Les deux principaux syndicats de la Sonatel (SYTS et SYNES) ont procédé lundi, à la maison de la culture Douta Seck, à la fusion de leurs structures en un seul et même syndicat, a constaté sur place des reporters de l’APS.
Une fusion qui a plutôt, des connotations d’absorption, précisera le président du comité de la fusion Ibrahima Talibouya Fall, ajoutant que ‘’(Mamadou) Aïdara Diop reste le secrétaire général du SYTS’’.
Talibouya Fall a rappelé que le paysage syndical de la Sonatel est composé de trois grands syndicats, le Syndicat national des travailleurs de Sonatel (SYTS), le Syndicat des cadres et de l’encadrement de la Sonatel (SYNES) et le Syndicat des travailleurs de la poste et des télécommunications (SNTPT).
Selon lui, l’unité était devenue incontournable et que le SYNES était le premier initiateur de cette unité syndicale, ‘’d’où l’objectif premier d’avoir un seul et même syndicat dans l’intérêt des travailleurs de la Sonatel’’.
Cette cérémonie a été également l’occasion de rendre un vibrant hommage à Ibrahima Konté, ancien secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Sonatel (SYTS) qui a été qualifié par son successeur Mamadou Aïdara Diop, de ‘’timonier’’.
Lors de cette rencontre, les syndicalistes ont tenu à rendre des hommages posthumes aux militants ayant lutté pour le mouvement syndical, mais aussi aux retraités et à certains agents qui se sont fait remarqués dans le syndicalisme.
Des enveloppes ont été remises aux familles des disparus et des cadeaux aux agents méritants qui se sont distingués dans le militantisme.
Ibrahima Konté, ancien secrétaire général et président d’honneur du SYTS a tenu à remercier ses pairs d’abord qui l’ont aidé dans l’exercice de sa tâche, parce que, a-t-il souligné ‘’assumer des responsabilités sans heurt, sans anicroche, c’est une très lourde responsabilité’’.
Il a aussi soutenu que cette cérémonie permet de montrer que le mouvement syndical n’est pas seulement mû par des revendications, mais c’est également un devoir de mémoire qui les honore et aussi un signe qui permet de laisser aux jeunes des valeurs syndicales.
(Source : APS, 4 août 2008))