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Accueil > Ressources > Points de vue > 2009 > Désengagement de l’Etat du Sénégal dans l’actionnariat de Sonatel au profit (…)

Désengagement de l’Etat du Sénégal dans l’actionnariat de Sonatel au profit de France Télécom

mercredi 29 avril 2009

Les mutations profondes du secteur des télécoms, l’environnement concurrentiel et les contraintes liées à la globalisation exigent en permanence des changements structurels qui ne sont pas sans engendrer des crises majeures dans l’entreprise.

Rôle et responsabilités des cadres en période de crise

Les mutations profondes du secteur des télécoms, l’environnement concurrentiel et les contraintes liées à la globalisation exigent en permanence des changements structurels qui ne sont pas sans engendrer des crises majeures dans l’entreprise. Dans certains cas, comme celui qui prévaut actuellement à la Sonatel, celles-ci peuvent aboutir à des conflits si elles sont provoquées par des choix stratégiques hasardeux, contraires à l’intérêt général et uniquement basés sur les intérêts des actionnaires majoritaires.

En effet, en refusant de cautionner le bradage de 9,87% des actions de l’état du Sénégal à France Télécom pour lui permettre d’avoir 52% de l’actionnariat, le personnel de la Sonatel mène un combat sur deux fronts :
contre l’Etat du Sénégal qui risque de livrer l’entreprise à une société étrangère (France Télécom) en lui rétrocédant la majorité des actions et le pouvoir exclusif sur toutes les décisions stratégiques ;
contre France Télécom qui est en train de fausser le partenariat stratégique (gagnant-gagnant) destiné à favoriser le développement de la Sonatel dans un contexte concurrentiel et de mondialisation, ainsi que son autonomie et son rayonnement sur le plan international.

A ce propos, le personnel a réaffirmé la nécessité pour l’état du Sénégal de maintenir une présence forte dans le capital de la Sonatel. Dans ce combat, même si les travailleurs ne peuvent pas garantir l’obtention du résultat escompté, ils ont le droit légitime de se « battre » pour éviter que l’avenir de la société soit compromis, mais aussi le devoir de faire face pour garantir la sauvegarde de leur outil de travail et la pérennité des emplois. De manière générale, les Sonatéliens sont conscients des enjeux et se sont mobilisés pour assumer leur responsabilité. Mais, quelque soit notre degré de détermination, la défense de l’intérêt national impose l’obligation de sensibiliser et d’impliquer toutes les franges de la Nation susceptibles de contribuer à la sauvegarde de ce fleuron de l’économie nationale qu’est la Sonatel : une société rentable évoluant dans un secteur stratégique de souveraineté. C’est pourquoi l’Intersyndicale des travailleurs et l’Amicale des cadres de la Sonatel ont fait un travail appréciable en rencontrant tous les partenaires potentiels qui pourraient partager cet idéal (la société civile, le patronat, les institutions, les partis politiques, etc).

Positions des cadres : En tant que cadre à la Sonatel, nous ne nous prononçons ni comme des politiciens ni comme des hommes d’Etat, mais comme des technocrates et des intellectuels passionnément soucieux de la chose publique et éprouvant le besoin de s’impliquer en participant, par l’action, au développement durable de notre société. Quelle est la mission du cadre en période de crise ? Quel doit être son rôle dans la recherche de solutions et le rétablissement des « équilibres » dans l’entreprise ?

En cette période de conflit où le doute s’installe dans l’entreprise, c’est tout le personnel qui se pose spontanément de telles questions auxquelles les cadres doivent donner des réponses idoines, par des actions réfléchies que retiendra l’histoire et qui sont susceptibles de servir (ou de desservir) la Nation.
Le cadre responsable est celui qui, avec une conjoncture singulière et atypique, prend des décisions en fonction de ses valeurs et des éléments d’appréciation dont il dispose, et utilise l’ensemble des informations, connaissances et compétences à sa disposition pour agir sur la conjoncture et contribuer à l’adoption d’une solution raisonnable. Même si les conséquences de la décision ne sont pas rigoureusement prévisibles, dans la mesure où la conjoncture est unique, la solution raisonnable passe par une analyse objective de la situation qui donne la meilleure chance d’atteindre le but que l’on vise. Et, c’est à ce niveau que la mission du cadre est déterminante, surtout par rapport à la nature des solutions négociées et mises en œuvre.
Par conséquent, le rôle des cadres est moins de suivre les mots d’ordre donnés par les syndicats que de se positionner en tant que force de proposition, non pour éliminer, mais pour isoler les éléments d’imprévisible singularité liés à la conjoncture et réduire les risques d’échec. Les conséquences prévisibles d’une action n’étant pas toujours conformes à toutes les attentes, la contribution qualitative du personnel d’encadrement est souhaitable et elle doit augmenter les chances d’aboutir à une solution nationale raisonnable et durable.
Collectivement, les cadres qui choisissent de ne pas s’impliquer en restant à l’écart de la lutte syndicale et en ne contribuant pas à la recherche de solutions ou de compromis raisonnables passent, me semble t-il, à côté de l’essentiel. Individuellement, si le cadre se dérobe par une non-prise de responsabilité, il risque de rater le train de l’histoire et sera quand même, responsable des échecs éventuels favorisés par son attitude.

El Hadji Malick BA
Sonatel Sa, Direction des entreprise Département Marketing et Communication Entreprises

(Source :Le Quotidien, 29 avril 2009)

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