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Déclaration commune d’AF* sur les coupures d’Internet en Afrique

vendredi 2 juin 2017

Liberté d’expression/Censure de l’Internet

Les organisations Af*, composées de AFRINIC, AFTLD, AFNOG, AFREN, Africa CERT et ISOC Africa réunis lors du 5ème Sommet Internet Africain, à Nairobi, Kenya, du 21 mai au 2 juin 2017, émet la déclaration suivante :

Nous sommes PRÉOCCUPÉS par le nombre croissant de fermetures d’ Internet ordonnées par les gouvernements en Afrique. Les fermetures Internet sont des perturbations intentionnelles de l’Internet ou des communications électroniques, les rendant inaccessibles ou inutilisables, pour une population spécifique ou dans un lieu pour des périodes spécifiques ou non spécifiées. Les territoires africains ont subi plusieurs des 56 arrêts Internet enregistrés globalement en 2016.

Nous sommes CONTRE toutes formes de fermeture d’ Internet, y compris ceux qui ont un impact sur les réseaux sociaux, les réseaux et infrastructures entiers, les intéruptions intentionnelles de l’Internet ou accès aux services d’application mobile, dans tous les contextes tels que les élections, les manifestations ou les tensions sociales. Les fermetures offrent des solutions médiocres aux problèmes complexes et ont montré qu’ils généraient des dommages collatéraux sur la société et l’économie. Les interruptions intentionnelles de l’accès à l’information ont été condamnées sans équivoque par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en 2016.

Nous VOULONS ATTIRER VOTRE ATTENTION SUR les effets négatifs des fermetures d’ Internet. Non seulement ils ont un impact sur les droits des citoyens (expression, association, accès au savoir et à l’éducation) reconnus à la fois dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, ils ont également des répercussions sur les entreprises et les entrepreneurs. Diverses études ont mis en évidence les coûts élevés des fermetures d’Internet sur le PIB du pays. Dans un contexte où la croissance économique repose de plus en plus sur l’accès à Internet, comme réaffirmé sur l’agenda de développement durable des Nations Unies, les fermetures peuvent générer des effets durables et coûteux sur la société et sur la confiance des utilisateurs.

Nous NE PENSONS PAS que la proposition de politique sur les fermetures d’ Internet proposée par certains membres de la communauté AFRINIC offrira une solution durable à ce problème. Alors que nous partageons les mêmes préoccupations que les auteurs de la politique et que nous nous félicitons du dialogue communautaire que cela a généré, nous pensons que cette politique sera probablement inefficace et pourrait créer des dommages indésirables.

Nous sommes PRÉOCCUPÉS par le fait qu’une telle proposition serait difficile à mettre en œuvre et que AFRINIC serait au-delà de son mandat technique et de son expertise, comme l’a souligné l’évaluation de la proposition par le personnel d’AFRINIC. Nous sommes également préoccupés par le fait que cette proposition pourrait opposer les gouvernements d’une manière qui aggravera la situation dans son ensemble. Enfin, la proposition pourrait également avoir une incidence sur la capacité des citoyens à accéder à Internet au-delà des entités gouvernementales visées par la proposition.

Au lieu de cela, nous APPELONS les gouvernements africains à renoncer à utilser la fermeture Internet en tant qu’outil politique et à engager un dialogue significatif avec les parties prenantes. Nous COMPRENONS que les gouvernements ont des préoccupations légitimes liées à l’utilisation d’Internet et qu’ils ont des obligations liées à la sécurité nationale et à l’ordre public.

Dans l’esprit de l’Agenda du WSIS de Tunis, les Af* sont disponibles pour TRAVAILLER avec les gouvernements africains et d’autres parties prenantes pour trouver de meilleures solutions qui ne nuisent pas aux droits fondamentaux des citoyens et qui protègent la stabilité, la résilience et l’ouverture de l’Internet.

(Source : Afrinic, 2 juin 2017)

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