Don de micro-ordinateurs aux institutions : La Fao facilite l’accès à l’information
mercredi 4 février 2004
« Il n’y a pas de développement sans information », c’est ce qu’a compris hier le Fonds des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao). En procédant à une remise de dons constitué de micro-ordinateurs et de cédéroms à six institutions, la Fao, selon son représentant M. Edouard K. Tapsoba, « vise à contribuer à une meilleure exploitation des documents d’informations et de publications mis à la disposition des Etats membres ».
Ce lot d’équipements informatiques entre dans le cadre du projet d’accroissement des capacités des pays membres pour l’accès et l’utilisation des informations et des analyses de la Fao. Centre d’excellence pour la collecte, l’analyse et la diffusion de l’information utile au développement de l’agriculture au sens large, la Fao fournit ainsi l’assistance technique nécessaire aux pays membres pour la réalisation de la sécurité alimentaire.
La Direction de l’Agriculture, la présidence de la Commission de développement de l’Assemblée Nationale, la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, l’Ecole nationale supérieure d’agriculture de Thiès, l’Agence de régulation des marchés et enfin la Direction de l’Analyse, de la prévision et de la statistique sont les principales bénéficiaires. Le choix de ces institutions s’est fait, selon M. Tapsoba, par la participation en amont comme en aval de façon active de ces dernières pour le développement agricole. « C’est un choix défini par le siège sur une liste d’institutions présentées, à même de pouvoir utiliser ce matériel à usage de documentations et d’informations », ajoute-t-il.
Le représentant du ministre de l’Agriculture Alioune Gassama, lui, affirme que ce geste permettra à tous ceux qui luttent pour aider à construire un monde à l’abri de la faim de pouvoir accéder à des informations à moindre coût et d’excellente qualité. Si la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar qui travaille avec la Fao, compte mettre à la disposition de ces membres ces informations supplémentaires, l’Ecole nationale supérieure de Thiès qui regroupe neuf nationalités de la sous-région quant à elle permettra aux étudiants et chercheurs d’être plus efficaces dans leurs recherches.
D’autres pays en voie de développement d’Asie et d’Amérique du Sud bénéficieront eux aussi de dons similaires.
Fatou K. SENE
(Source : Walf 4 janvier 2004)