OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Septembre 2017 > Devenir banquier : le pari (pas si) fou des opérateurs télécoms

Devenir banquier : le pari (pas si) fou des opérateurs télécoms

mercredi 13 septembre 2017

Fintech

Alors qu’Orange Bank prépare sa rentrée sur les bancs de la finance, la question se pose : les opérateurs télécoms ont-ils les moyens de devenir les banques préférées des Français ? Ils ont en tout cas toutes les cartes en main pour faire partie des premiers de la classe.

« Nous souhaitons lancer un produit innovant et de qualité pour nos clients. Nous allons donc prendre le temps nécessaire pour nous assurer que nous atteignons ce degré d’exigence ». Voici l’explication donnée par Orange Bank pour son « faux départ » au printemps dernier. Sans cesse reportée, cette arrivée très attendue d’un géant du télécom dans l’industrie financière française fait des émules parmi les rangs des banquiers. Prochaine révolution bancaire ou simple nouvel acteur dans un secteur qui a déjà commencé à se réinventer ? En tout cas, Orange Bank ne cache pas ses ambitions : 2 millions de clients d’ici 2027, alors que ses confrères ING Direct et Boursorama ont mis tous deux plus de dix ans à atteindre le palier du million de clients particuliers. Mais, avec sa base clientèle de près de 29 millions d’abonnés, l’objectif semble à portée de clic.

De la téléphonie à la banque, une transition naturelle
Ce réseau permettrait en effet à l’opérateur de rivaliser avec les plus grandes banques, au vu des 24 millions de clients du Crédit Mutuel - CIC et des 21 millions du Crédit Agricole. Sans compter la force de frappe de son infrastructure portée par le maillage étendu d’agences dans tout l’Hexagone. Ces atouts concurrentiels restent néanmoins limités aux services basiques de tenue de compte à destination des particuliers, car, au contraire des banques, les télécoms sont encore loin de disposer des compétences nécessaires, notamment en gestion du risque lié aux activités de crédit. Et le désavantage concurrentiel vis-à-vis des acteurs traditionnels s’accroit encore plus en ce qui concerne les clients professionnels dont les besoins dépassent largement les services bancaires de base (devises, affacturage, leasing, etc.).

De fait, Orange Bank vise d’abord la génération ultra connectée des jeunes adultes, grands adeptes du mobile. Tandis qu’une majorité d’entre eux déserte les agences bancaires pour privilégier les services en ligne et une relation de plus en plus distanciée avec leur conseiller, la transition des télécoms vers les services bancaires affiche la volonté de s’adapter à ces nouveaux usages. Pour Orange, il s’agit non seulement de surfer sur le désaveu croissant des clients envers les banques traditionnelles, avec 7 français sur 10 déplorant « n’être qu’un numéro » pour leur banque, mais également de démontrer que les services bancaires ne sont in fine qu’une extension naturelle de leur métier historique de téléphonie.

L’Afrique, le berceau du « mobile banking »

Et c’est déjà le cas en Afrique subsaharienne, où Orange Money et consorts règnent désormais en maître sur le segment des transferts d’argent et du « mobile money ». Même des nouveaux opérateurs comme le Sénégalais Wari ont su réduire les banques à de simples sous-agents. « En quelques années, le rapport s’est inversé. Ceux sont désormais les banques qui courent derrière Wari pour lui proposer leurs réseaux », explique Mamadou Ndoye, fondateur de la startup sénégalaise Obertys. Il estime même que « si les banques ne réagissent pas vite, elles vont disparaître dans un espace de dix ans ».

Mais cette situation oligopolistique des opérateurs télécoms est avant tout le résultat d’une multitude de facteurs propres au territoire africain. L’usage généralisé du mobile couplé à la faiblesse des infrastructures bancaires et à la déconnexion des populations au système financier traditionnel ont largement dopé le recours aux services bancaires mobiles proposés par les télécoms, notamment en lien avec le transfert d’argent. Dix ans après son lancement, le pionnier du paiement mobile en Afrique M-Pesa revendique ainsi 18 millions d’utilisateurs réguliers au Kenya, soit 70 % de la population adulte du pays !

Mais Orange sera-t-il capable de répliquer sur le vieux continent le succès africain d’un M-Pesa ? Rien n’est moins sûr compte tenu des différences de contexte. Pourtant, le Coréen Kakao Bank a récemment fait une démonstration de taille : lancé fin juillet par le groupe internet éponyme, il est devenu en moins de trois semaines le premier distributeur de crédit à la consommation de Corée du Sud, devant les 19 autres banques du pays. De quoi laisser Orange rêveur.

Arthur de Catheu et Cédric Teissier, dirigeants fondateurs de Finexkap

(Source : La Tribune, 13 septembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2072/2234 Régulation des télécoms
  • 173/2234 Télécentres/Cybercentres
  • 1552/2234 Economie numérique
  • 818/2234 Politique nationale
  • 2234/2234 Fintech
  • 253/2234 Noms de domaine
  • 816/2234 Produits et services
  • 720/2234 Faits divers/Contentieux
  • 366/2234 Nouveau site web
  • 2161/2234 Infrastructures
  • 816/2234 TIC pour l’éducation
  • 91/2234 Recherche
  • 121/2234 Projet
  • 1400/2234 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 869/2234 Sonatel/Orange
  • 780/2234 Licences de télécommunications
  • 132/2234 Sudatel/Expresso
  • 478/2234 Régulation des médias
  • 601/2234 Applications
  • 494/2234 Mouvements sociaux
  • 765/2234 Données personnelles
  • 60/2234 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2234 Mouvement consumériste
  • 179/2234 Médias
  • 321/2234 Appels internationaux entrants
  • 693/2234 Formation
  • 57/2234 Logiciel libre
  • 852/2234 Politiques africaines
  • 411/2234 Fiscalité
  • 83/2234 Art et culture
  • 284/2234 Genre
  • 722/2234 Point de vue
  • 480/2234 Commerce électronique
  • 701/2234 Manifestation
  • 157/2234 Presse en ligne
  • 62/2234 Piratage
  • 102/2234 Téléservices
  • 437/2234 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2234 Environnement/Santé
  • 166/2234 Législation/Réglementation
  • 169/2234 Gouvernance
  • 862/2234 Portrait/Entretien
  • 72/2234 Radio
  • 340/2234 TIC pour la santé
  • 133/2234 Propriété intellectuelle
  • 29/2234 Langues/Localisation
  • 503/2234 Médias/Réseaux sociaux
  • 922/2234 Téléphonie
  • 95/2234 Désengagement de l’Etat
  • 485/2234 Internet
  • 57/2234 Collectivités locales
  • 188/2234 Dédouanement électronique
  • 564/2234 Usages et comportements
  • 512/2234 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2234 Audiovisuel
  • 1373/2234 Transformation digitale
  • 191/2234 Affaire Global Voice
  • 75/2234 Géomatique/Géolocalisation
  • 153/2234 Service universel
  • 330/2234 Sentel/Tigo
  • 87/2234 Vie politique
  • 728/2234 Distinction/Nomination
  • 17/2234 Handicapés
  • 342/2234 Enseignement à distance
  • 319/2234 Contenus numériques
  • 292/2234 Gestion de l’ARTP
  • 89/2234 Radios communautaires
  • 807/2234 Qualité de service
  • 212/2234 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2234 SMSI
  • 225/2234 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1280/2234 Innovation/Entreprenariat
  • 668/2234 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2234 Internet des objets
  • 85/2234 Free Sénégal
  • 262/2234 Intelligence artificielle
  • 97/2234 Editorial
  • 10/2234 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous