Cybercriminalité : L’Afrique prend la mesure du danger
mercredi 9 septembre 2015
La cybercriminalité est un phénomène qui prend de l’ampleur sur le continent. Et de plus en plus d’États africains prennent des mesures répressives pour décourager ceux qui veulent se lancer dans cette nouvelle forme de délinquance.
C’est dans ce sens que la Tanzanie vient de rejoindre le cercle des pays africains, comme la Zambie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Mauritanie et le Kenya, qui ont pris le problème de la cybercriminalité à bras-le-corps. En effet, la Tanzanie va introduire une loi prévoyant jusqu’à 10 ans de prison pour les cyberdélinquants.
En mai dernier, une nouvelle loi sur la cybercriminalité était devenue opérationnelle au Nigéria. Qui devenait ainsi le premier pays, en Afrique de l’Ouest, à introduire des règles visant à réglementer le cyberespace selon Pcworld.
La Mauritanie avait, aussi, voté un projet de loi contre la cybercriminalité en août dernier. Ce projet de loi intervenait pour combler un vide juridique, avait expliqué le ministre mauritanien des TIC.
Face à la montée des inquiétudes, plusieurs pays comme la Côte d’Ivoire et le Rwanda jouent la carte de la sensibilisation contre ce fléau.
Alors que la Tanzanie a l’un des taux de cybercriminalité, sur les médias sociaux, les plus élevés en Afrique, le président tanzanien, Jakaya Kikwete, a déjà approuvé la loi sur la cybercriminalité de 2015, qui deviendra opérationnelle cette semaine.
Avec un nombre de plus en plus important d’Africains qui utilisent Internet – en plus des efforts fournis par les États en vue de réduire la fracture numérique -, il devient primordial de lutter, sur le continent, contre la cybercriminalité. Ce sera à coup sûr l’un des défis majeurs à relever dans le domaine du numérique.
(Source : Afrique ITnews, 9 septembre 2015)