twitter facebook rss

Articles de presse

Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Développement de l’Afrique par les Tics :Vers la mise en place d’un réseau continental d’éducation et de recherche

vendredi 25 mars 2011

Pour ne pas faire moins que l’Europe, l’Amérique latine et l’Asie, le continent africain veut se doter d’un réseau d’éducation et de recherche en vue d’assurer son développement à travers les connaissances des technologies de l’information et de la communication.

Un réseau continental d’éducation et de recherche, voilà ce dont rêvent les représentants d’une quinzaine de pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre qui ont engagé depuis hier, au Campus numérique de l’Agence universitaire francophone (Auf) à Dakar, la réflexion en vue d’adopter un plan stratégique commun. L’intérêt de ce réseau est qu’il vise à interconnecter les universités publiques et privées, les principales institutions nationales de recherche et les établissements privés d’enseignement supérieur, en vue de mutualiser l’ensemble des ressources matérielles, éducatives et de recherche du continent. Il devra, en outre, permettre une vue intégrée et cohérente du système d’information et de mobiliser les acquis et financements disponibles auprès des partenaires extérieurs, destinés aux structures associatives d’enseignement et de recherche. Pour la réalisation d’un tel projet en Afrique, l’Association des universités africaines (Aua), en collaboration avec le réseau régional d’éducation et de recherche pour l’Afrique et l’Ouest et du Centre (Wacren) et le Réseau national d’éducation et de recherche de la France (Renater), a réuni les délégués des pays membres. Cette rencontre de deux jours favorisera des échanges d’expériences entre ce qui se passe en France avec Renater, les institutions françaises de recherche et les délégués de différents pays de l’Afrique de l’Ouest et du centre qui sont engagés dans le processus de mise en place de réseaux nationaux d’éducation et de recherche. Ce sera aussi l’occasion pour Wacren et Renater de signer un protocole d’accord qui servira d’outils pour booster le développement de réseaux d’éducation et de recherche en Afrique. ‘Nous pensons qu’avec la mise en place du Wacren et en nous raccordant à nos frères de l’Afrique du Nord, nous allons bientôt réaliser notre rêve qui est d’avoir notre réseau continental pour l’éducation et la recherche à l’instar de ce qui se passe en Europe, en Amérique latine et en Asie’, soutient le chargé des programmes Tic de l’Aua, Boubacar Barry. Selon lui, ‘même si elles restent un peu en retard par rapport à l’Afrique australe, de l’Est et du Nord, des progrès substantiels ont été cependant réalisés non seulement pour la mise en place de réseaux nationaux d’éducation et de recherche, mais aussi pour la mise en place en parallèle de réseau régional pour l’éducation et la recherche qui va fédérer les différents réseaux nationaux’.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, des Universités et Centres universitaires régionaux et de la Recherche scientifique qui a présidé l’ouverture des travaux, a réaffirmé aux partenaires africains l’engagement du gouvernement du Sénégal à continuer d’encourager et soutenir le processus de maillage et de réseautage en Afrique, pour partager et utiliser au mieux l’extraordinaire potentiel des Tics dans les domaines de l’éducation et de la recherche. Le Pr Amadou Tidiane Bâ d’assurer aux participants à cet atelier le soutien constant de son département ministériel en vue de la création d’un réseau continental d’éducation et de recherche pour l’Afrique.

Différentes initiatives au niveau sous-régional et continental ont été prises. Parmi celles-ci, le projet d’Africa Connect qui est un programme financé par l’Union européenne et dont l’objectif est d’aider à l’interconnexion des réseaux en Afrique de l’Ouest et du centre. Des pays comme le Sénégal, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo ont procédé à la mise en place de leurs réseaux nationaux d’éducation et de recherche. Et selon M. Barry, des recteurs d’universités du Bénin, du Burkina, du Niger, l’Ethiopie, du Gabon, du Mali et du Nigeria souscrivent au projet de mise en place de réseaux nationaux d’éducation et de recherche.

Abdoulaye Sidy

(Source : Wal Fadjri, 25 mars 2011)

Mots clés

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik