Déchets électroniques : Cheikh Bakhoum, DG ADIE : « Le développement durable ne peut pas se réaliser sans la gestion de ces déchets »
mardi 30 juillet 2019
Les déchets électroniques et toxiques préoccupent les dirigeants de pays sous-développés. Conscients du danger et des risquent toxiques sur les populations, ils recommandent à une prise en charge de ces déchets. « Les déchets électroniques doivent être pris en charge. Parce que le développement durable ne peut pas se réaliser sans la gestion de ces déchets. Il y a près de 50 000 tonnes de déchets électroniques dans le monde.
Donc, la moitié va finalement atterrir dans les pays sous-développés. Les pays riches vont faire des transformations pour rediriger ces produits vers nos pays pauvres », a décrypté le Directeur général de l’Agence de l’Informatique de l’Etat, Cheikh Bakhoum.
Au retour de ces produits dans les pays sous-développés, prévient-il, après une brève utilisation, ces appareils se dégradent. « Nous voyons dans nos pays, un secteur informel qui s’active dans ce domaine. Alors que, nous avons un problème avec les déchets toxiques. Il n’y a pas d’industrie au Sénégal qui peuvent détruire ces déchets toxiques », reconnaît-il.
Et, il a été enregistré en 2008 près de 12 000 tonnes de déchets électroniques au Sénégal. De 2008 à maintenant, précise-t-il, la marge de progression annuelle est de 17%. « Les déchets électroniques connaissent une hausse. Le gouvernement du Sénégal à travers le Ministère de l’économie numérique, en collaboration avec le Ministère de l’environnement et des partenaires privés, a décidé de trouver un cadre réglementaire de gestion des déchets et voir comment les valoriser ou les détruire », conclut-il.
(Source : Leral, 30 juillet 2019)