Economie numérique - Le « Sénégal numérique 2015 », pour booster la croissance
samedi 26 juin 2010
Faire du numérique un vecteur de croissance, est l’ambition du Réseau international de développement de l’économie numérique (Riden) dont les membres ont fait face à la presse, hier, pour annoncer, le lancement le 5 juillet, à Dakar, d’un plan de développement de l’économie numérique « Sénégal numérique 2015 ».
L’économie numérique (télécommunications, audiovisuel, logiciel, services informatiques, services en ligne) est aujourd’hui perçue comme l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie mondiale. Et dans la plupart des pays développés, son taux de croissance est le double de celui de l’économie. Elle représente désormais plus de 25 % de la croissance mondiale, selon les prospectives elle en représentera 30 % avant 5 ans. L’objectif du Réseau international de développement de l’économie numérique (Riden) est donc de faire profiter le Sénégal de ces avantages, s’est fixé l’objectif d’accompagner le Sénégal dans le développement de l’économie numérique, à travers un plan de développement axé sur quatre priorités.
Ce plan, selon le directeur exécutif du Riden, Cheikh Seck, devra permettre à tous les Sénégalais d’accéder aux réseaux et aux services numériques, de développer la production et l’offre de contenus numériques, accroître et diversifier les usages et les services numériques dans les entreprises, les administrations, les collectivités locales et chez les particuliers, moderniser notre gouvernance de l’économie numérique. Celle-ci, qui consiste à transformer l’innovation en croissance économique, est aussi présentée comme un moyen de créer de l’économie et de la valeur. « Il ne s’agit pas seulement de faire de l’informatique, mais de créer de nouveaux pôles », indique M. Seck, qui a présenté l’économie numérique comme un important facteur de gain de compétitivité des économies développées et des économies en voie de développement.
« Les investissements dans l’économie numérique sont identifiés comme les plus productifs, parce qu’ils accroissent la compétitivité de l’ensemble des autres secteurs de l’économie, surtout dans l’éducation », a-t-il indiqué.
Le réseau se veut donc d’être une « force de propositions » dans la mise en place des politiques publiques et privées dans le domaine du numérique, afin de permettre à l’Afrique et particulièrement le Sénégal, de tirer profit de la révolution numérique.
Adama Mbodj
(Source : Le Soleil, 26 juin 2010)