Développement, visibilité, notoriété de l’entreprise : Le marketing digital, un levier pour les PME
samedi 25 février 2017
Les entreprises soucieuses de leur développement pour plus de compétitivité et de parts de marché se doivent d’intégrer le marketing digital dans leur stratégie de communication.
C’est l’avis de Thiendou Niang, expert en capitalisation d’expérience et en plaidoyer, qui intervenait le 22 dernier dans le cadre du Salon international des professionnelles de l’Economie numérique, estimant ainsi que celui-ci (marketing digital) sous peu sera porteur de la croissance économique du Sénégal.
Thiendou Niang expert en capitalisation d’expérience et en plaidoyer animant un panel portant thématique « Marketing digital et croissance des entreprises » à l’occasion du Salon international des professionnels de l’Economie numérique, s’inscrivant dans le cadre des Assises de l’entreprise tenues les 21 et 22 février derniers, à Dakar, a clairement indiqué que « le développement du Sénégal dans les années à venir sera incontestablement porté par le numérique ».
Par conséquent, dira t-il : « Il est tant de développer la capacité de compétitivité des Petites et moyennes entreprises qui passe inévitablement par le marketing digital aux opportunités d’affaires inestimables pour la croissance économique du pays ». Etayant ses propos, il relève un travail de recherche ayant porté sur 683 Pme basées au Sénégal dont l’objectif étant de voir quelle corrélation entre la sensibilité au marketing digital et la croissance de l’entreprise. Il ressort de cette étude que plus l’entreprise est enclin au marketing digital. Mieux, sa capacité de compétitivité est plus grande. Et ceci s’est matérialisé par le développement de la visibilité et la notoriété de l’entreprise telle que l’augmentation du nombre de prospectus et de parts de marché, mais également le développement du chiffre d’affaires.
Mieux, poursuit-il : « l’étude renseigne comment les entreprises développaient du partenariat, se réseautaient, partageaient leurs expériences avec d’autres, était une bonne chose ».
Toutefois, il fait noter que « bon nombre d’entre elles (entreprises) ne sont pas dans ce cas de figure, faute de sensibilité, et en partie liée à la méconnaissance des possibilités qu’offre le digital, au déficit de compétence. Mais également à la faiblesse du conseil et de l’accompagnement que lesdites entreprises auraient pu bénéficier des expertises d’agences avérées », conseille-t-il.
Jean Pierre Malou
(Source : Sud Quotidien, 25 février 2017)