OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Décembre > Développement du commerce électronique au Sénégal : les acteurs dégagent des (…)

Développement du commerce électronique au Sénégal : les acteurs dégagent des pistes d’action

lundi 20 décembre 2004

Commerce électronique

L’utilisation des technologies de l’information et de la communication tout comme la pratique du commerce électronique demeure incontournable pour la compétitivité des entreprises. Au Sénégal, une réflexion vient d’être engagée par le Centre du commerce international en partenariat avec Osiris pour l’élaboration de stratégies en faveur du développement du commerce électronique.

Les technologies de l’information et de la communication (Tic) jouent un rôle de plus en plus important dans le monde d’aujourd’hui. Au-delà des bouleversements qu’elles entraînent dans les modes de production, de traitement, de stockage et de diffusion de l’information et dans les processus de communication, elles modifient considérablement les schémas d’organisation, les modalités de gestion et les manières de faire.

Cependant, force est de reconnaître que, dans les pays en développement, l’impact des tic est faible. Dans le but de renforcer la compétitivité internationale des entreprises sénégalaises à travers l’utilisation des Tic et la pratique du commerce électronique, la section du développement de la gestion des entreprises du centre du commerce international (CCI) en partenariat avec l’Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal (Osiris) a organisé un séminaire sur le programme « passerelles pour le commerce électronique » du 15 au 17 décembre 2004 à Dakar. D’après M. Amadou Top Président d’Osiris, il s’agit de la première mise en oeuvre de ce type séminaire dans un pays francophone. A ce titre, souligne-t-il, le programme s’adresse aux PME qui sont déjà gérées efficacement et prêtes à exporter et qui sont désireuses de se préparer au commerce électronique ainsi qu’aux décideurs nationaux qui souhaitent renforcer l’efficacité de leur stratégie de commerce électronique. Selon M. Christian Planchette de la CCI, le programme passerelles pour le commerce électronique est, pour le CCI, l’expression tangible de sa stratégie de facilitation du commerce électronique. Il a maintenant deux ans d’âge et est actif dans plus de 30 pays.

Le Sénégal n’a pas encore véritablement tiré profit de ses potentialités dans le domaine des nouvelles technologies. En effet, d’après Olivier Sagna, secrétaire général d’Osiris, en dépit des atouts indéniables du Sénégal dans le domaine des infrastructures de télécommunication et devant la forte volonté politique des autorités de faire des Tic un des leviers de développement du pays, on note une absence de stratégie nationale dans le domaine des Tic. Il en est de même de la politique sectorielle dans le secteur des télécommunications. Le Sénégal se trouve ainsi en retard dans ces domaines par rapport à d’autres pays africains.

De plus, certains problèmes entravent le développement du secteur des TIC. Il en est ainsi des coûts encore élevés des services de télécommunication, du défaut de financement des entreprises évoluant dans le secteur, de l’inadaptation de la législation ou encore de la qualité et de la disponibilité de l’énergie électrique.

L’absence d’une stratégie nationale pour le commerce électronique est souvent revenue dans les débats. M. Karim Sy, directeur général de la société Opensys management consulting, par ailleurs membre du patronat sénégalais, voit la question de la stratégie comme un besoin fondamental dans une dynamique nationale. « Si on ne fait pas attention, prévient-il, on risque de voir les ressources se disperser. » M. Tidiane Seck, le directeur de l’Agence de l’informatisation de l’Etat avance comme explication de l’absence de cette stratégie, le fait que le Sénégal ait mis beaucoup de temps à mettre en place le cadre institutionnel. Pourtant, un pré-document avait été confessé par les acteurs évoluant dans le secteur des TIC, mais il n’avait pas été validé par les autorités d ?alors. En tout état de cause, souligne M. Seck, le document en question constitue un référentiel permettant « de ne pas réinventer la roue ».

Des points d’action en faveur du commerce Electronique

Cette rencontre a donné lieu à de discussions fructueuses à l’issue desquelles un certain nombre de points d’actions ont été dégagés en faveur du développement commerce électronique au Sénégal. C’est ainsi que quatre volets ont été systématisés. Le premier a trait à la technologie et à l’infrastructure. Les participants suggèrent ainsi de déterminer et de mettre en oeuvre la technologie la plus adaptée à la situation (coût, zone rurale dernier kilomètre etc.). Il a été également recommandé d’utiliser les sources alternatives d ?énergie, de constituer des centres agréés d’accès aux services notamment avec les centres multimédias communautaires. L’idée de rendre le dégroupage possible et de faciliter son utilisation a fait l’objet de systématisation. Le partenariat public/privé est encouragé. Les collectivités locales sont invitées à jouer un rôle plus actif dans les infrastructures avec notamment de licence de développement.

S’agissant des questions juridiques et réglementaires, les participants ont recommandé la libéralisation des bandes 2.0, 2.4 et 5.8 sans compter la mise en place d ?un système de surveillance des coûts d’accès. Il a été également suggéré de faire un audit de la législation nationale en vue de son adaptation à l’utilisation des TIC et du commerce électronique. Cela permettra d’utiliser la cryptographie et de valider juridiquement les signatures électroniques. Sur ce registre, les acteurs du secteur verront leurs préoccupations prises en charge en 2005 par le gouvernement.

En effet, d’après M. Tidiane Seck directeur de l’Agence de l’informatisation de l’Etat, le gouvernement a déjà prévu au prochain budget la mise en place d’une loi d’orientation et de programmation sur l’informatique et les libertés. Les termes de référence sont entre autres, la revue de l’arsenal juridique, la validité des documents et signatures électroniques, la protection des données personnelles et la lutte contre la cybercriminalité. La résolution des conflits d ?intérêts du personnel de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) figure également parmi les recommandations. L’idée est d’interdire la possibilité pour le personnel de l’ART d’être actionnaire dans les sociétés de télécommunication qu’il est appelé à contrôler.

Le troisième volet des points d’action concerne le réseau d’appui et le développement des ressources humaines. C’est ainsi qu’il a été suggéré le développement de plate-formes de commerce électronique. A ce titre, il conviendra de tenir copte de l’analphabétisme des populations et de prévoir des interfaces pour écran tactile.

Figurent également parmi les recommandations, la définition de programmes de formation à la mie en oeuvre de technologie, l’encouragement à la création d’un corps de consultants, de conseillers et de formateurs capables d’aider les entreprises à déterminer l’usage des TIC et du commerce électronique, la possibilité pour la diaspora sénégalaise compétente en TIC de venir contribuer à leur développement au Sénégal par la formation. Toujours dans le domaine des réseaux d’appui, il a été demandé d’encourager l’opérateur historique et les équipementiers à financer la formation aux technologies, à leur mise en oeuvre et à leur utilisation dans les entreprises.

Enfin, l’idée de la mise sur pied de fonds de garantie et de fonds privés d’investissement a été fortement recommandée en vue d’encourager les structures bancaires ou autres à financer des projets liés aux TIC.

Que peuvent faire les PME pour favoriser le développement du commerce électronique ? C’était le point examiné par les participants. Ces derniers préconisent que les PME se regroupent en association de mutualisation de l’accès et de promotion des bénéfices associés à l’utilisation des TIC et du commerce électronique. De même, la PME peut faire le diagnostic de l’opportunité d’utiliser le commerce électronique et les TIC par rapport à son rôle de fournisseur et la relation avec les clients actuels et potentiels.

Le séminaire sur le commerce électronique avait aussi un deuxième intérêt car il a été l’occasion de former un certain nombre de décideurs. Selon Christian Planchette, du CCI, le terme décideurs ne doit pas être entendu au sens classique. Par décideurs, il faut entendre une personne physique ou morale amenée à prendre des décisions quant à la méthode d’élaboration d’une stratégie de développement, son contenu et sa mise en oeuvre. Les objectifs de la formation sont entre autres de leur faire comprendre la relation entre commerce international et nouvelles technologies dans le cadre d’une stratégie de développement ainsi que de leur faire acquérir des compétences en conception et en mise en oeuvre de cette stratégie.

Malick Sylla

(Source : Le Journzal de l’Economie, 20 décembre 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2700/2995 Régulation des télécoms
  • 253/2995 Télécentres/Cybercentres
  • 2114/2995 Economie numérique
  • 1159/2995 Politique nationale
  • 2983/2995 Fintech
  • 373/2995 Noms de domaine
  • 1166/2995 Produits et services
  • 1033/2995 Faits divers/Contentieux
  • 527/2995 Nouveau site web
  • 2995/2995 Infrastructures
  • 1222/2995 TIC pour l’éducation
  • 157/2995 Recherche
  • 190/2995 Projet
  • 1962/2995 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1189/2995 Sonatel/Orange
  • 1039/2995 Licences de télécommunications
  • 302/2995 Sudatel/Expresso
  • 648/2995 Régulation des médias
  • 817/2995 Applications
  • 693/2995 Mouvements sociaux
  • 1010/2995 Données personnelles
  • 118/2995 Big Data/Données ouvertes
  • 410/2995 Mouvement consumériste
  • 274/2995 Médias
  • 471/2995 Appels internationaux entrants
  • 1110/2995 Formation
  • 107/2995 Logiciel libre
  • 1410/2995 Politiques africaines
  • 633/2995 Fiscalité
  • 154/2995 Art et culture
  • 402/2995 Genre
  • 930/2995 Point de vue
  • 708/2995 Commerce électronique
  • 1207/2995 Manifestation
  • 275/2995 Presse en ligne
  • 118/2995 Piratage
  • 168/2995 Téléservices
  • 651/2995 Biométrie/Identité numérique
  • 231/2995 Environnement/Santé
  • 271/2995 Législation/Réglementation
  • 251/2995 Gouvernance
  • 1139/2995 Portrait/Entretien
  • 128/2995 Radio
  • 497/2995 TIC pour la santé
  • 212/2995 Propriété intellectuelle
  • 63/2995 Langues/Localisation
  • 747/2995 Médias/Réseaux sociaux
  • 1308/2995 Téléphonie
  • 162/2995 Désengagement de l’Etat
  • 647/2995 Internet
  • 106/2995 Collectivités locales
  • 290/2995 Dédouanement électronique
  • 921/2995 Usages et comportements
  • 728/2995 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 399/2995 Audiovisuel
  • 2144/2995 Transformation digitale
  • 254/2995 Affaire Global Voice
  • 124/2995 Géomatique/Géolocalisation
  • 227/2995 Service universel
  • 458/2995 Sentel/Tigo
  • 166/2995 Vie politique
  • 995/2995 Distinction/Nomination
  • 48/2995 Handicapés
  • 502/2995 Enseignement à distance
  • 550/2995 Contenus numériques
  • 441/2995 Gestion de l’ARTP
  • 148/2995 Radios communautaires
  • 1209/2995 Qualité de service
  • 311/2995 Privatisation/Libéralisation
  • 135/2995 SMSI
  • 370/2995 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1800/2995 Innovation/Entreprenariat
  • 975/2995 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 53/2995 Internet des objets
  • 112/2995 Free Sénégal
  • 410/2995 Intelligence artificielle
  • 338/2995 Editorial
  • 14/2995 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous