Cybersécurité et sécurité des réseaux : Les régulateurs francophones ont partagé leurs expériences à Brazzaville
mardi 24 mai 2022
Malgré les précautions prises pour parer aux cybermenaces et cyberattaques, les régulateurs des communications électroniques réunis au sein du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (FRATEL), estiment que le risque zéro n’existe nullement en matière de cybersécurité. C’est ainsi que du 23 au 24, ils font de Brazzaville, la « le carrefour des réflexions technologiques » et partagent leurs expériences en la matière sous le thème, « Quels défis pour la sécurité des réseaux de nouvelle génération ».
Les préalables à la réunion annuelle du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (FRATEL) consacrée aux « enjeux et moyens d’améliorer la résilience des réseaux de télécommunications », s’enchainent.
A Brazzaville, il est question du 19ème séminaire du Fratel dont les travaux organisés en partenariat avec l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE) ont été ouverts par Léon Juste Ibombo, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.
Il s’agit de définir les meilleures approches de solutions, pour conférer aux réseaux et leurs infrastructures plus de résilience. Parce que « beaucoup reste encore à faire sur le chantier de sécurité face aux cybermenaces, cyberattaques et risques qui ciblent tous les secteurs d’activité… Il est vrai que tous nos États et institutions de régulation se seraient engagés à renforcer le cadre qui nous permet de lutter contre la cybercriminalité dans notre réseau. C’est pourquoi, nous partageons l’approche de création et de l’opérationnalisation des autorités, des agences et équipes dédiées à la cybersécurité, à l’instar de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information, (ANSSI) et le cas échéant, le renforcement de leurs moyens humains, financiers, techniques et organisationnels », a dit le ministre Ibombo aux experts.
En un mot, ce séminaire évoque les grands enjeux liés à la sécurité, les diverses obligations des opérateurs en la matière, les mesures pour mitiger les risques, le rôle que peuvent y jouer les autorités de régulation des télécommunications, et leurs relations avec les diverses autorités compétentes, dont celles en charge de la cybersécurité.
Le risque zéro n’existe pas dans le domaine des communications électroniques, tributaire de tant d’aléas. Mais le directeur général de l’ARPCE, Louis Marc Sakala estime que « de manière collégiale, au travers des partenariats stratégiques et profitables aux différentes parties, nous pouvons mettre en œuvre des initiatives qui peuvent considérablement réduire les risques et maintenir nos services à un bon niveau de rendement sur nos territoires nationaux et sous-régionaux… ».
Au cours de ateliers et table-rondes technique, les participants regardent, ensemble, tous les aspects soulevés par la thématique de résilience et de sécurité des réseaux. C’est un moment de partager de connaissances, de savoir-faire et d’expériences sur les problèmes même spécifiques que rencontre chacune les institutions spécialisées du réseau dans l’exercice de leurs missions régaliennes.
L’atelier pratique, présente les différentes approches en matière de contrôle et de prévention liées à la sécurité des réseaux. Il se focalise sur des outils d’analyse de risques pour détecter les failles dans le fonctionnement des réseaux et sur des outils de recensement des notifications d’incidents et contrôle des mesures de sécurité.
(Source. : Digital Business Africa, 24 mai 2022)