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Economie numérique : Huawei va former 30.000 ingénieurs en Afrique

samedi 16 janvier 2016

Economie numérique

À l’occasion du dernier sommet Chine-Afrique qui s’est tenu au mois de décembre, à Johannesburg, l’entreprise chinoise de téléphonie mobile et d’informatique Huawei a annoncé son intention de former 30.000 ingénieurs sur le continent africain.

Huawei, la marque chinoise qui vend des téléphones de qualité mais bon marché a annoncé son intention de former 30.000 ingénieurs en Afrique, selon Ecofin. La même source citant Roland Sladek, vice-président du groupe pour la zone Europe-Afrique-Moyen Orient, souligne que l’entreprise de Shenzhen est en train de construire les installations de plus de 80 % des réseaux 4G en Afrique et tire l’équivalent de 50.000 kilomètres de fibre optique à travers le continent. « Nous étions souvent considérés comme la marque chinoise vendant seulement des téléphones bon marché. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, nous vendons des appareils entre 500 et 700 dollars pièce, essentiellement à la classe moyenne africaine, et nous installons sur le continent les télécoms de demain. Nous sommes déjà numéro deux en Afrique » a-t-il souligné.

Les deux tiers du personnel de Huawei en Afrique sont des employés locaux. Une stratégie bien différente de la plupart des multinationales chinoises qui font surtout appel à des expatriés. Cela a permis à l’entreprise chinoise de signer une quarantaine de partenariats avec des groupes de téléphonie africains tels que Camtel au Cameroun, Orascom en Égypte ou, encore, Etisalat en Centrafrique.

Pour Jérémy Rubel, expert dans les technologies de télécommunication, « Huawei a débauché les meilleurs ingénieurs du monde des télécoms. Quand les Chinois investissent à l’étranger, ils ne veulent pas tuer la poule juste pour avoir un œuf. Ils savent que les meilleures innovations viennent de l’Occident et ils cherchent donc à en profiter. Pas à les copier, ni à les voler… Car cela tuerait leur développement ». D’après lui, Huawei est la seule entreprise privée chinoise qui a réussi à s’imposer à l’international en misant uniquement sur la recherche et le développement : « Plus de 14 % de ses revenus mondiaux – soit six milliards de dollars par an – y sont ainsi investis. Un ratio similaire à une marque comme Google », précise-t-il.

Lors du dernier sommet Chine-Afrique qui s’est déroulé en décembre, à Johannesburg, Huawei était le seul représentant des télécoms chinois dans la délégation officielle du Forum des entrepreneurs. Charles Ding, l’un des vice-présidents de la société chinoise, a présenté son programme « Afrique connectée » dont les objectifs sont d’installer des réseaux de téléphones portables dans plus de 500 villages africains, former 30.000 ingénieurs sur le continent et, d’une manière générale, avoir une nouvelle approche du commerce en Afrique afin de faire démentir les multiples préjugés associés aux entreprises chinoises.

Fondée par un ancien colonel de l’armée populaire de libération à la fin des années 1980, Huawei qui emploie aujourd’hui 170.000 personnes à travers le monde, symbolise l’ascension des nouvelles technologies chinoises sur les marchés émergents.

Benjamin Ndiaye avec Ecofin et Le monde

(Source : Le Soleil, 16 janvier 2016)

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