel coût ? Qui va payer ? Et avec quel nombre de chaines ? Quelles seront les chaines payantes ? Quelles seront les chaines gratuites ? Voilà une série de questions sur lesquelles les Sénégalais et les responsables de chaines attendent des réponses.
Adama Sow
(Source : Leral, 9 juillet 2014)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000