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Des radios communautaires sénégalaises à l’école du logiciel "Audacity"

Au total 13 animateurs et journalistes de radios communautaires et associatives sénégalaises suivent, depuis lundi à Dakar, une session de formation sur le thème : "Radio et Internet : monter et mettre en ligne ses émissions", a-t-on appris mercredi de source proche des organisateurs.

Initié par Radio Lucie, un projet de coopération francophone qui concerne tout l’espace francophone, le séminaire se poursuivra jusqu’à vendredi au campus numérique de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

La session de formation, "très technique", est destinée à initier les participants, dont "une forte proportion de femmes", au logiciel de montage audio "Audacity", selon Brigitte Geoffroy, chargée des communications de Radio Lucie.

"Audacity" est un logiciel "libre, très simple d’utilisation" qui permet "à n’importe quel usager d’aller sur Internet, de le télécharger et de l’utiliser", a-t-elle précisé dans un entretien avec l’APS.

Radio Lucie, du nom de "Lucy", premier squelette humain trouvé en Afrique et symbole de la vie humaine trouvée pour la première fois sur le continent, est un fil radiophonique en ligne sur Internet. Il regroupe des acteurs des radios associatives et communautaires de l’espace francophone.

Radio Lucie a l’ambition d’être présente sur de grandes manifestations comme les Sommets de la Francophonie, les rencontres internationales des radios, des festivals, des forums citoyens, avec un contenu original produit par des animateurs et des journalistes des radios communautaires et associatives.

Les émissions produites, notamment des chroniques, des reportages ou des fictions, alimentent le programme de Radio Lucie qui bénéficie notamment de l’appui de l’Agence internationale de la Francophonie (AIF). En retour, les radios peuvent reprendre pour leur diffusion le contenu disponible sur Radio Lucie.

Une dotation en matériels est prévue, selon les besoins de chaque radio communautaire ou associative et en fonction de la "motivation" de chaque structure participante au séminaire, selon Brigitte Geoffroy.

(Source : APS, 10 mai 2006)