OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Novembre 2019 > E-Commerce : le « model opérationnel » de Jumia se défait du marché camerounais

E-Commerce : le « model opérationnel » de Jumia se défait du marché camerounais

mercredi 20 novembre 2019

Commerce électronique

Jumia Cameroun, entreprise leader de e-commerce en Afrique a annoncé la réduction de ses activités dans le pays, rapporte la presse locale depuis lundi. Une nouvelle qui a bousculé la toile et dont les raisons bien qu’expliquées par la firme, suscitent la controverse.

« Jumia révolutionne le shopping au Cameroun ! Commandez vêtements, téléphones laptops et bien plus encore en ligne et faites-vous livrer partout au Cameroun ! » Ce slogan qu’affiche encore la société sur son compte twitter semble lointain, vu les informations diffusées au départ sous fond de rumeurs et d’indiscrétions. Lesquelles laissent entendre qu’à l’instar du Congo et du Gabon, le leader du commerce électronique a fermé aussi les portes au Cameroun.

Loin d’être une intox, la nouvelle a été confirmée lundi dernier par une communication du groupe. Il a annoncé la réduction de la taille de ses activités dans le pays.

En effet, Il y’a quelques heures, Jumia Cameroun a annoncé sur sa page Facebook, l’exploitation d’un portail unique dans le pays qui permettra à ses usagers de continuer à faire des achats en ligne sur leur site de petites annonces dénommé Jumia Deals.

D’après Kone Dowogonan le CEO de la filiale, repris par les médias camerounais, il est désormais question de transférer toutes les opérations au Cameroun vers le modèle des annonces en ligne gratuites.

A cette nouvelle s’ajoutent des détails sur les dispositions prises au préalable. Notamment sur les paiements et la gestion des marchandises actuellement prépayées.

Les paiements seront effectués conformément à la périodicité choisie par les clients. Les retours ou les annulations de commandes suivant un calendrier individualisé et depuis l’entrepôt central de l’entreprise sont également engagées dans ce processus.

Jumia a aussi prévu de rembourser au plus tard le lundi 25 novembre, tous les clients ayant prépayé leurs commandes tandis qu’ils garderont les accès Seller center jusqu’à ce que toutes les transactions en cours soient closes et tous les cas litigieux gérés.

Controverses sur les raisons

Selon Dowogonan, il s’agit d’une « décision difficile » prise « en dépit de la croissance rapide enregistrée mois après mois et du retour positif des clients ». D’après, la presse locale, il a surtout rapporté que cette décision a été prise après la conclusion que le model opérationnel de Jumia ne convient pas au contexte économique actuel du Cameroun.

Et pourtant, l’année dernière, le pays était dixième des pays africains dans le classement de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) basé sur l’indice du commerce électronique d’entreprise à consommateur (B2C).

D’aucuns suspectent que cette décision corresponde plutôt à la crise financière que traverse l’entreprise depuis son introduction à la Bourse de New York. Car, malgré la croissance rapide rappelée par le CEO Dowogonan, les rendements de Jumia ont considérablement été affectés par des charges importantes. La licorne a perdu plusieurs milliards de fcfa au cours de cette année.

Mais pour des acteurs de la sphère technologique comme l’entrepreneure camerounaise Rebecca Enochong, les nouvelles dispositions de la société n’ont rien à voir avec les finances.

« Jumia ne ferme pas par manque de cash. Dans ses derniers résultats, elle affiche €291 millions (191 milliards CFA) en compte. Comme l’a fait Andela récemment, elle pourrait financer un programme de réinsertion/de soutien pour le staff licencié. D’ailleurs on espère qu’elle le fera » a t-elle commenté sur son compte Twitter.

Pour de nombreux internautes, les activités de cette entreprise ne pouvaient pas faire long feu, du fait de la mauvaise qualité des produits commercialisés par leurs canaux. Des témoignages qui contredisent les paroles du responsable de Jumia Cameroun dans une interview accordée à un média camerounais. Il y affirme que la qualité des produits est un élément clé obligatoirement vérifiée par la boite.

Cependant, pour Jean Pierre Boep, un expert de la sphère digitale, Jumia a fait un gros travail sur le changement de perception des acheteurs en ligne.

« La marge de personnes non satisfaites restant faible. Mais cela n’en fait pas de facto un secteur rentable. Il pense qu’il faut miser sur la durée » a t-il ajouté.

Entre temps difficile de se prononcer sur la conséquence de cette décision sur les centaines d’employées qui perdent leur emploi, chez Jumia, et les nombreux partenaires de l’entreprise.

Aurore Bonny

(Source : CIO Mag, 20 novembre 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4286/5004 Régulation des télécoms
  • 352/5004 Télécentres/Cybercentres
  • 3328/5004 Economie numérique
  • 1888/5004 Politique nationale
  • 5004/5004 Fintech
  • 516/5004 Noms de domaine
  • 1778/5004 Produits et services
  • 1517/5004 Faits divers/Contentieux
  • 745/5004 Nouveau site web
  • 4722/5004 Infrastructures
  • 1699/5004 TIC pour l’éducation
  • 215/5004 Recherche
  • 243/5004 Projet
  • 3358/5004 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1812/5004 Sonatel/Orange
  • 1589/5004 Licences de télécommunications
  • 277/5004 Sudatel/Expresso
  • 934/5004 Régulation des médias
  • 1273/5004 Applications
  • 1025/5004 Mouvements sociaux
  • 1589/5004 Données personnelles
  • 129/5004 Big Data/Données ouvertes
  • 595/5004 Mouvement consumériste
  • 364/5004 Médias
  • 661/5004 Appels internationaux entrants
  • 1643/5004 Formation
  • 90/5004 Logiciel libre
  • 2011/5004 Politiques africaines
  • 923/5004 Fiscalité
  • 168/5004 Art et culture
  • 573/5004 Genre
  • 1562/5004 Point de vue
  • 1019/5004 Commerce électronique
  • 1550/5004 Manifestation
  • 326/5004 Presse en ligne
  • 125/5004 Piratage
  • 204/5004 Téléservices
  • 913/5004 Biométrie/Identité numérique
  • 305/5004 Environnement/Santé
  • 332/5004 Législation/Réglementation
  • 338/5004 Gouvernance
  • 1750/5004 Portrait/Entretien
  • 145/5004 Radio
  • 773/5004 TIC pour la santé
  • 267/5004 Propriété intellectuelle
  • 59/5004 Langues/Localisation
  • 1040/5004 Médias/Réseaux sociaux
  • 1964/5004 Téléphonie
  • 193/5004 Désengagement de l’Etat
  • 1057/5004 Internet
  • 115/5004 Collectivités locales
  • 460/5004 Dédouanement électronique
  • 1072/5004 Usages et comportements
  • 1045/5004 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 558/5004 Audiovisuel
  • 3078/5004 Transformation digitale
  • 391/5004 Affaire Global Voice
  • 157/5004 Géomatique/Géolocalisation
  • 312/5004 Service universel
  • 678/5004 Sentel/Tigo
  • 179/5004 Vie politique
  • 1509/5004 Distinction/Nomination
  • 35/5004 Handicapés
  • 760/5004 Enseignement à distance
  • 848/5004 Contenus numériques
  • 608/5004 Gestion de l’ARTP
  • 194/5004 Radios communautaires
  • 1706/5004 Qualité de service
  • 440/5004 Privatisation/Libéralisation
  • 141/5004 SMSI
  • 490/5004 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2757/5004 Innovation/Entreprenariat
  • 1333/5004 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 56/5004 Internet des objets
  • 172/5004 Free Sénégal
  • 543/5004 Intelligence artificielle
  • 194/5004 Editorial
  • 24/5004 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous