Déchets électroniques : Les conséquences néfastes sur l’environnement et la nappe phréatique mises à nu...
lundi 12 octobre 2020
Environ 17.000 tonnes de déchets électriques et électroniques sont produits chaque année. Un gisement qui d’ici 2030 pourra atteindre 43.000 tonnes de déchets, a fait savoir Romain Brillié, représentant l’Agence de développement de l’informatique de l’État, en partenariat avec l’institut pour la croissance verte (GGGI) lors d’un atelier de Formation sur la gestion et les techniques de démantèlement des déchets d’équipements électriques et électroniques, tenu ce lundi 12 octobre 2020.
Se référant à des études menées par sa direction en collaboration avec l’Agence de développement de l’informatique de l’État (ADIE), il rappelle que ces déchets considérés comme ‘’dangereux’’ ont des ‘’impacts non négligeables potentiels’’ sur l’environnement et la santé s’ils ne sont pas gérés de manière rationnelle.
Le chef de division de E-déchet de l’ADIE, Cheikhou Gassama, quant à lui, a énuméré les conséquences des équipements électroniques qui, selon lui, renferment des substances dangereuses. Tel que le phosphore qui est un explosif que l’on retrouve au niveau des écrans, le cadmium et beaucoup d’autres substances extrêmement dangereuses, notamment les composants organiques volatiles.
Une mauvaise utilisation de ces équipements permettra à ces substances par le biais de la pluie et autres d’affecter la nappe phréatique et créer des conséquences sur l’environnement.
Hormis cela, il y a des substances valorisables telles que le fer, le cuivre, l’or entre autres.
(Source : Dakar Actu, 12 octobre 2020)