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Débat sur l’affaire Etat du Sénégal-Millicom sur la RFM : Et si Karim Wade fuyait le débat ?

jeudi 11 mars 2010

La Radio futurs médias (Rfm) compte organiser un débat sur l’affaire qui oppose l’Etat du Sénégal au groupe Millicom, à propos de la licence de téléphonie mobile accordée à Sentel. Le débat devait se tenir dimanche prochain, mais des sources proches de la Rfm affirment que la date va être repoussée, le temps de contacter toutes les parties qui doivent participer à ce débat.

Contacté, le ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des infrastructures, Karim Wade qui a donné son accord pour participer à un tel débat, semble poser ses conditions. Dans la lettre adressée à Mamadou Ibra Kane, le directeur de la Rfm, le ministre d’Etat écrit : ‘’Nous nous réjouissons de cette initiative qui nous offre l’opportunité, comme nous en avons publiquement fait la demande, de débattre des conditions d’attribution de la licence Sentel en 1998’’.

Seulement, ajoute t-il : ‘’ce débat réunirait d’une part les responsables de Millicom/Sentel, Mark Beuls et David Kimche (anciens vice-présidents), Mikael Grahne (actuel président et CEO du Groupe) et Pape Abdoul Ba (président du Conseil d’administration de Sentel), et d’autre part les membres du gouvernement socialiste de l’époque dont notamment, Ousmane Tanor Dieng, ministre d’Etat, ministre des Affaires et Services présidentiels, Mouhamed El Moustapha Diagne, ministre de l’Economie et des Finances et les ministres de la Communication, Serigne Diop et Aissata Tall Sall’’.

Le ministre d’Etat semble ainsi exiger la présence de toutes les personnes citées : ‘’tous les autres acteurs concernés par ce dossier feront preuve de la même disponibilité et n’essayeront pas pour une raison ou pour une autre de se soustraire à cet exercice de vérité’’.

Malgré la disponibilité affichée, Karim Wade semble ne pas vouloir du débat, puisqu’il rend difficile sa tenue. L’essentiel des responsables de Milicom/Sentel, Mark Beuls et David Kimche, anciens vice-présidents et Mikael Grahne y participent vivent aux Etats-Unis et l’on sait que le débat doit être organisé par la Rfm.

Sur un autre plan, la participation du secrétaire général du Parti socialiste semble illusoire puisque ce dernier ne considère pas Karim Wade comme son homologue. Tanor ne débattrait qu’avec le père de ce dernier.

Si la date du dimanche prochain qui avait été prévue pour organiser le débat, a été repoussée, c’est que les responsables de la Rfm veulent disposer de temps pour saisir tous ceux qu’ils veulent y convier. Dans la liste des invités de la Rfm, figurent aussi Serigne Diop et Me Aissata Tall Sall qui ont été ministres de la Communication sous le régime du Parti socialiste..

Pour rappel, tout est parti de la nomination de Karim Wade nommé conseiller de son père. Avec Thierno Ousmane Sy, conseiller en Ntic du chef de l’Etat, il était chargé de renégocier avec Millicom, les conditions d’octroi de la licence de téléphonie mobile à sa filiale au Sénégal, Sentel.

Le régime de l’alternance ne va pas tarder à accuser le Parti socialiste à l’époque au pouvoir, d’avoir mal négocié cette affaire. Aussi, les conseillers ont-il exigé que Sentel paie 200 millions de dollar pour continuer à jouir de sa licence, ainsi que le confirme le journaliste américain du site businessinder.com. Ce dernier, Laurence Delevingne affirmait que Karim Wade ne peut pas expliquer les raisons de la résiliation du contrat de Millicom. Encore moins, les 200 millions de dollars réclamés à ce groupe comme représentant la valeur actuelle de la licence.

Des accusations sont aussi portées contre l’actuel régime, notamment contre Karim Wade et Thierno Ousmane Sy d’avoir voulu dans cette affaire, soutirer de l’argent à Millicom.

Le débat que souhaite organiser la Rfm entre ainsi dans la logique d’aborder cette question.

Seulement, en examinant de près la lettre envoyée par Karim Wade en réponse à la demande de la Rfm, l’on peut se demander si le ministre d’Etat est réellement prêt à participer à ce débat. A suivre.

(Source : Nettali, 11 mars 2010)

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