DNSSEC pour la sécurisation des noms de domaine : Le Nic-Sénégal met en œuvre sa nouvelle initiative numerique
jeudi 6 octobre 2016
Le Nic-Sénégal, structure en charge de la gestion des noms de domaine en « .sn », a expliqué à travers son communiqué rendu public hier, 5 Octobre, la mise en œuvre du protocole de Domain Name System Security Extensions (DNSSEC) qu’il a eu à finaliser récemment.
Le Nic-Sénégal a également annonce que le Sénégal est le troisième pays africain, après le Maroc et Madagascar, à achever cet important processus au cours de l’année 2016.
Le Nic-Sénégal, de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui est l’office d’enregistrement désigné par l’Etat pour la gestion des noms de domaine sous « .sn » a expliqué, à travers communiqué rendu public hier, mercredi 5 octobre, les tenants et les aboutissants de son protocole concernant le système des noms de domaines des sites d’internet afférents au pays d’origine.
« C’est le maillon clé du fonctionnement de l’internet car la quasi-totalité des services en ligne utilise des noms de domaine à un moment ou à un autre.
La nécessité de mieux sécuriser le système des noms de domaines est donc devenu une priorité pour tous ses acteurs », indique a source avant de préciser : « la mise en œuvre ultérieure du protocole Domain Name Security extension (DNSSEC) permet de limiter certains risques d’attaques informatiques comme l’empoisonnement de cache ».
Toutefois, le Nic-Sénégal a annoncé l’atelier qu’il organise du 3 au 7 Octobre prochain en synergie avec l’association africaine des noms de domaines (Aftld) avec le soutien de l’organisation internationale de la francophonie qui, indique t-il, a pour objectif principal « de comprendre les opérations fonctionnelles et techniques d’un registre ».
« Animé par des experts de haut niveau du NIC-Sénégal, du Network Startup Ressources center (Nsrc) de l’université d’Oregon et des experts indépendants, il s’adresse, ajoute-t-il, aux opérateurs de registres nationaux (ccTLD) et aux bureaux d’enregistrements (Registrars) ».
Abdourahmane Niang
(Source : Sud Quotidien, 6 octobre 2016)