OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Août > Cybercafés de la Cité du rail : Quand la perversion atteint son paroxysme (…)

Cybercafés de la Cité du rail : Quand la perversion atteint son paroxysme via Internet

samedi 14 août 2010

Usages et comportements

L’ouverture du net aux enfants de très bas âge, avec la possibilité qui leur est offerte de surfer sur des sites pornographiques, constitue un fait d’une extrême gravité pour 1a qualité psychologique de la jeunesse thiessoise.

THIES - Un tour à travers les Cybercafés de la place, en pleine expansion à Thiès, suf­fit pour se rendre compte des terrifiants inconvénients du net. L’on ne peut certes nier l’efficacité de cet outil de travail qui se révèle être parfois indispensable du fait des nombreux bienfaits qu’il peut apporter à l’homme moderne. Ce, en lui permettant de faire des affaires en temps réel et d’être plus performant. Seulement, les friands du net, qui se dénombrent surtout chez les jeunes filles, semblent avoir dévié cet outil irremplaçable de sa fonction originelle, pour en faire un instrument de perversion sociale. C’est donc sans surprise qu’on assiste, aujourd’hui, à une ruée sans précédent vers les Cybercafés de la cité. « Histoire d’être dans l’air du temps », nous confie A. Diop une lycéenne. Sa copine O. Ba, 22 ans, en formation dans un établissement privé professionnel, refuse, elle, de prendre la pente raide comme ses camarades : « Le plus grand mal qui affecte la société, aujourd’hui, c’est internet. C’est une denrée très prisée par les filles de mon quartier et mes camarades de classe. On fixe des rendez-vous secrets. On entre en contact avec des maniaques ; des vicieux ; des névrosés qui sont, pour la plupart, des toubabs. En un mot, on bascule dans le bordel ».

Désolée, comme beaucoup d’autres filles d’ailleurs, de ne pouvoir donner ses coordonnées, une mignonne créature de 19 ans, dénichée dans un Cyber du plateau, à Escale, dénote la « mutation » que le net est en train « d’opérer dans le comportement des jeunes filles au point de les transformer en maniaques. Beaucoup de filles exhibent leur sexe sur le net. Elles téléchargent des photos à caractère pornographique. Des obsédés vivant à l’étranger, connus via internet, leur demandent qu’elles se fassent photographier nues comme un ver, et dans toutes les positions imaginables et de leur transmettre ces images ».

« Pernicieux », c’est tout ce que trouve à dire ce père de famille trouvé au quartier Diamaguène, et qui fréquente le Cyber situé en face du camp Gmi Tropical, en l’occurrence Aly Diop, pour assimiler le net à « un virus qui gangrène la société moderne ». « Ce, précise-t-il, par rapport à l’usage qu’en fond les filles ». Il suggère, à ce propos, que le net obéisse à des règles strictes que tout utilisateur doit s’efforcer de suivre. Une préoccupation que semblent partager bien des responsables de famille parmi lesquels cette enseignante du quartier Randoulène, Awa Dia, qui reste incommoder par ce problème tout à fait nouveau mais fondamental. .« Faut-il réfléchir sur la poussée, comme des champignons, des Cybercafés à Thiès. » Pourquoi n’y aurait-il pas de contrôleurs dans ces cybers pour surveiller les enfants ? » Un tas de questions que se pose notre bonne dame qui, elle, de son côté, préfère amener ses enfants dans des centres professionnels. Contrairement à : la voisine, Alima Ndao éducatrice. Cette dernière nous confie : « c’est à partir d’un certain âge qu’on devrait permettre à l’enfant de se mettre en face d’un ordinateur pour surfer. Mais apprendre à l’enfant, à très bas âge, à surfer, là, je suis contre ».

Toutefois, ce point de vue, beaucoup de gérants de Cybercafés à Thiès ne le partagent pas, même s’ils ont eu l’honnêteté d’avouer que « les enfants, au lieu de surfer pour apprendre, passent le plus clair de leurs temps à faire des trucs d’amour, à entrer dans des sites internet de porno et autres ». C’est d’ailleurs, pour cette raison que Badara Diop, informaticien, formateur dans un centre professionnel, ne voit pas la raison pour laquelle « à cet âge-là, on demande à l’enfant de faire des cours sur l’ordinateur si ces cours ne sont pas donnés par une professeur conscient de son rôle d’éducation ».

Tidiane Camara

(Source : Le Populaire, 14 août 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2322/2666 Régulation des télécoms
  • 176/2666 Télécentres/Cybercentres
  • 1880/2666 Economie numérique
  • 930/2666 Politique nationale
  • 2666/2666 Fintech
  • 256/2666 Noms de domaine
  • 911/2666 Produits et services
  • 728/2666 Faits divers/Contentieux
  • 371/2666 Nouveau site web
  • 2356/2666 Infrastructures
  • 866/2666 TIC pour l’éducation
  • 94/2666 Recherche
  • 121/2666 Projet
  • 1756/2666 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 882/2666 Sonatel/Orange
  • 805/2666 Licences de télécommunications
  • 136/2666 Sudatel/Expresso
  • 577/2666 Régulation des médias
  • 696/2666 Applications
  • 617/2666 Mouvements sociaux
  • 812/2666 Données personnelles
  • 63/2666 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2666 Mouvement consumériste
  • 180/2666 Médias
  • 326/2666 Appels internationaux entrants
  • 838/2666 Formation
  • 46/2666 Logiciel libre
  • 1075/2666 Politiques africaines
  • 579/2666 Fiscalité
  • 84/2666 Art et culture
  • 287/2666 Genre
  • 892/2666 Point de vue
  • 505/2666 Commerce électronique
  • 736/2666 Manifestation
  • 158/2666 Presse en ligne
  • 64/2666 Piratage
  • 105/2666 Téléservices
  • 442/2666 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2666 Environnement/Santé
  • 201/2666 Législation/Réglementation
  • 227/2666 Gouvernance
  • 932/2666 Portrait/Entretien
  • 72/2666 Radio
  • 394/2666 TIC pour la santé
  • 172/2666 Propriété intellectuelle
  • 29/2666 Langues/Localisation
  • 556/2666 Médias/Réseaux sociaux
  • 983/2666 Téléphonie
  • 95/2666 Désengagement de l’Etat
  • 507/2666 Internet
  • 57/2666 Collectivités locales
  • 198/2666 Dédouanement électronique
  • 568/2666 Usages et comportements
  • 515/2666 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 279/2666 Audiovisuel
  • 1729/2666 Transformation digitale
  • 196/2666 Affaire Global Voice
  • 79/2666 Géomatique/Géolocalisation
  • 157/2666 Service universel
  • 330/2666 Sentel/Tigo
  • 88/2666 Vie politique
  • 758/2666 Distinction/Nomination
  • 18/2666 Handicapés
  • 343/2666 Enseignement à distance
  • 369/2666 Contenus numériques
  • 295/2666 Gestion de l’ARTP
  • 90/2666 Radios communautaires
  • 906/2666 Qualité de service
  • 214/2666 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2666 SMSI
  • 235/2666 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1421/2666 Innovation/Entreprenariat
  • 665/2666 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2666 Internet des objets
  • 85/2666 Free Sénégal
  • 281/2666 Intelligence artificielle
  • 99/2666 Editorial
  • 12/2666 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous