OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Septembre > Défense de Sonatel contre la surtaxe sur les appels entrants : Les anciens (…)

Défense de Sonatel contre la surtaxe sur les appels entrants : Les anciens s’y mettent

jeudi 15 septembre 2011

Mouvements sociaux

C’est par une lettre ouverte au Président de la République que, avec force arguments, les retraités de Sonatel réunis au sein de l’Association nationale des agents retraités de Sonatel (Anars) en appellent « à son sens du dialogue » tout en faisant « le serment de combattre sans complaisance aucune, tout acte, d’où qu’il vienne et qui serait de nature à compromettre l’intérêt de Sonatel et du Sénégal ».

Les raisons de leur engagement, ils les fondent d’une part sur « la bonne intelligence qui s’est instaurée entre la Sonatel et sa tutelle nationale » et qui, selon eux, « a toujours permis de sauvegarder les intérêts nationaux au point de faire de cette dernière la première entreprise du pays et le principal si ce n’est le seul acteur d’un « Sénégal qui gagne » au-delà des frontières nationales. » Ils, ce sont les retraités de Sonatel réunis au sein de l’Association nationale des agents retraités de Sonatel(Anars).

C’est par une lettre ouverte parvenue à notre Rédaction qu’ils saisissent le Président de la République, « Obligés » qu’ils sont « en tant que dépositaires de l’histoire des Télécommunications » et suivant « avec inquiétude la vive tension née de la décision de réintroduire d’autorité la surtaxe du trafic international entrant », de « veiller sur un héritage péniblement constitué par des générations entières de travailleurs qui au prix de leur sueur et parfois même au prix de leur vie, dans l’abnégation et pour unique objectif la sauvegarde du bien commun, ont préféré servir leur pays plutôt que se servir. »

D’autre part, analysant l’évolution récente du secteur des télécommunications au Sénégal, les membres de l’Anars dans leur Lettre ouverte, constatent qu’aujourd’hui, « Sonatel est de loin l’entreprise qui contribue le plus aux recettes de l’état avec un montant annuel qui atteindra 200 milliards en 2011 (plus de 13% du budget national), soit presque 4 Milliards par semaine », écrivent-ils, en affirmant que « Sonatel est en vérité l’entreprise sur laquelle pèse le taux d’imposition le plus élevé : 18% de TVA, 5% pour la Rutel et 3% de Codet dont les 95% sont pour le secteur de l’Energie. »

Mais c’est pour rappeler « respectueusement », selon la lettre, « les nombreuses mutations stratégiques que le secteur des Télécommunications Sénégalais a connues » et, ajoutent-ils, « à chaque occasion, la tradition bien établie de concertation entre les pouvoirs publics et les acteurs du secteur a permis de définir une stratégie gagnante. »

Aussi, les membres de l’Anars, anciens travailleurs de Sonatel avec laquelle ils disent n’entretenir aujourd’hui « que des liens affectifs après avoir contribué, même modestement, à son évolution », constatent-ils « après avoir décrypté, avec objectivité et impartialité, les actes posés par l’Etat, en direction de Sonatel ces dix dernières années, le résultat sans équivoque d’un AFFAIBLISSEMENT de Sonatel. »

« Par devoir envers nos cadets qui continuent notre oeuvre, pour ne pas voir nos sacrifices d’hier réduits à néant, par respect pour les clients qui sont l’actif le plus important d’une entreprise », indiquent-ils, les membres de l’ANARS font le serment « de combattre sans complaisance aucune, tout acte, d’où qu’il vienne et qui serait de nature à compromettre l’intérêt de Sonatel et du Sénégal. »

Sur le contrôle

Reconnaissant à l’Etat le droit et même le devoir de faire prendre les dispositions appropriées pour combattre la fraude dont les opérateurs sont les premières victimes et de procéder à tout contrôle qui lui semble pertinent, comprenant que « l’Etat essaie raisonnablement de tirer plus d’avantages, des ressources générées par le secteur des Télécoms », l’Anars estime cependant que « c’est une erreur stratégique que de choisir le court terme, au détriment de l’avenir. »

En instaurant une surtaxe sur les appels entrants, l’Etat, selon l’Anars, « pourrait collecter plus de revenus à court terme au détriment de la compétitivité et donc de l’avenir du secteur. » Et de souligner l’évidence selon laquelle, « une hausse des prix de cette ampleur engendrera les conséquences immédiates comme la baisse du trafic, de même que, dans le même temps, les usagers se tourneront de plus en plus vers des solutions alternatives qui échappent à la surtaxe ; l’explosion de la fraude ainsi qu’une perte pour le Sénégal, de sa position de centre de transit des communications destinées aux pays de la sous-région. »

Ce que les membres de l’Anars disent cependant ne pas comprendre, c’est qu" au vu des sommes colossales que Sonatel verse et continuera de verser à l’Etat que ce dernier décide contre toute logique de s’ériger en commerçant dans un secteur hautement concurrentiel, fixant les tarifs à la place des opérateurs et prenant le risque évident de déstabiliser le secteur et de tarir la source ? »

Sur la surtaxe

Par ailleurs, ne voyant « aucun lien de causalité entre le contrôle des opérateurs et le prélèvement d’une surtaxe au détriment de la compétitivité du secteur et de reverser une part importante de cet argent à un prestataire dont il est impossible de démontrer l’utilité », réclamant que l’ARTP « qui a pour mission de contrôler les opérateurs et perçoit déjà des taxes importantes rende compte de l’utilisation de ces fonds qui continue de susciter beaucoup d’interrogations », rappelant le contrôle mutuel (réconciliation) entre opérateurs, l’Anars estime que si « contre toute logique », l’Etat maintenait sa décision de mettre en place son système contrôle du trafic entrant, « en le superposant sur les outils de lutte contre la fraude dont disposent déjà les opérateurs, ce serait faire injure aux PME sénégalaises du secteur des TIC, que de confier cette activité à une société étrangère payée à prix d’or et qui par ce biais, accède aux données personnelles de tous les usagers ». Une telle décision, selon l’Anars, « serait ANTI-PATRIOTIQUE ».

L’Anars de rappeler en outre que « de plus, cette surtaxe est en porte à faux avec les accords du Règlement International des Télécommunications, et les recommandations pertinentes de la Conférence des Télécommunications de l’Ouest africain, à laquelle pourtant l’Etat du Sénégal était représenté par son Ministère des Télécom, celles de l’UEMOA, de la CEDEAO. »

l’Anars termine sa lettre ouverte en se disant « convaincue qu’une alternative à la surtaxe du trafic entrant est possible » et « prie humblement » le Chef de l’Etat « de bien vouloir inviter à une concertation large, les acteurs du secteur, avec une feuille de route et de laisser le soin, à un Ministre de votre choix d’en assurer la coordination ».

Malick Ndaw

(Source : Sud Quotidien, 15 septembre 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2060/2221 Régulation des télécoms
  • 174/2221 Télécentres/Cybercentres
  • 1579/2221 Economie numérique
  • 801/2221 Politique nationale
  • 2221/2221 Fintech
  • 253/2221 Noms de domaine
  • 818/2221 Produits et services
  • 696/2221 Faits divers/Contentieux
  • 362/2221 Nouveau site web
  • 2173/2221 Infrastructures
  • 806/2221 TIC pour l’éducation
  • 90/2221 Recherche
  • 121/2221 Projet
  • 1403/2221 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 863/2221 Sonatel/Orange
  • 790/2221 Licences de télécommunications
  • 133/2221 Sudatel/Expresso
  • 468/2221 Régulation des médias
  • 602/2221 Applications
  • 494/2221 Mouvements sociaux
  • 767/2221 Données personnelles
  • 63/2221 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2221 Mouvement consumériste
  • 179/2221 Médias
  • 322/2221 Appels internationaux entrants
  • 715/2221 Formation
  • 49/2221 Logiciel libre
  • 850/2221 Politiques africaines
  • 409/2221 Fiscalité
  • 83/2221 Art et culture
  • 284/2221 Genre
  • 750/2221 Point de vue
  • 484/2221 Commerce électronique
  • 701/2221 Manifestation
  • 158/2221 Presse en ligne
  • 62/2221 Piratage
  • 102/2221 Téléservices
  • 427/2221 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2221 Environnement/Santé
  • 163/2221 Législation/Réglementation
  • 167/2221 Gouvernance
  • 844/2221 Portrait/Entretien
  • 72/2221 Radio
  • 373/2221 TIC pour la santé
  • 133/2221 Propriété intellectuelle
  • 29/2221 Langues/Localisation
  • 504/2221 Médias/Réseaux sociaux
  • 932/2221 Téléphonie
  • 95/2221 Désengagement de l’Etat
  • 493/2221 Internet
  • 57/2221 Collectivités locales
  • 188/2221 Dédouanement électronique
  • 518/2221 Usages et comportements
  • 513/2221 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2221 Audiovisuel
  • 1370/2221 Transformation digitale
  • 192/2221 Affaire Global Voice
  • 75/2221 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2221 Service universel
  • 332/2221 Sentel/Tigo
  • 87/2221 Vie politique
  • 751/2221 Distinction/Nomination
  • 17/2221 Handicapés
  • 337/2221 Enseignement à distance
  • 319/2221 Contenus numériques
  • 293/2221 Gestion de l’ARTP
  • 89/2221 Radios communautaires
  • 806/2221 Qualité de service
  • 212/2221 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2221 SMSI
  • 224/2221 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1296/2221 Innovation/Entreprenariat
  • 670/2221 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2221 Internet des objets
  • 85/2221 Free Sénégal
  • 181/2221 Intelligence artificielle
  • 98/2221 Editorial
  • 38/2221 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous