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Danson Muchemi, l’entrepreneur africain de 31 ans qui challenge PayPal

dimanche 19 avril 2015

Fintech

Danson Muchemi, 31 ans, est le fondateur de JamboPay, leader passerelle de paiement en ligne du Kenya. JamboPay, qui a été fondée en 2009, compte aujourd’hui plus de 1 500 clients institutionnels et traite plus de 50 millions de dollars en paiements chaque année.

La société est présente au Kenya, en Tanzanie et au Sénégal et s’étendra à quatre pays supplémentaires d’ici la fin de 2015.

Parti de rien

Il est né et a grandi à Nyandarua County dans le centre du Kenya. Muchemi a fréquenté l’école primaire Gikeno puis le Lycée de garçons Nguviu avant de rejoindre l’Université Strathmore où il a obtenu un diplôme en informatique de gestion. Par la suite, il a poursuivi avec succès un baccalauréat ès sciences en technologie des télécommunications et de l’information à l’Université Kenyatta. De là, il a fondé JamboPay à l’âge de 25 ans.

« J’ai essayé de mettre en place une boutique e-commerce, mais ne pouvais pas trouver une passerelle de paiement local fiable pour traiter les paiements de la boutique en ligne. Je me suis joint à un ami pour mettre en place JamboPay pour combler l’écart des paiements alors. Nous n’avions pas suffisamment de fonds pour louer un bureau approprié, entre autres choses, et donc nous avons choisi un Cyber Café. Au Cyber Cafe, nous avons loué un seul ordinateur pour 4500 Ksh (50 $) par mois », explique-t-il lors d’une interview par Forbes.

Et c’est dans ce Cyber Café que les deux jeunes ont développé leur vision pour leur entreprise et écrit leur Business Plan initial. Ils ont maintenu leurs coûts au minimum. « Rétrospectivement, notre coût de démarrage était inférieur à $ 1000 », confie Muchemi.

Un business bien pensé

JamboPay est un fournisseur de services de paiements innovants. Ils aident les entreprises et les organismes gouvernementaux à recueillir et débourser de l’argent par voie électronique. JamboPay traite les paiements pour les sites e-commerce du Kenya, les émetteurs de factures, les sociétés de billetterie, les détaillants et les gouvernements. Les services sont adaptés pour répondre aux besoins des clients. La société propose ses services à travers diverses plates-formes de livraison comme la téléphonie mobile, le web et les réseaux d’agences physiques.

Aujourd’hui JamboPay emploie 105 employés, dont 68 permanents et le reste sous contrat à temps partiel. JamboPay sert aujourd’hui plus de 1500 clients. « Nous avons un portefeuille unique de clientèle, des producteurs aux gouvernements en passant par les des sociétés de télévision. Certains de nos clients notables incluent Uchumi Supermarkets, ICEA assurance, Standard Media Group, Nairobi City Water and Sewerage Company (NCWSC), Sameer Africa, Car & General, et le gouvernement de Nairobi ».

L’entreprise a également noué un partenariat avec le gouvernement municipal de Nairobi pour lequel elle a automatisé le paiement de diverses taxes grâce à son service e-portefeuille. Le service est connu sous le nom eJiji PAY. Le projet Nairobi City est le projet de paiements électroniques en Afrique de l’Est et Centrale plus grand et le plus réussi. Plus de 40 millions de dollars ont été traités par les services de la ville au cours des 4 derniers mois.

Un modèle et une vision solides

Concernant le modèle de rentabilité, JamboPay gagne de l’argent sur chaque opération. La société facture une petite taxe pour chaque transaction qu’elle traite.

« Parfois, nous facturons également des frais de mise en place lorsqu’il est nécessaire d’effectuer des personnalisations selon les spécifications du client », avoue le jeune entrepreneur. « Nous avons réalisé des revenus modestes l’an dernier. Cette année, nous nous attendons à une croissance à la hausse grâce à une plus grande adoption des paiements électroniques par les organismes gouvernementaux ».

À l’heure actuelle, JamboPay est présent au Kenya, en Tanzanie et au Sénégal. Les fondateurs planifient une expansion dans sept pays africains d’ici fin 2015 et dans 14 pays d’ici 2016.

Kingsley Okocha

(Source : Next Afrique, 19 avril 2015)

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