OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Septembre 2020 > Controverse autour de l’institution d’un registre d’appareils mobiles en RDC

Controverse autour de l’institution d’un registre d’appareils mobiles en RDC

lundi 28 septembre 2020

Régulation des télécoms

La polémique continue d’enfler au sujet de l’arrêté pris, le 10 juin dernier, par le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) relatif à la mise en place d’un système Registre Central d’Identification des Équipements (C.E.I.R) autrement appelé RAM (Registre des Appareils Mobiles) en RDC.

Le ministre Augustin Kibassa a motivé son décret par le fait que ce nouveau service va, entre autres, permettre d’optimiser la sécurité et la qualité des services des réseaux mobiles, protéger les utilisateurs des effets toxiques des appareils contrefaits et lutter contre le vol et la contrefaçon des appareils. Le RAM, a-t-il indiqué, entend résoudre sensiblement les conséquences que peuvent engendrer la perte d’un téléphone et leur contrefaçon en RDC. « Le marché parallèle de la contrefaçon et le vol de téléphones mobiles, phénomènes mondiaux d’envergure, et ayant des conséquences sécuritaires, sanitaires, économiques et sociales graves sont en passe de cesser », se réjouit-on du côté du ministère des PTNTIC. Autre détail dont on parle moins, c’est que selon cet arrêté ministériel, chaque appareil mobile sera dorénavant enregistré dans le RAM moyennant le paiement en six échéances d’un droit d’enregistrement IMEI annuel auprès de l’opérateur de télécommunications concerné, pour rémunération des prestations de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPTC) dans le cadre de la mise en place et de la maintenance du RAM.

Passant vite à l’action, le ministère a procédé, le jeudi 24 septembre, en synergie avec l’ARPTC, au lancement officiel du RAM. Au cours de cette campagne, indique-t-on, tous les appareils contrefaits seront bloqués après une période de grâce de deux ans pour ceux qui auront acheté ces téléphones avant le 24 octobre 2020. Le service RAM, renseigne-t-on, aidera notamment à certifier la validité des numéros d’identité internationale de l’équipement mobile (IMEI) des appareils mobiles sur toute l’étendue de la RDC ; à bloquer l’accès au réseau, dans un délai de deux ans maximum, à tout appareil mobile contrefait ; à bloquer sous condition l’accès au réseau à tout appareil mobile volé ou perdu et à bloquer l’accès au réseau à tout appareil mobile n’ayant pas payé les frais de certification.

Nonobstant les avantages que présente ce décret, des voix ne cessent de s’élever pour décourager sa mise en exécution estimant qu’il s’agit là d’une extorsion de plus qui ne dit pas son nom. Outre le fait que ledit arrêté paraît aux antipodes des prescrits constitutionnels, légaux et même de l’environnement socio-économique du pays, certaines langues redoutent son influence sur le coût de consommation du service par l’utilisateur du téléphone. « Le téléphone étant certifié une seule fois par le paiement du droit d’enregistrement EMEI, sur quoi repose le renouvellement des frais tous les douze mois tel que stipulé à l’article 8 de l’arrêté ? », s’est interrogé le député national Guy Mafuta Kabongo dans sa question orale avec débat adressée ce 28 septembre au ministre des PTNTIC.

En, effet, les frais du service RAM imposés aux utilisateurs en fonction du type de téléphone (de 1 à 7 dollars l’année suivant un échéancier bien déterminé) constituent la pomme de discorde. Pour le député Claudel Lubaya, il s’agit ni plus ni moins que d’un abus de pouvoir qui soumet les Congolais à cette redevance perpétuelle pour l’identification. « Condamner un peuple aussi pauvre à verser aux tiers une redevance perpétuelle de 1 à 7 dollars pour enregistrer un téléphone est un abus de pouvoir et une exaction déguisée », a-t-il réagi sur son compte twitter.

Et d’inviter les autorités compétentes à décourager « cette force exceptionnelle de dépouillement des ressources de la population à travers de petits services » souvent créés pour satisfaire la gloutonnerie de certains esprits cupides.

Dossier à suivre.

Alain Diasso

(Source : Les Dépêches de Brazzaville, 28 septembre 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4812/5343 Régulation des télécoms
  • 407/5343 Télécentres/Cybercentres
  • 3641/5343 Economie numérique
  • 1965/5343 Politique nationale
  • 5270/5343 Fintech
  • 604/5343 Noms de domaine
  • 2022/5343 Produits et services
  • 1745/5343 Faits divers/Contentieux
  • 872/5343 Nouveau site web
  • 5343/5343 Infrastructures
  • 2033/5343 TIC pour l’éducation
  • 251/5343 Recherche
  • 315/5343 Projet
  • 3436/5343 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2054/5343 Sonatel/Orange
  • 1798/5343 Licences de télécommunications
  • 414/5343 Sudatel/Expresso
  • 1081/5343 Régulation des médias
  • 1435/5343 Applications
  • 1183/5343 Mouvements sociaux
  • 1765/5343 Données personnelles
  • 186/5343 Big Data/Données ouvertes
  • 712/5343 Mouvement consumériste
  • 443/5343 Médias
  • 771/5343 Appels internationaux entrants
  • 1885/5343 Formation
  • 144/5343 Logiciel libre
  • 2363/5343 Politiques africaines
  • 1092/5343 Fiscalité
  • 223/5343 Art et culture
  • 687/5343 Genre
  • 1755/5343 Point de vue
  • 1202/5343 Commerce électronique
  • 1849/5343 Manifestation
  • 425/5343 Presse en ligne
  • 177/5343 Piratage
  • 268/5343 Téléservices
  • 1064/5343 Biométrie/Identité numérique
  • 367/5343 Environnement/Santé
  • 415/5343 Législation/Réglementation
  • 418/5343 Gouvernance
  • 1982/5343 Portrait/Entretien
  • 199/5343 Radio
  • 830/5343 TIC pour la santé
  • 339/5343 Propriété intellectuelle
  • 92/5343 Langues/Localisation
  • 1203/5343 Médias/Réseaux sociaux
  • 2272/5343 Téléphonie
  • 253/5343 Désengagement de l’Etat
  • 1128/5343 Internet
  • 164/5343 Collectivités locales
  • 502/5343 Dédouanement électronique
  • 1452/5343 Usages et comportements
  • 1214/5343 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 664/5343 Audiovisuel
  • 3544/5343 Transformation digitale
  • 437/5343 Affaire Global Voice
  • 197/5343 Géomatique/Géolocalisation
  • 376/5343 Service universel
  • 776/5343 Sentel/Tigo
  • 254/5343 Vie politique
  • 1687/5343 Distinction/Nomination
  • 70/5343 Handicapés
  • 833/5343 Enseignement à distance
  • 908/5343 Contenus numériques
  • 713/5343 Gestion de l’ARTP
  • 229/5343 Radios communautaires
  • 2027/5343 Qualité de service
  • 505/5343 Privatisation/Libéralisation
  • 194/5343 SMSI
  • 609/5343 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3082/5343 Innovation/Entreprenariat
  • 1637/5343 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 73/5343 Internet des objets
  • 197/5343 Free Sénégal
  • 722/5343 Intelligence artificielle
  • 411/5343 Editorial
  • 24/5343 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous