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Drones : l’Afrique se positionne dans un marché potentiel de 84 milliards de dollars

dimanche 5 mars 2017

Malgré l’hésitation des politiques pour adopter des réglementations adéquates pour l’utilisation commerciale des drones, les entreprises et les pays se positionnent déjà sur ce marché du futur. Même s’il est difficile de "mesurer" sa taille en raison du flou qui enveloppent les possibilités d’utilisation des drones, une firme américaine estime que ce marché atteindra les 84 milliards de dollars d’ici 2025. Et tout porte à croire que l’Afrique abritera un bon morceau de ce business. Décryptage.

84,31 milliards de dollars. C’est la taille qu’atteindrait le marché des solutions d’affaires basées sur le drone d’ici l’année 2025, selon un nouveau rapport de Grand View Research, Inc. Pour le cabinet américain d’études de marché et de consulting, l’intérêt pour les drones ne se limite plus aux loisirs et a trouvé de nouveaux domaines d’utilisation. Selon le cabinet, les applications réelles des véhicules aériens sans pilote (UAV) se développent plus rapidement que jamais dans un large éventail d’industries. La raison en est que beaucoup gouvernements du monde, dont des africains, se sont montré flexibles en adoptant des réglementations qui, tout en restant rigoureuses, facilitent l’utilisation et l’investissement dans cette technologie. Le marché n’a pas tardé à réagir. De nombreuses sociétés à travers le monde créent de nouvelles possibilités d’affaires et de services basés sur les drones.

L’Afrique, leap-frog...

Mi-février 2017, le Kenya a adopté un texte de loi réglementant l’usage commercial des drones, devenant ainsi le deuxième pays après le Rwanda dans la région à anticiper « the next big thing » (le prochain grand changement, en français). Le régulateur de l’aviation civile du Kenya (KCAA) a déclaré qu’un accord de principe a été trouvé avec les principaux organes de sécurité pour lancer les projets de loi. L’annonce n’a pas manqué de stimuler l’appétit des entreprises, qui n’ont pas attendu le feu vert définitif des autorités pour commencer à importer des drones sans se soucier des implications juridiques.

Dans le monde, la Pologne a été le pionnier de la mise en œuvre d’une législation concernant l’application commerciale des drones, y compris les règles d’assurance, les règles applicables aux vols (BVLOS) et la formation nécessaire aux pilotes. Elle est suivie par Singapour et l’Afrique du Sud.

Astral Aviation, une entreprise de logistique basée au Kenya, a déjà prévu d’ouvrir un aéroport pour drone à la piste d’atterrissage de Kapese à Lokichar. Les appareils auront plusieurs fonctionnalités au service de l’exploration pétrolière dans la région. La firme a déclaré que l’installation, la première en Afrique, sera prête en février de l’année prochaine.

L’avenir : "Drones As A Service"

Ce n’est là qu’un petit exemple de l’intégration des drones dans les activités quotidiennes. Parmi les activités qui bénéficieront de façon significative de l’usage des drones, on pourra citer l’agriculture, le génie civil, la cartographie, la maintenance des infrastructures, l’inspection, la sécurité, la surveillance et les grands projets immobiliers. L’exploitation minière et l’assurance devraient également tirer profit de l’expansion potentielle de l’intégration des drones dans leurs opérations afin d’améliorer le processus en obtenant une accessibilité facile aux données de haute qualité.

Pour le moment, les entreprises cherchent à se procurer des données et des services d’information plutôt que d’investir directement dans l’équipement. Des startups explorent rapidement l’utilisation des drones dans les situations de lutte contre les incendies aériens et les situations d’urgence, ainsi que dans la conception d’infrastructures et de complexes résidentiels et commerciaux.

Même si la rentabilité de ce nouveau genre d’activité parait prometteuse, ce sont surtout les aspects législatifs et réglementaires des opérations de drone qui préoccupent les entreprises. Pour contourner le risque, les entreprises se dirigent vers un modèle où la gestion de leurs flottes de drones est déléguée à des prestataires de services. Selon le rapport, un grand nombre d’organisations contractent avec des fournisseurs de services basés sur les drones (Drone as a Service (DaaS))

Mehdi Lahdidi

(Source : La Tribune Afrique, 5 mars 2017)

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