OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Octobre 2019 > Diffusion de fake news : Des critères d’identification

Diffusion de fake news : Des critères d’identification

samedi 19 octobre 2019

Contenus numériques

Le rédacteur en chef d’Africa Check, Samba Dialimpa Badji, qui intervenait jeudi sur la propagation massive des fake news à l’occasion de la Conférence d’excellence des médias d’Afrique de l’Ouest qui se tient à Accra, au Ghana, a décliné quel­ques critères d’identification de fake news ou fausses nouvelles.

Les fake news ou fausses nouvelles sont considérées comme étant « des informations délibérément fausses, diffusées dans le but de manipuler et de tromper un public cible ». Mais comment les identifier ? Intervenant jeudi, lors de la 3e édition de la Conférence d’excellence des médias d’Afrique de l’Ouest, organisée par la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest (Wfwa) à Accra, au Ghana, Samba Dialimpa Badji a indiqué quelques pistes. « Nous partons sur un certain nombre de critères qui peuvent alerter. Par exemple, quand on voit une information circuler sur les réseaux sociaux sans être sourcée, on se pose des questions de savoir quelle est l’origine de cette information. Le travail de vérification peut déjà commencer en essayant de trouver l’origine », enseigne le rédacteur en chef d’Africa Check, 1ère organisation indépendante spécialisée dans la vérification des informations diffusées en Afrique. « Ce qui peut aussi attirer l’attention de quelqu’un qui fait du fact-checking, c’est quand il se passe des évènements dramatiques, violents, on voit sur les réseaux sociaux tellement de partages de contenus que finalement on ne sait pas quelle est l’authenticité de ce contenu. Les superlatifs peuvent également attirer l’attention. Par exemple, les hommes politiques quand ils veulent vanter leurs réalisations, ils les qualifient de plus grandes, de premières… », précise le panéliste. Dans cette prolifération de fausses nouvelles, les bloggeurs sont souvent pointés du doigt. Mais, estime M. Badji, ils n’ont pas le monopole de la désinformation. La presse classique n’est pas en reste.

A ce propos, considère son co-panéliste Nesmon De Laure, « si un bloggeur commet une erreur, c’est par méconnaissance ». Donc, recommande la journaliste bloggeuse ivoirienne, « au lieu de les sanctionner, les censurer, il faut les éduquer. L’éducation aux médias peut être une solution, car de toutes les manières, les réseaux sociaux existent déjà, les bloggeurs aussi, donc il faut faire avec. Leur présence n’est pas que nocive. Ils participent à la démocratie, en jouant un rôle de contrôle de la gouvernance. Les réseaux sociaux sont une opportunité pour la démocratie, un bon climat social. Aujour­d’hui, on n’a pas besoin de sortir dans la rue pour manifester son mécontentement face à la mal gouvernance. En s’exprimant sur les réseaux sociaux, on arrive à participer à la vie démocratique de notre pays ».
Existe-t-il aujourd’hui, des moyens pour arrêter la diffusion de fausses nouvelles ?

Le rédacteur en chef d’Africa Check répond par la négative. « Je ne crois pas qu’aujourd’hui nous avons les moyens d’empêcher la publication de contenus faux ou vrais. On doit comprendre qu’on doit faire avec. Ce que nous devons faire, c’est de faire comprendre au public leur rôle, lui donner des outils pour qu’il puisse se prémunir et pouvoir éviter d’être manipulé. Et que les journalistes reviennent aux fondamentaux », suggère le panéliste.

Auparavant, le directeur exécutif de la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest a souligné que « la publication des fake news à des fins électorales ou autres représente certainement un danger qui menace la crédibilité des élections et la paix. Et la solution au phénomène ne se trouve pas et ne devrait être dans la répression de l’expression en ligne et du journalisme ». Pour Sulemana Braimah, « la solution ne viendra que du dialogue, du partage d’idées et de bonnes pratiques basées sur les droits et autres formes de moyens juridiquement acceptables ». Raison pour laquelle Wfwa a décidé cette année d’orienter les délibérations de la 3e édition sur le thème « Réseaux sociaux, fake news et élections en Afrique ».

Dialigué Faye

(Source : Le Quotidien, 19 octobre 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2087/2306 Régulation des télécoms
  • 175/2306 Télécentres/Cybercentres
  • 1572/2306 Economie numérique
  • 848/2306 Politique nationale
  • 2306/2306 Fintech
  • 263/2306 Noms de domaine
  • 819/2306 Produits et services
  • 693/2306 Faits divers/Contentieux
  • 370/2306 Nouveau site web
  • 2151/2306 Infrastructures
  • 843/2306 TIC pour l’éducation
  • 90/2306 Recherche
  • 121/2306 Projet
  • 1435/2306 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 889/2306 Sonatel/Orange
  • 821/2306 Licences de télécommunications
  • 132/2306 Sudatel/Expresso
  • 470/2306 Régulation des médias
  • 600/2306 Applications
  • 494/2306 Mouvements sociaux
  • 777/2306 Données personnelles
  • 63/2306 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2306 Mouvement consumériste
  • 179/2306 Médias
  • 322/2306 Appels internationaux entrants
  • 693/2306 Formation
  • 51/2306 Logiciel libre
  • 844/2306 Politiques africaines
  • 412/2306 Fiscalité
  • 83/2306 Art et culture
  • 284/2306 Genre
  • 800/2306 Point de vue
  • 484/2306 Commerce électronique
  • 710/2306 Manifestation
  • 158/2306 Presse en ligne
  • 63/2306 Piratage
  • 102/2306 Téléservices
  • 441/2306 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2306 Environnement/Santé
  • 159/2306 Législation/Réglementation
  • 167/2306 Gouvernance
  • 866/2306 Portrait/Entretien
  • 72/2306 Radio
  • 337/2306 TIC pour la santé
  • 133/2306 Propriété intellectuelle
  • 29/2306 Langues/Localisation
  • 503/2306 Médias/Réseaux sociaux
  • 921/2306 Téléphonie
  • 95/2306 Désengagement de l’Etat
  • 508/2306 Internet
  • 58/2306 Collectivités locales
  • 188/2306 Dédouanement électronique
  • 504/2306 Usages et comportements
  • 513/2306 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2306 Audiovisuel
  • 1381/2306 Transformation digitale
  • 191/2306 Affaire Global Voice
  • 75/2306 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2306 Service universel
  • 330/2306 Sentel/Tigo
  • 87/2306 Vie politique
  • 728/2306 Distinction/Nomination
  • 17/2306 Handicapés
  • 337/2306 Enseignement à distance
  • 321/2306 Contenus numériques
  • 292/2306 Gestion de l’ARTP
  • 89/2306 Radios communautaires
  • 821/2306 Qualité de service
  • 213/2306 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2306 SMSI
  • 224/2306 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1289/2306 Innovation/Entreprenariat
  • 656/2306 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2306 Internet des objets
  • 85/2306 Free Sénégal
  • 180/2306 Intelligence artificielle
  • 97/2306 Editorial
  • 10/2306 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous