La conférence internationale sur la cybercriminalité et la cyber-sécurité se déroule depuis, hier, à Dakar. Pour faire face à cette infraction informatique, des formateurs, venant de la France, de l’Union européenne, du Japon et des USA, ont initié un atelier de trois jours, au bénéfice de fonctionnaires et législateurs sénégalais et de neuf autres pays d’Afrique.
La cybercriminalité est une infraction informatique qui touche beaucoup de pays d’Europe et d’Afrique. C’est pourquoi, des formateurs venant de la France, de l’Union européenne, du Japon et des USA ont rencontré, hier, à Dakar, des fonctionnaires et législateurs du Sénégal et de neufs autres pays d’Afrique, pour un atelier de trois jours sur la cybercriminalité et la cyber-sécurité. L’objectif de cette rencontre est de donner l’occasion aux participants de revoir la législation internationale sur la cybercriminalité, d’identifier les défis liés à la cyber-sécurité, de développer des méthodes de collecte et d’utilisation des preuves numériques et enfin, de trouver des moyens de coopérer au niveau international. L’explosion de la technologie a rendu ce thème beaucoup plus sensible, avec la pénétration des pirates dans le système. Pour venir à bout de ces pirates, les pays victimes doivent se doter d’un personnel bien formé. Aussi, faut-il prévoir une loi qui punira ces criminels, afin d’assurer la sécurité de tous, avec le renforcement du ministère de la justice et de la communication.
La question de la cybercriminalité au Sénégal n’a pas encore été prise en charge par une cellule spécifique. Sinon, ce sont des procédés classiques qui sont utilisés pour mener des investigations. Le meilleur plaidoyer est, selon Pape Touré, juge au tribunal de Dakar, la mise sur pied d’une cellule de lutte contre la cybercriminalité et une spécialisation des enquêteurs, pour une répression efficace contre ce fléau. La dimension technique étant l’étape la plus importante pour la cybercriminalité, Pape Touré de plaider le renforcement des moyens d’investigation, à la disposition des enquêteurs et des magistrats, la formation des magistrats, le renforcement des moyens de lutte mais surtout, la mise en place d’une culture de cyber-sécurité au Sénégal. Alexander Segeur, conseil de l’Europe, chef de la division sur la cybercriminalité et de la protection, pour sa part, prône une coopération globale, pour contrôler ce fléau.
Cheikh Moussa Sarr
(Source : Rewmi Quotidien, 19 septembre 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
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Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
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