Dans l’affaire Viber, la SONATEL se disculpe… Maladroitement
vendredi 6 mars 2015
Selon l’Agence de Presse Sénégalaise, la SONATEL aurait déclaré jeudi que les difficultés d’accès aux applications telles que Viber et WhatsApp ne sont pas imputables à la qualité de service délivrée par son réseau Internet.
Comme nous le rapportions hier, l’autorité de régulation des Télécoms au Sénégal avait sommé la SONATEL de fournir des explications face à l’incapacité de plusieurs abonnés à utiliser les services de VOIP Viber et WhatsApp.
Les services étant depuis de retour, le leader du marché sénégalais est sorti de son mutisme : »Après investigations, la SONATEL précise que les difficultés d’accès à ces applications de Voix sur IP ne sont pas imputables à la qualité de service délivrée par le réseau Internet de Sonatel’’, selon un communiqué transmis à l’APS.
»D’ailleurs, dans la même période indiquée, d’autres applications de VoIP similaires, comme Skype, Imo, Magicjack, etc. fonctionnaient parfaitement’’, a souligné l’opérateur historique.
« Il convient de noter que les services de VoIP comme Viber et WhatsApp sont aujourd’hui victimes de leur succès surtout avec la démocratisation de plus en plus accrue des Smartphones au Sénégal’’….‘’leur caractère gratuit, la possibilité de faire des appels vidéo, très consommateur de bande passante et leur usage excessif peuvent dégrader la qualité de service offerte par ces applications de VoIP »… »Le nombre d’utilisateurs ne cesse d’augmenter ainsi que les types d’usages alors que la capacité qui leur est dédiée est restée inchangée’’, aurait poursuivi l’opérateur.
Cette explication, jugée douteuse par plusieurs, sera-t-elle suffisante pour apaiser les claviers des abonnés mécontents, ou verront-ils dans le retour des services de VOIP les effets des remontrances du régulateur ?
Ce qui est sûr, ce que la SONATEL semble ENCORE avoir raté son audition dans le casting du rapport avec ses abonnés.
(Source : Afrique ITnews, 5 mars 2015)