OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Novembre > Deuxième marche après l’Asie : L’Afrique compte 620 millions d’abonnés au mobile

Deuxième marche après l’Asie : L’Afrique compte 620 millions d’abonnés au mobile

samedi 12 novembre 2011

Téléphonie

L’industrie du mobile continue sa croissance exponentielle en Afrique, la revue « African mobile observatory » produite par le groupe Gsma, vien t de confirmer ce dynamisme dans son édition 2011 concernant le continent. Le continent est désormais le deuxième marché le plus important dans le monde après l’Asie.

Avec plus de 620 millions de connections mobiles en septembre 2011, « l’Afrique a dépassé l’Amérique latine pour devenir le deuxième marché le plus important après l’Asie », lit-on dans le résumé de la revue « African mobile observatory » qui consacre sa première édition au continent. « L’industrie du mobile est en train de connaître un boom en Afrique », constate la revue. Au cours des dix dernières années, le nombre de connections par téléphone mobile en Afrique a connu une croissance d’environ 30 % par an, les projections annoncent 735 millions de connectés à la fin de l’année 2012. Le bond en avant du continent est phénoménal comme l’illustre un tableau montrant une croissance ascendante.

Effet positif de la concurrence

En 2000, l’Afrique avait seulement 17 millions de connectés soit un taux de pénétration de 2,06 %, en 2005 le continent était à 136 millions de connectés, l’équivalent de 15,30 % de pénétration. En 2010, on est passé à 552 millions de connectés pour atteindre un taux de pénétration de 56,53 %. On s’attend à ce que l’Afrique décroche les 906 millions de connectés en 2015, ce qui lui donnerait un taux de pénétration de 84,88 %.A quoi sont dues ces performances du continent le plus pauvre de la planète ? Selon la revue « African mobile observatory », « la féroce concurrence a tiré vers le bas les prix et augmenté la pénétration ». La guerre des prix est un phénomène observé à travers tout le continent puisque les opérateurs se sont lancés dans une compétition pour le partage du marché avec des innovations sur les prix. Ce qui les a poussé à réduire les prix environ de 18 % entre septembre 2010 et 2011, rendant plus accessible la connectivité mobile aux masses. 96 % des abonnements sont prépayés avec une domination de services vocaux, même si l’on note une croissance rapide des services de données. L’industrie du mobile en Afrique contribue à hauteur de 56 milliards de dollars à l’économie régionale, soit 3,5 du Pib total.

L’univers du mobile emploie plus de 5 millions d’Africains. Malgré ces performances, il reste un potentiel qui n’est pas exploité, 36 % des Africains sur les 25 marchés les plus importants (A25), n’ont toujours pas accès aux services du mobile. Selon les projections, si la pénétration mobile atteint toute la région à 100 %, le continent pourrait ajouter 35 milliards de dollars à son Pib, soit l’équivalent d’une croissance de 2 %. Le Sénégal figure parmi les 25 marchés les plus importants sur le continent, l’apport potentiel des opérateurs à son Pib est de 2,40 %. Avec de telles performances sur le continent, c’est un secret de polichinelle que de dire que l’industrie du mobile est un catalyseur de développement économique. Les retombées du secteur servent à soutenir l’agriculture, le secteur bancaire, l’éducation, la santé et l’égalité des genres, énumère le rapport.

Boom des services de transfert rapide

L’émergence du service de transfert rapide d’argent par mobile et le « mobile banking » ont projeté l’Afrique résolument au-devant de l’industrie du « mobile money » mondiale. Le secteur apporte sa contribution à l’électrification rurale avec une baisse des émissions de carbone et la facilitation du travail des Ong à travers le continent. Beaucoup de gouvernements africains ont accordé une priorité aux Tic comme moteur de développement.Le rapport recommande des efforts à faire dans le domaine de la bande large et la poursuite des pratiques de régulation afin d’assurer un développement à long terme du secteur. 64 % des pays africains restent au bas du tableau en matière de régulation. Selon des recherches de Gsma les taxes que les gouvernements perçoivent sur le secteur peuvent être boostées par une réduction des taxes spécifiques au mobile. Même si la plupart des gouvernements africains qui prélèvent des taxes promeuvent un accès universel au mobile, le rapport note une transparence limitée en matière de distributions des fonds. Il est donc recommandé que gouvernements et opérateurs travaillent en partenariat pour continuer à soutenir la croissance de l’industrie du mobile.

Malick Ciss

(Source : Le Soleil, 12 novembre 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4462/5330 Régulation des télécoms
  • 352/5330 Télécentres/Cybercentres
  • 4023/5330 Economie numérique
  • 1925/5330 Politique nationale
  • 5330/5330 Fintech
  • 522/5330 Noms de domaine
  • 1777/5330 Produits et services
  • 1477/5330 Faits divers/Contentieux
  • 746/5330 Nouveau site web
  • 5008/5330 Infrastructures
  • 1696/5330 TIC pour l’éducation
  • 189/5330 Recherche
  • 251/5330 Projet
  • 3491/5330 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1809/5330 Sonatel/Orange
  • 1655/5330 Licences de télécommunications
  • 278/5330 Sudatel/Expresso
  • 1112/5330 Régulation des médias
  • 1483/5330 Applications
  • 1277/5330 Mouvements sociaux
  • 1719/5330 Données personnelles
  • 128/5330 Big Data/Données ouvertes
  • 662/5330 Mouvement consumériste
  • 362/5330 Médias
  • 661/5330 Appels internationaux entrants
  • 1778/5330 Formation
  • 96/5330 Logiciel libre
  • 2077/5330 Politiques africaines
  • 1117/5330 Fiscalité
  • 166/5330 Art et culture
  • 586/5330 Genre
  • 1686/5330 Point de vue
  • 1134/5330 Commerce électronique
  • 1477/5330 Manifestation
  • 318/5330 Presse en ligne
  • 124/5330 Piratage
  • 210/5330 Téléservices
  • 887/5330 Biométrie/Identité numérique
  • 309/5330 Environnement/Santé
  • 461/5330 Législation/Réglementation
  • 463/5330 Gouvernance
  • 1832/5330 Portrait/Entretien
  • 145/5330 Radio
  • 808/5330 TIC pour la santé
  • 297/5330 Propriété intellectuelle
  • 60/5330 Langues/Localisation
  • 1061/5330 Médias/Réseaux sociaux
  • 2014/5330 Téléphonie
  • 190/5330 Désengagement de l’Etat
  • 1165/5330 Internet
  • 115/5330 Collectivités locales
  • 393/5330 Dédouanement électronique
  • 1098/5330 Usages et comportements
  • 1052/5330 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 562/5330 Audiovisuel
  • 3464/5330 Transformation digitale
  • 387/5330 Affaire Global Voice
  • 155/5330 Géomatique/Géolocalisation
  • 315/5330 Service universel
  • 676/5330 Sentel/Tigo
  • 185/5330 Vie politique
  • 1658/5330 Distinction/Nomination
  • 35/5330 Handicapés
  • 691/5330 Enseignement à distance
  • 695/5330 Contenus numériques
  • 598/5330 Gestion de l’ARTP
  • 185/5330 Radios communautaires
  • 1768/5330 Qualité de service
  • 433/5330 Privatisation/Libéralisation
  • 179/5330 SMSI
  • 493/5330 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2932/5330 Innovation/Entreprenariat
  • 1356/5330 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5330 Internet des objets
  • 172/5330 Free Sénégal
  • 590/5330 Intelligence artificielle
  • 241/5330 Editorial
  • 22/5330 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous