OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Janvier 2016 > Differend ARTP/Opérateurs de téléphonie : Les raisons d’une brouille

Differend ARTP/Opérateurs de téléphonie : Les raisons d’une brouille

mercredi 20 janvier 2016

Licences de télécommunications

L’octroi de la 4 G n’est-il que la face visible de l’iceberg ? Les raisons de la brouille entre l’Etat (ARTP) et les opérateurs de téléphonie se trouveraient ailleurs.

Selon des sources concordantes, les trois opérateurs ne seraient pas dans les dispositions d’acquérir cette licence à 30 milliards à cause d’un problème de rentabilité.

D’autres en revanche, estiment l’Etat aurait opté pour un 4ème opérateur, prêt à casser la tirelire. Mieux, cet opérateur serait en ligne de mire depuis belle lurette.

Les trois opérateurs de téléphonie mobile qui opèrent actuellement au Sénégal, ont refusé de soumissionner à l’appel public à candidatures pour l’attribution de licences et de fréquences autorisant l’utilisation des technologies mobiles, 4ème génération en vue de l’exploitation de réseaux publics des télécommunications 4G au Sénégal.

Jusqu’à lundi 18 janvier date de clôture, aucun des trois opérateurs n’a déposé d’offres pour décrocher le jackpot moyennant 30 milliards de F Cfa. A la place d’une offre, les trois opérateurs ont plutôt saisi l’ARTP via une note pour exprimer leurs craintes et leur refus de soumissionner.

Une attitude que déplore la directeur de l’autorité de régulation qui y voit, une volonté manifeste des opérateurs de tordre le bras à l’Etat afin qu’il revoie sa copie.

Sud Quotidien a voulu en savoir un peu plus dans le but d’éclairer la lanterne des sénégalais.

Problématique de la rentabilité

Selon des sources généralement bien informées, les trois opérateurs auraient de sérieux problèmes pour rentabiliser la 3 G qu’ils ont acquis à coup de milliards. « Plus de 88 % de leur parc fonctionnent encore avec la 2 G.

Autrement dit, plus de 88 % de leurs abonnés n’ont pas de téléphone compatible avec la 3 G. Du coup, ils n’ont pu rentabiliser leur investissement », confie une source. Ce qui explique leur prudence.

La bonne affaire de l’Etat avec la 3G

L’Etat du Sénégal a fait preuve d’intelligence dans l’octroi de la 3 G. Et pour cause, rappelle notre source, « les autorités avaient cédé la 3 G à 2, voire 3 milliards. Mais, elles touchent une redevance sur les recettes annuelles des opérateurs.

Ce sont des milliards que l’Etat brasse chaque année dans cette opération très intelligente ». Et notre interlocuteur de signaler que des opérateurs comme Tigo et Expresso restent encore dans les grands départements. Ils ne couvrent pas l’étendue du territoire national. Même Orange n’est pas à 100 % de couverture, ajoute-t-il.

Problèmes d’équipements

Selon nos sources, il se pose également aux opérateurs, la question des équipements. « S’ils prennent la 4 G, ils seront encore appelés à réinvestir sur 40 % du territoire national.

Même à Dakar, beaucoup de gens n’auront pas la 4 G, parce que n’étant adaptée que sur certains téléphones de dernière génération.

Exceptées les entreprises, seuls quelques clients « haut de gamme » vont y accéder. Les opérateurs savent donc, qu’ils ne gagneront rien d’ici huit ans », soulignent nos sources, parce que « technologiquement, la 4 G n’a rien à voir avec la 3 G ».

Un 4ème opérateur en ligne de mire

Conscient que les opérateurs seront dans l’impossibilité d’accepter l’offre de 30 milliards, l’Etat compte s’engouffrer dans cette brèche pour octroyer une licence à un 4ème opérateur qui était aux aguets depuis longtemps.

D’aucuns parlent de l’arrivée imminente de marocains. D’autres pensent que c’est un grand homme d’affaires sénégalais qui serait intéressé.

Toujours est-il que notre interlocuteur estime que l’Etat gagnerait à adopter le système de redevance comme ce fut le cas avec la 3 G, quitte à prévoir une renégociation dans quelques années. En revanche, d’autres estiment que l’enjeu dépasse la 4 G.

Selon eux, il y a aussi la problématique de la fin du contrat de concession de Orange en 2017 et qui devrait être renégocié.

Abdoulaye Thiam

(Source : Sud Quotidien, 20 janvier 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4286/5004 Régulation des télécoms
  • 352/5004 Télécentres/Cybercentres
  • 3328/5004 Economie numérique
  • 1888/5004 Politique nationale
  • 5004/5004 Fintech
  • 516/5004 Noms de domaine
  • 1778/5004 Produits et services
  • 1517/5004 Faits divers/Contentieux
  • 745/5004 Nouveau site web
  • 4722/5004 Infrastructures
  • 1699/5004 TIC pour l’éducation
  • 215/5004 Recherche
  • 243/5004 Projet
  • 3358/5004 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1812/5004 Sonatel/Orange
  • 1589/5004 Licences de télécommunications
  • 277/5004 Sudatel/Expresso
  • 934/5004 Régulation des médias
  • 1273/5004 Applications
  • 1025/5004 Mouvements sociaux
  • 1589/5004 Données personnelles
  • 129/5004 Big Data/Données ouvertes
  • 595/5004 Mouvement consumériste
  • 364/5004 Médias
  • 661/5004 Appels internationaux entrants
  • 1643/5004 Formation
  • 90/5004 Logiciel libre
  • 2011/5004 Politiques africaines
  • 923/5004 Fiscalité
  • 168/5004 Art et culture
  • 573/5004 Genre
  • 1562/5004 Point de vue
  • 1019/5004 Commerce électronique
  • 1550/5004 Manifestation
  • 326/5004 Presse en ligne
  • 125/5004 Piratage
  • 204/5004 Téléservices
  • 913/5004 Biométrie/Identité numérique
  • 305/5004 Environnement/Santé
  • 332/5004 Législation/Réglementation
  • 338/5004 Gouvernance
  • 1750/5004 Portrait/Entretien
  • 145/5004 Radio
  • 773/5004 TIC pour la santé
  • 267/5004 Propriété intellectuelle
  • 59/5004 Langues/Localisation
  • 1040/5004 Médias/Réseaux sociaux
  • 1964/5004 Téléphonie
  • 193/5004 Désengagement de l’Etat
  • 1057/5004 Internet
  • 115/5004 Collectivités locales
  • 460/5004 Dédouanement électronique
  • 1072/5004 Usages et comportements
  • 1045/5004 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 558/5004 Audiovisuel
  • 3078/5004 Transformation digitale
  • 391/5004 Affaire Global Voice
  • 157/5004 Géomatique/Géolocalisation
  • 312/5004 Service universel
  • 678/5004 Sentel/Tigo
  • 179/5004 Vie politique
  • 1509/5004 Distinction/Nomination
  • 35/5004 Handicapés
  • 760/5004 Enseignement à distance
  • 848/5004 Contenus numériques
  • 608/5004 Gestion de l’ARTP
  • 194/5004 Radios communautaires
  • 1706/5004 Qualité de service
  • 440/5004 Privatisation/Libéralisation
  • 141/5004 SMSI
  • 490/5004 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2757/5004 Innovation/Entreprenariat
  • 1333/5004 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 56/5004 Internet des objets
  • 172/5004 Free Sénégal
  • 543/5004 Intelligence artificielle
  • 194/5004 Editorial
  • 24/5004 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous