Le Dr Raphaél KOFFI, est le Directeur de la Commission Télécommunication de la CEDEAO. Il a participé à un atelier multi-acteur d’échanges et de validation des résultats de recherches menées sur les enjeux régionaux et internationaux de la libéralisation du commerce des services TIC du projet LICOM (Libéralisation internationale du commerce des services TIC) qui se déroulait du 1er au 2 juillet à Dakar. Après la rencontre organisée par l’Institut PANOS Afrique de l’ouest en partenariat avec le Centre de Recherches économiques et sociales(CRES), M. Koffi nous a livré ses impressions. Entretien...
Pressafrik.com : Que pensez-vous du projet LICOM qui est à l’origine de cet atelier de validation des résultats de recherches ?
Dr Raphaél Koffi : Le projet LICOM (Libéralisation internationale du commerce des services TIC) est assez intéressant parce que c’est un sujet d’actualité. Nous avons, dans les années 90, déclenché le processus de libéralisation du secteur de Techniques d’informations et de la communication (TIC) et des Télécommunications. Malheureusement, jusqu’à présent, il n’y a jamais eu d’études de ce genre permettant de voir l’impact sur le développement socio-économique. Certes, nous voyons qu’il y a un impact positif mais, il n’y a jamais eu d’études. C’est pourquoi, le projet LICOM est une première étape pour donner des résultats vraiment parlants et concrets sur l’impact de la libéralisation dans les secteurs de TIC et des Télécommunications.
Pressafrik.com : Que retenez-vous après ces deux jours de restitution des recherches ?
Dr Raphaél Koffi : Ce que nous retenons, c’est que le secteur de la libéralisation des TIC et des Télécommunications a apporté beaucoup de choses, notamment la création d’emplois et l’ouverture du marché à l’ensemble des secteurs. Nous avons pu voir que le système de monopole a, plus ou moins, disparu. Cela a, aussi permis de donner de l’offre et des services aux utilisateurs même si nous ne sommes pas encore au niveau que nous souhaitons. Il faut noter que le prix des communications a, relativement, baissé. Ce qui est bien pour les usagers.
Pressafrik.com : Que faut-il faire pour diminuer la domination des multinationales sur nos entreprises locales ?
Dr Raphaél Koffi : C’est vrai que les multinationales ont de grands moyens. Je pense que les entreprises nationales doivent, aussi, peut-être, ne pas jouer en individualiste en essayant de se regrouper pour essayer de travailler pour gagner des marchés. Parce que, dès l’instant où nous sommes dans un secteur libéralisé, nous ne pouvons pas empêcher une entreprise de ne pas exercer son métier.
Charles Thialice Senghor
(Source : Pressafrik, 3 juillet 2010)
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3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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