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Développement des Tic dans les secteurs d’activité : Microsoft veut connecter le système éducatif sénégalais

jeudi 21 janvier 2010

Le développement d’Internet est devenu une réalité. Son intégration dans la formation et l’éducation est aujourd’hui posée comme un enjeu majeur par Microsoft. Ce géant de l’informatique compte ainsi participer à son adaptation dans le système éducatif sénégalais.

Les Technologies de l’information et de la communication (Tic) sont devenues à l’heure de la mondialisation un des moyens au service de l’apprentissage. Elles définissent un cadre pédagogique rigoureux, susceptible de permettre leur intégration significative dans les établissements scolaires. Et son adaptation dans tout système éducatif est une action qui nécessite une ingénierie de formation appropriée de l’ensemble des acteurs pouvant contribuer à cette opération. C’est dans ce cadre que l’entreprise d’informatique Microsoft vient d’initier un programme de recherche pour mieux cerner l’utilisée des Tic dans le système éducatif sénégalais afin de faciliter son intégration. Cette initiative, communément appelée Projet de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage innovants va s’étaler sur trois ans de (2009 à 2012).

Le Sénégal figure, selon le directeur général de Microsoft Afrique de l’ouest et du centre, parmi les quatre pays sélectionnés pour initier la phase pilote de cette recherche internationale, aux côtés de la Russie, de l’Indonésie et de la Finlande. Ibrahim Youssry précise, par ailleurs, que ce projet a été initié en vue de répondre à la question cruciale : celle de savoir comment inscrire l’usage des Tic dans une perspective qui vise à améliorer efficacement la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage.

Représentant du ministre de l’Education, par ailleurs directeur de l’enseignement moyen secondaire général, Ibrahima Ndour estime que ce genre d’initiative ne peut être que bénéfique pour son département. ‘A l’heure actuelle, nous tenons à changer le curriculum de l’enseignement en y intégrant des modules adaptés à nos réalités, mais surtout (des modules) qui seront en phase avec la mondialisation. D’où l’intérêt d’initier très tôt nos potaches à l’enseignement basé sur la révolution numérique’. ‘Actuellement le monde de l’éducation connaît des changements qui touchent les techniques d’enseignement et influencent probablement les styles d’apprentissage’, affirme-le directeur de l’enseignement. Avant de poursuivre soulignant que ‘le système éducatif sénégalais n’est pas exclu de ce mouvement et s’est engagé ces dernières années dans une transformation majeure aussi bien au niveau de son organisation que de ses programmes d’études’.

Aussi, et dans l’optique de progresser dans un monde compétitif, le système éducatif sénégalais doit-il faire face à une demande croissante pour des qualifications toujours plus élevées et la nécessité d’une mise à niveau (requalification) professionnelle pour accompagner le changement. Pour ce faire, le Sénégal compte sur l’appui pratique de ses nombreux partenaires tels que Microsoft. Chef du projet Recherche action en Tic et éducation (Reactive), Abdourahmane Mbengue, après avoir décliné sa feuille de route, qui consiste à mener des enquêtes sur près de 600 éducateurs répartis dans 50 établissements scolaires du premier cycle (6e et 3e), a informé que le projet va se donner comme autre mission, celle de conscientiser les élèves sur l’importance de la maîtrise des Tic.

Selon lui, beaucoup d’écoles bénéficient d’un cyberscolaire, mais il est important que ces machines soient utilisées pour le renforcement des connaissances éducatives. ‘Les élèves doivent se familiariser avec les Tic pour mener eux des recherches sur leurs différents cours afin d’approfondir leurs connaissances’, soutient le chef du projet. Cependant, Abdourhamane Mbengue tient à préciser que le projet ne concerne pour le moment que certaines écoles des régions de Dakar, Thiès, Fatick et Saint-louis.

Paule Kadja Traoré

(Source : Wal Fadjri, 21 janvier 2010)

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