Développement des Technologies de l’Information et de la Communication : Les leaders d’opinions invités à sensibiliser les populations
mercredi 26 janvier 2005
L’accès aux technologies de l’information et de la communication(TIC), le renforcement des capacités et la création d’un environnement favorable à leur Développement, ce sont les enjeux majeurs identifiés hier au Gorée Institute à l’occasion d’un atelier sur « le rôle des médiats dans l’industrie des TIC ». Les recommandations de cet atelier seront versées dans la préparation d’un plan national d’action à élaborer avant la fin du mois d’avril 2006.
L’intérêt que l’on peut tirer du développement des Technologies de l’information et de la communication n’exclut aucune composante de la population. Tout le monde est concerné par le développement des TIC encore faudrait-il que les gens perçoivent bien les avantages qui sont ainsi mis à leur portée. Les participants, journalistes, éditeurs et représentants d’institutions de l’atelier sur « le rôle des médiats dans l’industrie des Technologies de l’Information et de la Communication au Sénégal » l’ont bien compris hier au Gorée Institute (Ile de Gorée)
pour avoir identifié trois enjeux majeurs à prendre en compte pour le développement des TIC, notamment l’accès aux TIC, le renforcement des capacités des utilisateurs et la création d’un environnement favorable.
Autour de Mme Coura Fall, coordinatrice de la composante 1C de CATIA, et pour apporter une pierre au débat du jour il y avait plusieurs intervenants : Mme Fatimata Seye Sylla, directrice de DFID (Department for International Developement ), El Hadj Hamidou Kassé ,Directeur général de la SSPP « Le soleil », Ken Lohento responsable du projet CIPACO (centre des politiques internationales des TIC, Afrique Centrale et de l’Ouest), Mohamed Diop, président de l’Association sénégalaise des sociétés du secteur des TIC et Olivier Sagna, secrétaire général de OSIRIS.
Ces enjeux identifiés par cet atelier permettent d’ores et déjà de retenir des recommandations (plan d’action partiel) en vue de l’élaboration d’un plan national d’action pour le développement des TIC au Sénégal.
La même démarche est entreprise par les sept pays (Kenya, Ethiopie, Nigeria, Mozambique, Sénégal, RDC et Ouganda) concernés par le programme CATIA. Ils seront d’ailleurs réunis en atelier sous régional du 7 au 10 février à Kinshasa (RDC), étape préalable avant l’élaboration d’un plan national au niveau de chacun de ces pays.
IL faut montrer aux populations l’intérêt qu’elles peuvent tirer du développement des TIC et les médiats sont, dans ce schéma, des leaders pour le plaidoyer en faveur du développement des TIC . Les médiats ne sont pas seuls pour porter le plaidoyer en faveur des TIC. Les autorités politiques et administratives, le secteur privé, les artistes et les leaders d’opinion en général seront également invités à œuvrer à une large sensibilisation et une vulgarisation des technologies de l’information et de la communication .
Organisé par l’APC (Association pour les Communications Progressives) l’atelier sur les TIC et le rôle des médiats au Gorée Institute se situe dans la composante 1C du programme triennal de CATIA (Dynamiser l’Accès aux TIC /Catalising ICT in Africa ).
Ce programme est mis en œuvre en partenariat avec l’initiative du gouvernement canadien « Connectivity Africa ». Il est géré par Atos KPMG Consulting du Royaume Uni et son bureau est situé à Johannesburg en Afrique du Sud . Ce programme arrivera à terme en avril 2006.
Il vise à dégager les principaux enjeux et recommandations pour la création d’une prise de conscience et un débat élargi sur les politiques et les aspects réglementaires des TIC, principalement des cadres de normalisation et de régulation en vue de leur meilleur utilisation.
Jean PIRES
(Source : Le Soleil, 26 janvier 2005)