OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2017 > Dérives sur internet et sur les réseaux sociaux : la cohésion nationale en péril

Dérives sur internet et sur les réseaux sociaux : la cohésion nationale en péril

mardi 8 août 2017

Point de vue

Depuis des mois nous tirons sur la sonnette d’alarme, mais au regard de la tragédie qui se déroule, l’histoire nous donne totalement raison.

Les réseaux sociaux, depuis quelques temps défrayent la chronique en s’éloignant de leur cadre d’échanges et laissant la porte ouverte à d’incompréhensibles dérives verbales.

L’Association les « Victimes du NET et des Réseaux Sociaux » ne saurait garder le silence face à ces sorties malheureuses qui ont pour noms : fragilisation des institutions, injures publiques adressés au Chef de l’état, et aux Chefs religieux qui frisent, le sacrilège, photomontages irrespectueux, appels à la haine ethnique, diffamations de toutes sortes à l’endroit des citoyens, dégueulasses insultes adressées aux plus hautes autorités de l’Etat, comportements inacceptables et incompréhensibles comme celui de ce jeune supporter qui semblait se réjouir du sort tragique réservé à ces inconditionnels du ballon rond qui avaient commis le seul tort d’être présents cette fameuse après-midi au stade pour porter leur équipe fanion à la victoire finale ! Ceci a malheureusement viré au drame !

Dans quel pays sommes-nous ! L’on s’amuse à se faire peur, nul n’est à l’abri de sorties outrageuses, personne n’est épargnée, nous sommes tous « des cibles potentielles » ! Les dérapages, la diffusion de fausses nouvelles, les diffamations, la calomnie, le dénigrement public, les règlements de compte, le harcèlement, les menaces, le chantage, l’escroquerie, le transfert illégal de données à caractère personnel, le partage d’images, de photos et de vidéos obscènes occupent l’espace médiatique laissant croire que Internet est un monde sans gouvernement !

En tout état de cause, toutes les parties prenantes devront se conformer à la loi, et savoir qu’à partir d’aujourd’hui, il ne sera plus permis d’entretenir des dérapages qui si on y prend garde, seront préjudiciables à la cohésion nationale ou à l’intégrité des citoyens.

A la lumière de tout ce qui est en train de se passer, nous estimons que la nation doit se remobiliser pour faire échec à ceux qui tentent de remettre en cause les équilibres sociaux sur lesquels la nation s’adosse, et qui garantissent la paix et la sécurité dans notre pays.

Personne ne permettra que des apprentis sorciers soient à l’origine de tensions ethniques, raciales ou religieuses au Sénégal.

Nous appelons à un sursaut national, et à un ressaisissement pour qu’ensemble nous réussissions à réinstaller la confiance et la sérénité.

Mais la solution passera obligatoirement par une re-socialisation de franges importantes de la population, une éducation, par la sensibilisation et la formation en direction de toutes les parties prenantes, surtout des jeunes qui sont les principaux utilisateurs, exposés aux dangers et aux pièges d’internet et des réseaux sociaux.

Les questions qu’on est tenté de se poser sont les suivantes :

– Sommes-nous suffisamment préparés à vivre cette révolution de la société nouvelle ?

– Est-ce que la plus grande frange de la population est capable de garder le point d’équilibre entre la liberté d’expression et le fait de verser dans les dérives verbales ?

– Quelle appréciation faire de l’appropriation des TIC par les sénégalais ?

– Quelle démarche prioriser ? Education avant répression ou Education et répression ?

Notre degré d’implication dans la lutte nous dicte et nous conduit à ces réflexions :

– Rappeler qu’Internet n’est pas une zone de non droit ou on peut tout se permettre.

– Arrêter les dérives sur Internet, sur les réseaux sociaux et sur les sites d’informations.

– Mettre un terme aux appels à la haine tribale, ethnique, confessionnelle et à « l’apologie du crime »

– Renforcer les textes du Code pénal et veiller à une application sans complaisance de la Loi.

– Mettre à contribution l’Etat, les techniciens du droit, les familles, les autorités politique, religieuse et coutumière.

Nous demandons aux responsables de sites d’informations ou de réseaux sociaux de faire preuves de responsabilités et de se conformer à la loi, nous les invitons à prendre des dispositions qui fassent que la dignité des personnes et des citoyens soit pleinement préservée.

Nous devons barrer la route aux esprits ténébreux qui cherchent à faire basculer notre pays dans des conflits ethniques, confessionnels ou raciaux, et de leur faire comprendre qu’ils rendront désormais compte de leurs forfaits.

Toute personne qui sera bafouée dans sa dignité devra réclamer justice.

Nous en appelons, et nous mettons tous les sites d’informations et tous les réseaux sociaux devant leurs responsabilités.

Ceux qui parlent de bâillonnement de l’information passent complètement à côté, car en aucun cas, la liberté d’expression ne saurait être une licence.

Nous ne cachons pas aussi notre inquiétude, car nous avons comme l’impression qu’une main invisible cherche à déstabiliser le Sénégal.

Nous félicitons le Procureur de la République qui a été prompt à rappeler à travers un communiqué rendu public que certains manquements sont punis par les dispositions du Code pénal, notamment celles relatives à la cybercriminalité qui prévoient l’application des peines pouvant atteindre dix ans d’emprisonnement, la Division des Investigations Criminelles DIC et la gendarmerie nationale pour leur implication concrète dans la prise en main de ce dossier, et pour leur professionnalisme.

Si on veut fragiliser un pays, il faut fragiliser ses institutions, c’est pourquoi force devra rester à la loi.

Le Président de l’Association
Les « Victimes du NET et des Réseaux Sociaux »
Amadou Moustapha Gaye

(Source : Ferloo, 8 août 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2065/2225 Régulation des télécoms
  • 176/2225 Télécentres/Cybercentres
  • 1597/2225 Economie numérique
  • 803/2225 Politique nationale
  • 2225/2225 Fintech
  • 254/2225 Noms de domaine
  • 819/2225 Produits et services
  • 698/2225 Faits divers/Contentieux
  • 362/2225 Nouveau site web
  • 2184/2225 Infrastructures
  • 815/2225 TIC pour l’éducation
  • 90/2225 Recherche
  • 121/2225 Projet
  • 1401/2225 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2225 Sonatel/Orange
  • 794/2225 Licences de télécommunications
  • 133/2225 Sudatel/Expresso
  • 463/2225 Régulation des médias
  • 604/2225 Applications
  • 494/2225 Mouvements sociaux
  • 765/2225 Données personnelles
  • 60/2225 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2225 Mouvement consumériste
  • 181/2225 Médias
  • 321/2225 Appels internationaux entrants
  • 726/2225 Formation
  • 45/2225 Logiciel libre
  • 857/2225 Politiques africaines
  • 411/2225 Fiscalité
  • 84/2225 Art et culture
  • 288/2225 Genre
  • 725/2225 Point de vue
  • 481/2225 Commerce électronique
  • 704/2225 Manifestation
  • 161/2225 Presse en ligne
  • 62/2225 Piratage
  • 102/2225 Téléservices
  • 426/2225 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2225 Environnement/Santé
  • 168/2225 Législation/Réglementation
  • 167/2225 Gouvernance
  • 859/2225 Portrait/Entretien
  • 72/2225 Radio
  • 405/2225 TIC pour la santé
  • 133/2225 Propriété intellectuelle
  • 29/2225 Langues/Localisation
  • 502/2225 Médias/Réseaux sociaux
  • 937/2225 Téléphonie
  • 95/2225 Désengagement de l’Etat
  • 501/2225 Internet
  • 57/2225 Collectivités locales
  • 189/2225 Dédouanement électronique
  • 528/2225 Usages et comportements
  • 513/2225 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2225 Audiovisuel
  • 1382/2225 Transformation digitale
  • 191/2225 Affaire Global Voice
  • 77/2225 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2225 Service universel
  • 332/2225 Sentel/Tigo
  • 87/2225 Vie politique
  • 763/2225 Distinction/Nomination
  • 17/2225 Handicapés
  • 337/2225 Enseignement à distance
  • 321/2225 Contenus numériques
  • 292/2225 Gestion de l’ARTP
  • 89/2225 Radios communautaires
  • 809/2225 Qualité de service
  • 212/2225 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2225 SMSI
  • 225/2225 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1305/2225 Innovation/Entreprenariat
  • 669/2225 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2225 Internet des objets
  • 86/2225 Free Sénégal
  • 192/2225 Intelligence artificielle
  • 98/2225 Editorial
  • 45/2225 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous