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Création d’un site Internet : L’Alliance culturelle se met sur la toile

samedi 22 septembre 2007

Pour clôturer cette présente saison, l’Alliance culturelle africaine (Aca) a tenu un point de presse pour rendre compte de ses activités. Une occasion pour procéder au lancement officiel du site Internet de l’association. Cette vitrine se veut la référence pour avoir une idée sur ses activités et programmes.

Dans sa mission de préservation, de sauvegarde et de diffusion des patrimoines culturels africains, l’Aca organise des festivals annuels et des activités de vulgarisation des richesses culturelles de différents groupes ethno-culturels. En faisant son bilan, Matar Ndiaye a précisé que « plus de 700 acteurs socioculturels dont des représentants de tous les groupes et sous-groupes ethno-culturels du Sénégal, mais également des délégations et des autorités de la culture de la Guinée, de la Gambie et du Mali » sont concernés. Les acquis qui ont fait la différence cette année, reposent notamment, sur la reconnaissance de l’Organisation internationale de la Francophonie qui a financée la traduction, l’édition et la publication en neuf langues nationales de la Convention pour la protection et la promotion de la diversité culturelle et des expressions artistiques de l’Unesco. Mais aussi sur le partenariat avec l’Ecole des sciences de la communication qui leur a d’ailleurs envoyé une stagiaire. Celle-ci a participé à la structuration du volet communication, en même temps qu’elle a permis de construire et de mettre en ligne un site Internet pour la structure. Tout cela bien entendu, précise Mactar Ndiaye, s’ajoute aux acquis non quantifiables en termes de maturation et de capacitation.

Au courant de cette année 2007, l’Aca s’estime satisfaite de la réalisation de son calendrier scientifique et technique autour de la convention, malgré l’année électorale. Il s’agit en l’occurrence d’ateliers, de sessions de partage et de séminaires, surtout à l’intérieur du pays, dans les régions. Le responsable de l’Aca n’a pas manqué de signaler la difficulté à sensibiliser les populations sur la convention culturelle, mais reste persuadé que la compréhension de celle-ci donnera le courage, notamment aux minorités comme les Bedicks, les Bassaris et les Baynouks, de s’exprimer et de faire connaître leur diversité.

L’Aca s’est réjoui en outre du renforcement de ses ressources humaines et de la participation de groupes ethno-culturels que jusque-là, personne n’avait réussi à enrôler dans les activités de festival. Il s’agit précisément des prêtresses Diolas qui ont fait une participation remarquée lors du dernier festival.

Pour l’année 2008, l’Aca tentera de formaliser les réseaux régionaux et sous-régionaux, mais compte aussi s’investir dans des activités génératrices de revenus. En effet, les charges de l’Alliance sont importantes et le soutien n’est pas toujours à la hauteur des ambitions. Elle interpelle à cet effet d’ailleurs l’Etat dont la participation n’a même pas couvert 5% du budget. Un défi majeur attend l’Alliance, car le festival, inscrit au niveau du Conseil international des organisations de festival et de folklore et d’arts traditionnels (Cioff), va être labellisé « Fiasta » et s’ouvrira à une participation africaine plus large. L’année 2007 qui, selon le manager général a été « assez riche, assez dense et assez difficile », a vu notamment l’Aca se doter d’un site Internet (http://www.aca-online.org) documenté et au design recherché, avec un forum. Ce site, précise-t-on, présente par exemple toutes les ethnies du Sénégal, à travers leur histoire, leur géographie, leur démographie, leur art et culture. Un site qui va permettre aux internautes d’avoir une « vision immédiate et actualisée » des activités de l’Aca.

Maxime Déthié Sène

(Source : Le Quotidien, 22 septembre 2007)

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