Au terme du conseil des ministres qui s’est tenu le 14 septembre 2016, Bruno Nabagné Koné (photo), le ministre de l’Economie numérique et des postes a dévoilé le nom de l’entreprise à laquelle le gouvernement a décidé d’attribuer la 4ème licence télécoms globale du pays. Il s’agit de la Libyenne des postes, télécommunications et technologies de l’information (LPTIC), maison mère de Green Network. La société, une fois après avoir réglé les charges financières requises, 100 milliards Fcfa, pourra faire son entrée sur le marché avec la technologie mobile de quatrième génération.
D’après le porte-parole du gouvernement, les critères qui ont prévalu au choix de la LPTIC ont été, entre autres, le plan proposé par le candidat, le modèle économique, les marges et le taux de rentabilité interne, les contreparties financières, les assurances par rapport aux engagements d’investissement, les assurances par rapport à la reprise d’une partie du personnel des sociétés fermées. Bruno Nabagné Koné a indiqué que le conseil des ministres a autorisé la finalisation du processus d’attribution de cette 4ème licence, avec la LPTIC.
Avec l’attribution de la 4ème licence télécoms globale de Côte d’Ivoire à la LPTIC, on peut dire que la lueur d’espoir que préservait encore Green Network pour son retour sur le marché télécoms ivoirien vient de se concrétiser. La société avait vu ses concurrents Comium, Café Mobile et Warid Telecom perdre leur licence télécoms, le 30 mars dernier, pour divers manquements constatés par le régulateur télécoms, notamment d’importantes redevances financières non payées, une faible couverture réseau du pays, une qualité de service décriée par les consommateurs et un niveau d’investissement jugé faible. Green Network, lui, intéressé par la 4G, avait décidé de ne pas renouveler sa licence 2G qui arrivait à terme le 27 mars 2016. Un risque stratégique qui se révèle payant aujourd’hui.
Demeurer sur le marché ivoirien des télécommunications, la LPTIC en avait fait une affaire prioritaire. Son président, Faisal Gergab, avait d’ailleurs fait, à cet effet, le déplacement pour la Côte d’Ivoire, à la mi-février 2016, afin de rassurer les autorités de Yamoussoukro sur les engagements qu’était prête à prendre l’entreprise pour demeurer dans le pays. Faisal Gergab avait alors présenté au ministre de l’économie numérique et des postes, un plan de développement de la société dans le pays.
Avec l’entrée prochaine de la LPTIC sur le marché, la Côte d’Ivoire se retrouve alors avec sa configuration idéale du marché des télécoms. Quatre grands opérateurs, avec Orange, MTN et Moov de Maroc Telecom qui devront fournir un service de qualité aux populations, partout sur le territoire national afin de contribuer à la croissance du secteur télécoms et au développement du pays.
Muriel Edjo
(Source : Agence Ecofin, 15 septembre 2016)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000