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Cyber-sécurité : l’Egypte et Maurice parmi les meilleurs au monde

samedi 8 juillet 2017

Cybersécurité/Cybercriminalité

L’Agence des Nations Unies spécialisée dans la technologie de l’information et de la communication (ITU) vient de publier son indice mondial 2017 de la cyber-sécurité qui classe 193 pays à travers le monde. Alors qu’une poignée de pays seulement s’illustrent en leader, deux pays africains en font partie : l’Egypte et Maurice.

En matière de cyber-sécurité, de nombreux pays à travers le monde devraient prendre des cours auprès de deux pays africains : l’Egypte et Maurice. Ils figurent parmi les meilleurs au monde, selon l’indice mondial 2017 de la cyber-sécurité (GCI) fraîchement publié par l’Agence des Nations Unies spécialisée dans la technologie de l’information et de la communication (ITU).

Lancé en 2014, cet indice mesure l’engagement des pays envers la cyber-sécurité et les aide à identifier les domaines à améliorer. Il est déterminé à partir de 25 indicateurs regroupés en cinq piliers à savoir le juridique, la technique, l’organisationnel, le renforcement des capacités et la coopération. Les principaux objectifs de l’indice visent à mesurer le type, le niveau et l’évolution au fil du temps de l’engagement de la cyber-sécurité des pays par rapport aux autres, le progrès de cet engagement d’un point de vue régional, ainsi que la différence entre les pays en termes de niveau d’engagement dans les programmes et les initiatives de cyber-sécurité.

En fonction des résultats, les pays sont classés en trois catégories : Initiation (les pays ayant commencé à prendre des engagements en matière de cyber-sécurité) ; Maturité (ceux ayant développé des engagements complexes et participé à des programmes et initiatives de cyber-sécurité) ; Leaders (ceux qui démontrent un engagement élevé dans les cinq piliers).

L’Egypte et Maurice sont donc ces deux pays africains faisant partie de cette troisième catégorie, celle des leaders, aux côtés de 20 autres pays dont les grandes puissances telles que les Etats-Unis, la Suisse, la France, le Canada, l’Australie ou encore le Japon.

L’Egypte a la particularité d’être membre du Groupe d’experts du gouvernement des Nations Unies (GGE) sur la cyber-sécurité. Le pays d’Abdel Fattah al-Sissi a présidé le Groupe de travail de l’ITU pour la protection en ligne des enfants et un membre fondateur du think-tank africain dédié à la sécurité sur internet, AfricaCERT7. Autant de positions qui non seulement lui ont été accordées en raison de son investissement technologique dans la cyber-sécurité, mais qui ont su également lui donner l’opportunité de se perfectionner. A noter que cette république nord-africaine a noué de nombreux accords bilatéraux et multilatéraux sur la coopération en la matière.

Maurice quant à elle, se distingue par l’excellence de sa juridiction et sa technique de cyber-sécurité, note le rapport. Depuis 2013, le pays a mis en place une formation pour l’application de la loi, ouverte à tous les acteurs du monde informatique. Il a également lancé un projet baptisé « Botnet Tracking and Detection » qui permet l’intervention rapide d’une équipe en cas d’urgence informatique sur le territoire national.

Le rapport salue également l’unité de sécurité informatique du gouvernement mauricien qui a mené 180 séances de sensibilisation auprès des 2000 fonctionnaires mauriciens exerçant dans 32 ministères et départements. Ce qui a permis de renforcer considérablement la résilience de ces administrations aux risques informatiques.

14 autres pays africains « matures »

Dans la catégorie maturité (77 pays), plusieurs autres pays africains s’illustrent : Afrique du Sud, Algérie, Botswana, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Kenya, Maroc, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tunisie.

Par ailleurs la catégorie Initiation laisse apparaître 96 pays parmi lesquels, en Afrique : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cabo Verde, Centrafrique, Tchad, Congo, RDC, Djibouti, Guinée équatoriale, Erythrée, Ethiopie, Gabon, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Lesotho, Libye, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Niger, Sao Tome et Principe, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Swaziland, Togo, Zambie et Zimbabwe.

Rwanda et Kenya sur le podium en Afrique subsaharienne

Au niveau de la sous-région subsaharienne, Maurice, le Rwanda et le Kenya constituent le top 3. Le Rwanda se démarque dans le volet organisationnel de sa gestion de la cyber-sécurité, grâce à une politique autonome traitant à la fois du secteur public et du secteur privé. De plus, le pays de Paul Kagamé s’est également engagé à développer une industrie de la cyber-sécurité plus forte pour assurer la résilience de son espace cybernétique.

Son voisin kenyan est considéré par les auteurs du rapport comme « un bon exemple de coopération » grâce à son centre national de coordination de l’équipe d’intervention en cas d’incident au Kenya (CIRT), un organe qui intervient tant au niveau national, que régional et mondial, assurant la coordination avec les CIRT des pays comme les Etats-Unis et le Japon.

Au travers de son Indice mondial de la cyber-sécurité, l’ITU invite tous les Etats tant d’Afrique que du reste du monde à prendre exemple sur ceux qui excellent en la matière afin d’améliorer et sécurité les communications via internet.

« Étant donné que la communauté mondiale adopte rapidement les TIC comme facteur clé du développement social et économique, il est vital que la cyber-sécurité soit une partie intégrante et indivisible de la transformation numérique. Nous continuons d’encourager les gouvernements à envisager des politiques nationales qui tiennent compte de la cyber-sécurité afin que chacun puisse profiter des avantages du monde en ligne », a déclaré Brahima Sanou, directeur du Bureau de développement des télécommunications de l’ITU.

Ristel Tchounand

(Source : La Tribune Afrique, 8 juillet 2017)

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