Alors que le succès du commerce électronique ne cesse de croître à travers le continent africain, les efforts déployés afin de favoriser une livraison irréprochable des marchandises aux clients doivent être intensifiés. Cette constatation est confirmée par le rapport « Global e-Commerce Logistics 2015 », qui révèle que la logistique du commerce électronique évolue vivement au rythme de ce marché en rapide mutation.
Sumesh Rahavendra, responsable des ventes auprès de DHL Express pour l’Afrique subsaharienne, indique que la livraison des marchandises achetées en ligne, quoique l’un des éléments les plus importants de l’expérience d’achat électronique du client, est souvent négligée par les détaillants.
Un récent rapport publié par McKinsey & Company a révélé que le commerce électronique pourrait représenter 10 % des ventes au détail des plus grandes économies du continent africain d’ici 2025. La naissance du commerce électronique révolutionne les pratiques logistiques locales et les réseaux physiques de distribution.
« Les consommateurs ont désormais accès à toute une série de produits qu’ils peuvent acheter sur un simple clic. Ils sont par ailleurs de plus en plus nombreux à s’attendre à une livraison immédiate, ce qui accroît l’importance de la logistique. Cette situation encourage à son tour les détaillants et les fournisseurs de logistique à rechercher de nouvelles initiatives pour améliorer les services de livraison et offrir des avantages compétitifs, tels que par exemple la livraison le jour-même ou une politique flexible pour le retour des marchandises. »
L’étude « Global E-Tailing 2025 »réalisée par DHL a analysé le rôle du commerce électronique dans la vie des consommateurs à l’horizon 2025, ainsi que son impact sur le consumérisme, la vente au détail et la logistique. L’étude a révélé qu’avec la poursuite du succès de la vente en ligne sur les marchés développés et sur les marchés émergents, les entreprises de logistique joueront un rôle clé dans la fourniture de solutions cruciales de gestion de la chaîne d’approvisionnement qui soient capables de s’adapter à l’évolution des habitudes d’achats des consommateurs.
L’étude révèle que le commerce électronique progressant rapidement sur le continent, de nombreuses entreprises cherchent encore à déterminer ce que cet essor signifiera pour les infrastructures de leur réseau de distribution. Lorsque le commerce électronique a fait son entrée sur le marché, le côté pratique consistant à pouvoir acheter un produit sans sortir de chez soi prévalait. Une fois l’achat effectué, il suffisait d’attendre que le paquet soit livré à domicile. Les délais de livraison s’élevaient à quelques jours, voire semaines. Aujourd’hui, la classe moyenne, en augmentation d’un bout à l’autre du continent, souhaite une plus grande variété de produits et de services assortie de délais de livraison plus courts. Les délais de livraison sont désormais mesurés à la minute et à l’heure près. Les livraisons doivent par ailleurs être effectuées à des heures et à des endroits appropriés, définis par le client .
« Le commerce électronique fait en outre le bonheur des consommateurs vivant dans des zones périphériques et ayant sinon difficilement accès à des magasins traditionnels. Les cyberdétaillants internationaux et nationaux proposent désormais la livraison à domicile d’un vaste éventail de produits de grande qualité ».
« Leur choix devrait donc se porter sur des fournisseurs de logistique fiables et réputés, ces derniers représentant en définitive une extension des activités des cyberdétaillants et un point de contact important avec lequel les clients interagissent directement en fin de transaction. La concurrence dans le secteur du commerce électronique est féroce. Il est donc important de satisfaire pleinement le client à chaque transaction, afin de l’encourager à renouveler son expérience d’achat », conclut M. Rahavendra.
(Source : Ajo News, 2 mai 2015)