OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Juillet 2017 > Douglas Mbiandou, l’entrepreneur qui veut former 10.000 codeurs en Afrique

Douglas Mbiandou, l’entrepreneur qui veut former 10.000 codeurs en Afrique

mercredi 19 juillet 2017

Portrait/Entretien

Ingénieur de formation, le franco-camerounais Douglas Mbiandou est le fondateur de la société OBJIS, un centre d’apprentisage en informatique qui a contribué depuis 2005 à la formation continue de plus de 3000 personnes en France.

Douglas Mbiandou développe actuellement, à travers Objis, le projet « 10.000 codeurs ». Un projet qui lui tient à cœur et qu’il ne manque pas d’expliquer lors de différents événements liés notamment aux nouvelles technologies. Objectif : faire du continent africain le premier fournisseur de développeurs au monde, en profitant du « dividende démographique » (2 milliards d’habitants en 2050). « Nous allons résoudre le problème de l’emploi des jeunes et mettre le Continent au centre de l’attention de l’industrie mondiale du logiciel », explique l’ambitieux chef d’entreprise de 41 ans, né à Yaoundé et arrivé à France à l’âge de 7 ans. C’est dans l’Hexagone que Douglas Mbiandou effectue toute sa scolarité, du CE1 dans l’Oise (Compiègne) jusqu’à l’école d’Ingénieur INSA LYON. Après ses études, il travaille pendant 5 ans pour une multinationale du secteur du logiciel en tant qu’ingénieur Etudes et Développement. A ce titre, il effectue des missions en France, en Suisse et aux Etats-Unis. « J’y ai appris le métier de développeur d’applications, de service client, de contraintes professionnelles et de travail en équipe », se rappelle-t-il. Mais au sein de l’entreprise les frictions ne manquent pas. Douglas Mbiandou, confronté à un manager qui, selon lui, ne prenait pas en compte ses aspirations professionnelles, décide de quitter la multinationale. « J’étais de plus en plus attiré par le métier de formateur et ma société n’avait pas les mêmes aspirations pour moi. C’était le déclic pour créer mon entreprise de formation, plutôt que de changer d’entreprise » fait savoir l’entrepreneur, tout en affirmant qu’après ses études, il souhaitait donner à la France ce qu’elle lui avait apporté, et aussi mettre ses compétences au service du développement du Continent, avec en toile de fond le besoin de mieux connaître son identité et ses origines.

Des clients en France et en Afrique

Aujourd’hui, Objis emploie deux personnes à temps plein en France et dispose d’un réseau de 20 formateurs professionnels indépendants et une équipe africaine de huit personnes dont quatre au Cameroun, six au Sénégal et deux en Côte d’Ivoire. L’entreprise, selon son CEO, réalise un chiffre d’affaires annuel de près de 500.000 euros et dispose d’une base de 250 clients, parmi lesquels les entreprises THALES, AXA, IBM, BNP PARIBAS, HSBC, EDF ainsi que l’Assemblée nationale française. En Afrique, Objis a notamment comme clients la BCEAO, ECOBANK, les douanes du Mali et du Bénin et plus récemment la Caisse Nationale de Securité Sociale (CNSS) duTogo. En outre, fait savoir Douglas Mbiandou, le site internet objis.com est visité par un demi-million de visiteurs chaque année, qui bénéficient de tutoriels en libre accès. Néanmoins, Douglas Mbiandou reconnait avoir commis l’erreur d’avoir voulu lancer Objis simultanément au Congo Brazzaville, au Sénégal et au Maroc. « C’était une erreur. Je n’avais pas les épaules pour cela. Mon enthousiasme a précédé la raison », regrette-t-il. Mais cela n’a pas empêché l’entrepreneur de poursuivre sur sa lancée et d’être aujourd’hui à la tête d’une entreprise de formation qui tourne à plein régime.

Apporter aux jeunes en Afrique une connaissance du numérique

Parallèlement au développement commercial d’Objis en Afrique, Douglas Mbiandou dit vouloir impacter positivement la vie des jeunes en Afrique en leur apportant une connaissance opérationnelle dans un secteur porteur : le numérique. « J’ai constaté au fil de mes nombreux déplacements en Afrique francophone que le nombre de développeurs compétents présents ne suffit pas. Par ailleurs, le chômage est de taille et la jeunesse plus consommatrice de technologies numérique (via Smartphone) que productrice. Notre accompagnement se concentre aujourd’hui à donner les compétences permettant de passer d’un besoin à la réalisation effective », déclare l’entrepreneur qui dit être à la fois entêté, trop gentil et avoir la fâcheuse habitude de valoriser les autres avant lui-même et sa famille. « Mais mon histoire montre que cet entêtement porte ses fruits. Et puis avec le temps j’ai appris à plus écouter les autres comme, notamment ma femme ou encore mon associé Lotfi AZZOUZ plus modéré et rationnel que moi », fait savoir Douglas Mbiandou dont l’épouse justement, avec laquelle il a eu trois enfants, apporte un soutien indéfectible. « Douglas est d’abord un passionné, un visionnaire, un fonceur et il a beaucoup d’idées qui fusent de partout...Il se donne toujours à 300% dans les projets qu’il entreprend », indique-t-elle. En attendant, Douglas Mbiandou, à travers Objis, s’attèle à la formation des 100 premiers bénéficiaires du projet 10000 Codeurs, à trouver le financement nécessaire au reste du programme, à créer une plateforme de formation en ligne en 2018, à financer les startups dont les fondateurs sont des bénéficiaires 10000 codeurs et à participer à des conférences afin de partager sa vision d’une Afrique au centre de l’écosystème mondial du secteur des logiciels.

Patrick Ndungid

(Source : Forbes Afrique, 19 juillet 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2073/2269 Régulation des télécoms
  • 173/2269 Télécentres/Cybercentres
  • 1569/2269 Economie numérique
  • 807/2269 Politique nationale
  • 2269/2269 Fintech
  • 254/2269 Noms de domaine
  • 819/2269 Produits et services
  • 693/2269 Faits divers/Contentieux
  • 360/2269 Nouveau site web
  • 2180/2269 Infrastructures
  • 826/2269 TIC pour l’éducation
  • 90/2269 Recherche
  • 121/2269 Projet
  • 1406/2269 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 881/2269 Sonatel/Orange
  • 787/2269 Licences de télécommunications
  • 132/2269 Sudatel/Expresso
  • 463/2269 Régulation des médias
  • 603/2269 Applications
  • 494/2269 Mouvements sociaux
  • 766/2269 Données personnelles
  • 60/2269 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2269 Mouvement consumériste
  • 179/2269 Médias
  • 321/2269 Appels internationaux entrants
  • 694/2269 Formation
  • 45/2269 Logiciel libre
  • 861/2269 Politiques africaines
  • 410/2269 Fiscalité
  • 83/2269 Art et culture
  • 284/2269 Genre
  • 740/2269 Point de vue
  • 481/2269 Commerce électronique
  • 700/2269 Manifestation
  • 157/2269 Presse en ligne
  • 62/2269 Piratage
  • 102/2269 Téléservices
  • 441/2269 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2269 Environnement/Santé
  • 184/2269 Législation/Réglementation
  • 167/2269 Gouvernance
  • 852/2269 Portrait/Entretien
  • 72/2269 Radio
  • 344/2269 TIC pour la santé
  • 133/2269 Propriété intellectuelle
  • 29/2269 Langues/Localisation
  • 502/2269 Médias/Réseaux sociaux
  • 928/2269 Téléphonie
  • 95/2269 Désengagement de l’Etat
  • 489/2269 Internet
  • 59/2269 Collectivités locales
  • 189/2269 Dédouanement électronique
  • 599/2269 Usages et comportements
  • 512/2269 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2269 Audiovisuel
  • 1379/2269 Transformation digitale
  • 194/2269 Affaire Global Voice
  • 75/2269 Géomatique/Géolocalisation
  • 165/2269 Service universel
  • 330/2269 Sentel/Tigo
  • 87/2269 Vie politique
  • 731/2269 Distinction/Nomination
  • 17/2269 Handicapés
  • 358/2269 Enseignement à distance
  • 319/2269 Contenus numériques
  • 293/2269 Gestion de l’ARTP
  • 89/2269 Radios communautaires
  • 806/2269 Qualité de service
  • 212/2269 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2269 SMSI
  • 224/2269 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1287/2269 Innovation/Entreprenariat
  • 673/2269 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2269 Internet des objets
  • 85/2269 Free Sénégal
  • 219/2269 Intelligence artificielle
  • 98/2269 Editorial
  • 9/2269 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous