Le syndicat des travailleurs de la Sonatel invite l’Etat du Sénégal à organiser des assises nationales du secteur des télécommunications. Selon Babacar Sarr, secrétaire général dudit syndicat, le manque de concertation entre tous les acteurs est à l’origine de tous les problèmes qui secouent le secteur notamment la polémique autour de l’attribution de la 4G.
« La concertation n’était pas bien faite. Car, on n’avait pas impliqué toutes les parties prenantes et voilà le résultat aujourd’hui. Je pense que c’est le moment de se retrouver, de faire des assisses pour le secteur des télécommunications au Sénégal. Parce que l’attribution de la licence 4G est une question assez sérieuse pour les pays ».
C’est le sentiment de Babacar Sarr, secrétaire général du syndicat des travailleurs de la Sonatel qui se prononçait hier, mercredi 20 janvier sur la question de l’attribution de la 4 G au Sénégal.
Joint au téléphone par la Rédaction de Sud Quotidien, M. Sarr pense qu’il faudrait une concertation au niveau national pour mettre sur les rails le secteur des télécommunications qui traverse une crise générale.
« Nous avons récemment soulevé l’impact des externalisations sur le secteur des télécommunications. L’Etat n’avait pas réagi à temps et voilà les résultats. Maintenant, le secteur est coincé car, il n’y a pas de concertation, ni de politique sectorielle. Tout cela fait que ce secteur est devenu malade », regrette-t-il.
Selon lui, il faudra remédier à cela pour que ce secteur puisse se mettre au diapason des nouvelles technologies avec l’encadrement de l’Etat par l’intermédiaire de l’Artp.
A l’en croire, dés le début de l’appel d’offre lancé par l’Artp, il y avait une confusion entre haut débit et très haut débit et entre licence et autorisation de fréquence.
« Dés le départ c’était très mal parti. Parce que dans l’appel d’offre l’Artp parlait de haut débit en se référant au 4G, alors qu’il s’agit du 3G. Le très haut débit c’est le 4G. On se disait qu’il y a de l’amalgame. On parlait aussi de licence alors que tous les opérateurs ont une licence globale de télécommunication, on ne devrait pas parler de licence mais d’une autorisation de fréquence de la 4G. Tous ces problèmes font qu’il y avait un peu de l’amateurisme dans ces appels d’offre », a-t-il soutenu.
Faisant le bilan de la 3G, il révèle que jusqu’à présent, les opérateurs de téléphonie ne parviennent pas à couvrir plus de 20% du territoire national avec le 3G. « On veut se lancer sur le plus haut débit avec toutes ces exigences en investissements et infrastructures sans concertation et sans impliquer toutes les parties prenantes du secteur. L’Etat se met dans une position laxiste pour ne pas encadrer et réorienter le secteur des télécommunications », a-t-il conclu.
Ndèye Aminata Cissé
(Source : Sud Quotidien, 21 janvier 2016)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
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LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000