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Ejara permet d’investir plus facilement sur les cryptomonnaies avec des Francs CFA

mardi 3 mai 2022

Fintech

Parce que la famille de Nelly Chatué-Diop avait tout perdu à cause de la dévaluation du FCFA, elle a d’abord voulu épargner en devises. Mais son projet a débouché sur opportunité qui change la manière d’investir sur les cryptomonnaies.

Ejara, une entreprise basée à Douala, et fondée par la camerounaise Nelly Chatué-Diop, a fait l’actualité fin 2021, lorsqu’elle a annoncé avoir mobilisé 2 millions $ seulement un an après sa création, pour financer les prochaines étapes de sa croissance. Mais ce que beaucoup de personnes ignorent, c’est la révolution qu’elle a introduite dans le pays en permettant d’investir en FCFA sur les cryptomonnaies.

Des vidéos sur la plateforme YouTube renseignent qu’il était déjà possible d’acheter et de conserver ces nouveaux genres d’actifs financiers. Mais la procédure est longue, complexe et limitée. Si des plateformes existantes permettent de gérer un portefeuille digital, l’étape du paiement reste la plus délicate, car il faut faire un transfert d’argent via le mobile à la personne qui veut céder ses cryptomonnaies. Aussi sur ces plateformes, les clés du portefeuille virtuel ne sont pas détenues par les clients, les exposant à des risques de pertes en cas d’attaques par des cybercriminels.

Ejara apporte une solution à ces deux problèmes. Sa plateforme permet d’effectuer des transactions sans aucune opération extérieure. Par ailleurs, la clé des portefeuilles de ses utilisateurs est leur possession, réduisant ainsi les risques. Mais au-delà de réduire les étapes pour l’investissement dans les cryptomonnaies, la plateforme donne aussi la possibilité aux Africains de la diaspora de partager leurs gains avec leurs familles via des transferts d’argent ou de crypto-monnaies. Pour sécuriser le processus, l’entreprise dit travailler sur la blockchain Tezos, qui revendique un solide bilan de sécurité.

La solution proposée par Ejara est la rencontre entre le passé de sa fondatrice et son évolution académique et professionnelle. Nelly Chatué-Diop confie avoir été touchée très jeune, en 1994, par les conséquences de la brusque dévaluation du FCFA qui avait réduit le pouvoir d’achat de ses parents. « J’étais très jeune et nous faisions partie de la classe moyenne. Du jour au lendemain, toutes nos économies ont diminué et le gouvernement n’a même pas pu payer les salaires », a-t-elle fait savoir, selon les propos recueillis par Techcrunch.

Son cursus académique lui a donné des outils pour apprendre à développer des solutions informatiques et son parcours professionnel lui a permis d’acquérir de l’expérience dans la création et la gestion des processus de paiement et de tarification. Même si de nombreuses plateformes permettent à des personnes basées en Afrique d’investir directement sur des crypto-monnaies, peu étaient connues dans les pays de l’Afrique francophone subsaharienne.

Ejara revendique déjà près de 8000 utilisateurs, mais doit évoluer sur un marché où la régulation impose des barrières. Dans les zones CEMAC et UEMOA, les banques centrales sont réticentes à autoriser ce type de transactions. Elles sont confortées par des situations où des plateformes promettant de gros rendements ont entraîné des pertes pour leurs utilisateurs. La décision de la République centrafricaine de faire du Bitcoin une monnaie légale semble être une opportunité.

Aujourd’hui, l’entreprise se tourne vers de nouveaux objectifs. Elle veut permettre à ses utilisateurs d’acheter des actions en bourse d’entreprises comme Amazon, Netflix ou Microsoft, d’investir sur les matières premières et surtout d’acheter des monnaies étrangères comme le dollar américain. A ce moment-là, Nelly Chatué-Diop aura complètement réalisé son rêve, de mettre à des solutions d’investissement et d’épargne à la disposition des personnes vivant en Afrique, qui les protégeront contre une éventuelle dévaluation.

Naturellement, cette protection a un prix. Pour chaque transaction, la plateforme prélève des frais conformément à son modèle économique.

(Source : Agence Ecofin, 3 mai 2022)

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