Convention entre l’ANRT et l’AFRINIC pour le déploiement d’une copie du serveur DNS racine L-Root au Maroc
vendredi 11 mars 2016
Une convention pour le déploiement d’une copie, au Maroc, du serveur de gestion du Système des noms de Domaines (DNS) sur Internet dit DNS racine L-Root, a été signée, mercredi, entre l’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT) et l’AFRINIC, registre régional responsable de l’allocation des ressources Internet au niveau du continent africain.
Signée par le Directeur Général de l’ANRT, Azdine El Mountassir Billah, et le CEO de l’AFRINIC, Alan Barrett, cette convention porte sur le déploiement au Maroc de L-Root, l’un des 13 serveurs DNS racine gérés par l’ICANN (Internet corporation for assigned names and numbers), indique un communiqué de l’ANRT.
Cette convention confirme l’engagement continu de l’AFRINIC auprès de l’ICANN et des gestionnaires de noms de domaines en Afrique tels que l’ANRT, pour soutenir un internet ouvert, stable et résilient en Afrique, précise le communiqué.
« En démultipliant le nombre de copies du serveur L-Root, nous sommes en mesure de favoriser le trafic local, atténuer les risques des attaques DDoS et les pannes de connectivité à grande échelle, réduire la latence et améliorer l’accès », a expliqué M. Barrett.
Pour sa part, M. EL Mountassir Billah a affirmé qu’« à travers cette convention, l’Agence ambitionne d’améliorer la sécurité, la stabilité et la résilience du système DNS. »Le L-Root, mis en place par l’ANRT, est opérationnel depuis le 5 mars 2016, a permis d’améliorer la qualité des requêtes DNS effectuées par les internautes au Maroc", a-t-il ajouté.
Les serveurs de noms de domaines qui servent la zone de DNS racine sont communément appelés les serveurs racines des noms de domaine. Chaque serveur dispose d’une lettre d’identification de A à M. Même s’il n’y a que 13 noms qui sont utilisés, il y’a plus de 350 serveurs physiques répartis à travers le monde.
Le fait d’avoir des copies multiples réparties sur différents continents permet d’avoir de hautes performances dans la recherche des DNS. Et ceci indépendamment de la localisation de l’utilisateur, du nombre croissants d’accès, de la vitesse de connexion et de la stabilité des infrastructures.
(Source : Le Mag, 11 mars 2016)